lundi 30 avril 2018

Il est enfin prouvé que le cerveau d'Einstein n'était pas humain, mais extraterrestre...


Le cerveau d’Albert !
Corps calleux différent, traumatisme du sillon supra marginal qui expliquerait une quantité de neurones supérieure dans la région du cerveau qui gérerait la parole… et blablabla…
Ils sont nombreux ceux qui voudraient nous faire croire au génie par la physiologie… et ceux là se leurrent ! Ceux qui voudraient expliquer le génie autrement que par le travail, ceux qui prétendent qu'il existe des individus nés différents, nés supérieurs, que ce soit par accident ou par circonstances ou par le gène... 
Le dernier scientifique à avoir étudié le cerveau d’Albert en 2016, à la lumière des dernières découvertes en neurosciences écrit :
Terence Hines : "In spite of claims to the contrary, when examined carefully, studies of both the cellular structure of Einstein’s brain and its external morphology have demonstrated nothing that distinguishes it from brains of more intellectually average individuals or reflects his particular intellectual abilities."
Il n'existe aucune différence physiologique entre votre cerveau et celui d'Albert. Le génie d'Einstein ne tenait pas à son cerveau !
Alors pourquoi en 2018, alors que ces conclusions sont connues entendons-nous encore des scientifiques, des anthropologues, des formateurs soutenir le contraire... 
Parce que le mythe du génie inné est séduisant. Parce que la pensée magique a encore ses adeptes. Parce que la science-fiction et le fantastique manquent à nos vies...
Einstein était comme vous. Comme moi. C'est de le savoir et de n'avoir pas cru que le cerveau des génies de son époque étaient différents du sien qui ont permis à Albert de devenir un génie. 
Entretenir ce mythe nous prive de nouveaux Einstein.

vendredi 27 avril 2018

Des berges et des vierges...


Imaginez, vous êtes dans une chambre ou une pièce exiguë. Vous n'êtes pas seuls. Avec vous, une trentaine de personnes. Toutes vaquent à leurs occupations. Puis, l'une commence à fumer. Lourdement. L'air devient rapidement irrespirable, mais personne ne se plaint, parce que fumer est toléré… Puis une autre commence à répandre dans l'air un produit chimique dont la toxicité n'est pas encore avérée, mais pourrait bien l'être, comme le révélera une étude menée dans un futur proche. Une autre encore dépose ses déchet dans un coin de la pièce, puis se précipite de l'autre côté, persuadée qu'elle ne pollue et ne rend invivable qu'un coin de la pièce !
Bref, vous l'avez compris, cette pièce c'est notre terre. À l'échelle de l'univers, nous vivons dans un cagibi, si vous pensiez que la métaphore était exagérée… et nous détruisons et rendons fétide l'air que nous respirons, l'eau que nous buvons, la nourriture que nous consommons… sans qu'aucun d'entre nous n'en prennent la responsabilité, ni même ne se sente responsable…
Conduire une voiture aujourd'hui, à Paris, revient à rendre irrespirable l'air de milliers de personne. Même s'il faut bien se déplacer, n'est-il pas plus important de respirer ? Mais qui derrière son volant se sent responsable de cette pollution ? Combien vais-je en agacer avec mon couplet pro-transport en commun et moyens de déplacement propre ? Un jour viendra où nos comportements paraîtront aussi absurdes et inconséquents que nous paraissent aujourd'hui le fait de sacrifier des vierges et leur arracher le cœur sur un autel au sommet d'une pyramide pour implorer les dieux de modifier le climat ! Pourtant, nous sommes en 2018. Pourtant, nous avons la science pour nous prévenir des conséquences de cette incurie.
Nous sommes responsables… alors lorsque je lis qu'un quarteron d'inconscients exige le rétablissement de la circulation sur les berges de la Seine pour qu'au prix de notre santé et de nos poumons et de notre avenir ils puissent aller un peu plus vite dans leurs petites voitures qui déplacent 80% de vide, je ne peux m'empêcher de sentir la moutarde me monter au nez !

jeudi 26 avril 2018

Tout va bien, tout va mal...


À propos de cet ancestral "conflit des générations", j'ai entendu un artiste, sans doute était-ce Seinfeld dire quelque chose approchant ceci :
Pour nos grands-parents, les choses allaient mal et tout le propos, l'objectif de chaque jour était de faire en sorte que les choses aillent un peu mieux. Un peu plus de nourriture dans l'assiette, un peu plus de chaleur dans la salle à manger, un peu plus de temps passé ensemble… Pour la jeunesse, ces temps d'âpreté sont finis. Pour eux, tout va bien, au regard de leurs grands-parents. La nourriture est bien dans l'assiette, dans de larges proportions. Il ne fait plus froid dans la salle à manger. Tout est là, à demeure, à portée de mains. Je n'ai pas souvenir que mes parents m'aient jamais offert quelque chose qui valait plus d'un tiers du salaire de mon vénérable père… et pourtant je vois tous les jours de jeunes filles et de jeunes garçons avec des smartphones dont la valeur aurait fait pâlir le jeune garçon que j'étais. Je ne dis pas que c'est anormal, je dis que les temps changent. Alors pour les jeunes d'aujourd'hui, tout cela conduit à ce constat : tout va bien, alors pourquoi est-ce que je me sens si mal ?
Je n'ai pas la réponse, évidemment !
Tout ce que je peux dire, c'est que cette réponse, si elle existe, ne se trouve pas ailleurs qu'en eux. Il n'a jamais été facile d'entrer dans l'âge adulte, et c'est peut-être aujourd'hui que c'est le plus difficile, quand tout change à une telle vitesse, il est difficile de trouver des repères, de comprendre ce qui nous entoure alors que les générations passées sont totalement perdues et incapables d'expliquer quel est ce présent et que sera demain.
Bon courage à tous celles et à tous ceux qui se confrontent à tout cela ! Ils ont toute ma sympathie !

mercredi 25 avril 2018

La constante du génie...


"L’imagination est plus importante que le savoir…"
A. Einstein

Le véritable génie d’Einstein ne tenait pas dans ses capacités mathématiques, mais dans son aptitude à rendre les mathématiques réelles et expérientielles à ses yeux.
Une formule pour Einstein ne consistait pas en une accumulation de chiffres et de signes, mais en véritables rayons de lumières sur lesquels chevauchaient des personnages fantastiques ! Il voyait les formules, il vivait les équations, il vivait dans ces théories.
C’est cette aptitude à rendre présent, réel, amusant qui a fait d’Einstein l’immense scientifique que l’on connaît… et c’est son imagination qui l’a propulsé dans la découverte de concepts et de théories qui resteront toujours hermétiques au commun des mortels.

Les mathématiques ne sont rien si elles ne sont pas la façon qu'à l'univers de s'adresser à nous. 

mardi 24 avril 2018

Les premiers instants...


Dans tout apprentissage, il y a un moment difficile à passer : les premiers instants…
Parce que c'est le moment où tout paraît laborieux, difficile et où vous n'avez aucune vision, aucun plaisir, ni aucune compréhension de ce qui pourrait arriver pour vous : c'est le moment le plus fragile. Celui où vous risquez de laisser tomber, d'abandonner avant même d'avoir commencé.
Ces premiers instants sont frustrants parce qu'ils vous donnent l'impression de ne pas réussir et de donner à voir quelque chose qui n'est pas à la hauteur de ce que vous êtes capable de donner.  Il est facile alors de renoncer, d'abandonner et de se convaincre que vous n'êtes pas fait pour ça.
Pourtant, avec un rien de persévérance, vous découvrez qu'il est possible, et même assez rapidement, de devenir suffisamment bon pour avoir envie de continuer.
Tout ce qui est attendu de vous, c'est de commencer. De vous mettre au travail. Et de ne pas lâcher dès les premiers instants.
Pour le reste, vous pouvez faire confiance aux miracles que l'être humain est capable de créer et de libérer une fois en pleine possession de ses pouvoirs d'apprentissage, d'intégration et de performance.
Demandez à tous ces artistes, ces scientifiques, ces entrepreneurs et tous les autres qui ont fait l'Histoire et dont vous pourriez être...

lundi 23 avril 2018

Les deux règles basiques de l'indépendant !

1- Vendre très cher ce qu'il est possible de réaliser aisément. Offrir le reste !
2- Convaincre les clients que si vos prestations sont onéreuses, cette somme sera récupérée au centuple.

Appliquez ces deux règles et votre vie pourrait bien changer du tout au tout !

vendredi 20 avril 2018

La clé de l'autre...

Lorsque nous argumentons, débattons, notre capacité d'empathie diminue. Notre appétit pour le dernier mot, pour "avoir raison" prend le dessus et nous cessons de comprendre l'autre et sa façon de voir les choses. Il devient alors possible d'argumenter ou de débattre pendant des heures et de tomber sur un constat de désaccord. Ce n'est pas une fatalité !
Lorsque nous argumentons, nous projetons notre vision des choses sur l'autre. Nous utilisons des verbes, des phrases, des récits qui fonctionnent pour nous et qui nous semblent imparables. Ces concepts font parfaitement sens pour nous, qui les avons digérés et intégrés. Mais pour l'autre, ils sont entièrement nouveaux et bien souvent ne correspondent pas à leur façon de comprendre le monde. Nos mots ne sont pas les bons. Pour cette raison, la solution reste de se mettre dans les chaussures de nos interlocuteurs et d'être attentif à leur façon de voir les choses, à la façon dont ils expriment leurs arguments, aux phrases, aux mots, aux concepts qu'ils utilisent. Ils nous donnent la clé de leur vision du monde. Clé que nous pouvons alors utiliser pour trouver un compromis.
Avoir raison ne sert à rien. 

jeudi 19 avril 2018

La puissance de cet outil de communication va vous surprendre !...

Une fois compris que tout est histoire est que l'objectif de toute communication est d'enrôler autrui dans vos propres histoires, il reste à envisager quelle est la puissance de ce schéma narratif chez l'être humain.
Il est sans doute vrai qu'un homme nommé Joshua à arpenté les chemins de la Palestine il y a environ 2040 ans et que cet homme était sans doute un homme ayant dévoué sa vie à Dieu. Il s'est sans doute entouré de disciple et à transmis un message d'amour tel que beaucoup d'autres avant lui et après lui.
Pourtant, il en fut parmi ses disciples qui, une fois leur mentor décédé commencèrent à raconter des histoires telles qu'on en avait jamais entendu auparavant. Des histoires de miracles, de transformations, de communions, d'expérience émotionnelles à ce point intenses qu'elles en passaient pour magique.
Ils racontèrent ces histoires avec tellement de conviction qu'un nombre grandissant d'individus considérèrent ces légendes pour la vérité. Tant est si bien que l'histoire devint le nouveau testament et que l'on raconte encore ces histoires 20 siècles plus tard, que des centaines d'individus intelligent sont morts pour défendre cette histoires contre celle de dieux multiples, et plus ils étaient nombreux à y croire plus l'histoire devenait crédible, jusqu'à devenir religion.
Même histoire pour un autre homme appelé Mahommet et pour un autre encore appelé Buddha…
Les bonnes histoires, celles que nous choisissons de partager et auxquelles nous choisissons de croire ensemble ont le pouvoir de créer des mouvements aussi puissants que cela : la puissance d'une religion.
Pensez-y !

mardi 17 avril 2018

Une présentation 4 étoiles...

Au restaurant, lorsque le chef veut faire montre de son talent et de sa capacité à enchanter votre palais, il créé des plats dans lesquelles les mets sont mis en valeur, distingués, sublimés ; il est rare de voir arriver une assiette débordante de nourriture. En cuisine, il est d'abord question de qualité, pour permettre à nos papilles de comprendre les saveurs, affiner le goût, détailler les essences...
Lorsque vous avez quelque chose à dire, adopter ce point de vue pourrait être utile.
Plutôt que de vouloir tout dire, charger la barque, accumuler les arguments... Pourquoi ne pas faire des choix, ne garder que le meilleur, vider l'assiette de ce qui ne ferait que bourrer leur cerveau d'informations inutiles et ne servir que ce qui fera mouche.

lundi 16 avril 2018

Ce qui vous entoure aujourd'hui...


Il y a les faits, les données objectives. Le nombre de marches sur votre perron, la taille de votre salle à manger… Rien que vous ne puissiez faire ne peut changer ces faits. Ils sont et c'est tout.
Il y a ce qui est subjectif, c'est à dire ce que vos croyances ou votre façon de voir le monde est susceptible de changer.
Et la plupart des choses sont subjectives et entièrement dépendantes de la vision que vous en avez et de vos croyances… Votre capacité de travail, le niveau de votre confiance en vous-même, les besoins financiers qui sont les vôtres, la surface dont vous auriez besoin pour créer plus à votre aise… etc!
Rien de tout cela n’est réel !
Ce ne sont que des histoires devenues réalité, mais ces histoires peuvent changer et changer encore !

vendredi 13 avril 2018

Frénésie des temps modernes...

Je le sais, il y a beaucoup à faire.
Je le sais, c'est motivant, stimulant, intéressant, formidable... et le temps ne compte pas, l'énergie non plus. Il faut avancer. Les outils, les moyens, les ressources sont là. Il est possible d'accomplir tellement aujourd'hui. Il est possible d'aller vite, très vite.
Facebook, d'une chambre d'étudiant en mastodonte incontournable multimultimilliardaire en une dizaine d'années...
Mais c'est justement cela qui devrait nous alerter. Ce rythme ne peut être le bon. Il ne peut être le nôtre.
Cette folie créative, cette suractivité, cette surcapacité de travail... tout ce qui semble nous grandir est en train de nous tuer. Parce que cela nous déconnecte de notre paix intérieure. Cela nous fait prendre des décisions dans l'instant plutôt que de les mûrir, nous donne l'illusion de la toute puissance, cela afaibli en nous cette sagesse intérieure qui seule pourrait rendre son sens à toute cette frénésie. 

jeudi 12 avril 2018

Condamné à vie...

Lu ce matin dans la presse :

La gêne de Mark Zuckerberg au Congrès, la preuve que "le coaching ne fait pas de miracle"
Un timide maladif, un phobique, pourra difficilement devenir mieux qu'un orateur correct en public.

Ces propos sont ceux d’une coach.
Ils sont faux !
Ils sont doute vrai pour cette personne, qui à force d’accompagner des individus qu’elle pensait limités et incapables de plus de progrès n’a fait que confirmer cette croyance dans sa pratique...
Ce que j’ai constaté, après de nombreuses années de pratique de ce métier de coach et de trainer, c’est qu’il n’y a aucune limite à vos progrès, à moins d’une problématique médicale ou psychologique diagnostiquée.
J’ai vu des timides maladifs devenir Bill Clinton, j’ai vu des phobiques prendre la scène avec puissance. Parceque l’essentiel des compétences que cela requiert sont des compétences naturelles étouffées principalement par notre système d’éducation.
Cela m’inspire une autre réflexion, c’est le choix de votre coach...
Si la personne que vous choisissez pour vous révéler à vous-même est persuadée de vos limitations, je doute que cela produise beaucoup de résultat...


mercredi 11 avril 2018

Faire souffrir ou convaincre...


Les sujet est polémique et je vais être un peu caricatural sur ce post et cela risque d’en froisser certains, mais ce n’est que mon opinion et elle ne vaut pas vérité et je ne l’impose à personne et elle est même susceptible de changer…
Je veux parler des grèves au sein de SNCF.
Peut-on prétendre défendre des usagers et ce faisant les faire souffrir…?
Peut défendre le service public en méprisant ledit public !?
Intimement, je ne le pense pas. Je pense que lorsque l’on respecte quelqu’un, il devient impossible de le faire souffrir volontairement. C'est en nous. Dans nos gènes. Cela s'appelle l'empathie. Elle s'est construire au fil de millions d'années, pour que nous nous protégions les uns les autres, pour que nous puissions survivre. On ne peut faire souffrir un autre être humain qu'à moins d'être psychopathe (ce qui n’est pas le cas de l’immense majorité des syndicalistes et des cheminots) ou lorsque l'autre est déshumanisé.
Il semble donc que pour beaucoup de grévistes chez SNCF, nous ne sommes pas des clients, mais quelque chose qui sert un intérêt. Le leur.
C’est dur, je le sais. Mais les faits sont les faits. Si les cheminots respectaient vraiment le public qu’ils servent, ils trouveraient un moyen de nous associer à leur lutte, de nous y convier, et il se pourraient même que nous choisissions de souffrir pour eux. En l’état, c’est une forme d’oppression qui ne dit pas son nom. Et j’ai du mal avec cela, même si je suis de ceux qui croient profondément à la nécessité de tous les contre-pouvoirs !
Amis cheminots, donnez-moi envie de me battre pour vous. Prenez le risque d’impliquer ceux que vous avez choisi de servir. Nous violenter ne vous conduira qu’à un seul constat : nous ne serons pas là lorsque vous aurez besoin de nous. Et ce moment semble proche…

mardi 10 avril 2018

Superman !

Il est facile de voir le coach, le thérapeute, le boss, le leader, comme quelqu'un qui a compris. Quelqu'un qui à force de travail et d'effort a fini par comprendre ce qu'il y avait à comprendre et n'éprouve plus la peur, le doute, l'incompréhension...
Il est facile de se dire que certains y sont, ont atteint le sommet... et qu'il est possible de s'en remettre à eux. Que leur opinion a plus de valeur que la vôtre.
C'est faux. Un bon coach continue de douter. Sinon, c'est un mauvais coach.
Un thérapeute de valeur continue de souffrir et de se s'interroger sur le sens de la vie. Sinon, ce n'est pas un thérapeute qui puisse vous aider.
Pas un seul humain n'a jamais dépassé cette condition qui est la nôtre à tous.
Il n'y a pas de magie. Pas de surhommes et de surfemmes. Il n'y a que ceux qui s'impliquent et avancent, progressent de façon cahotique et désordonnée et les autres qui préfèrent regarder.

lundi 9 avril 2018

Reste-t-il un espoir ?

Il y a ceux qui prêchent dans le désert... ceux qui tentent de convertir des pierres et des lézards... Difficile, ardu et futile.
Il y a ceux qui tentent de changer les choses. Qui luttent et se lèvent tous les matins portés par l'espoir que peut-être un jour, le monde sera différent. Plus humain, plus juste, plus équilibré...
Et puis il y a PowerPoint...
Cela fait des années et des années que je vois de braves gens, d'honnêtes gens, torpiller leurs présentations en utilisant ce logiciel pour ce qu'il n'est pas. Je les vois se cacher derrière leur diaporama et passer à côté de ce qui pourrait être une présentation correcte.
PowerPoint n'est pas un téléprompteur. PowerPoint n'est pas un logiciel inventé pour que vous puissiez lire vos notes à tout votre auditoire. PowerPoint n'est pas un aide-mémoire. PowerPoint n'est pas là pour vous aider, vous l'orateur. PowerPoint ne fait pas de présentations, puisque la présentation est faite par l'orateur. PowerPoint n'est pas là pour prouver que vous avez dit ce qui est écrit sur les diapositives.
Mais, je prêche dans le désert...
Et tous les matins je me lève porté par l'espoir que ce monde sera un peu moins défiguré à coup de "bullet points".


vendredi 6 avril 2018

Une place juste...

Il a bien fallu des votants pour mettre Trump à la maison blanche...
Il faut bien des soldats pour se battre...
Il faut bien des fabricants de crèmes solaires chargées de silicone pour détruire les coraux...
Il faut bien des fabricants de cigarettes...
Des fabricants de radar, de bombes, d'avions de chasse, etc...
Il peut aussi venir un moment où se demander : est-ce juste, est-ce ce dont nous avons besoin ?
Suis-je à ma bonne place ?
Il y aura sans doute toujours des soldats, des cigarettes et des avions de guerre...
Sans doute...

jeudi 5 avril 2018

A tout prendre !

Il n'est pas agréable d'avoir peur... mais il est encore plus désagréable d'avoir peur de la peur elle-même.
Tout comme il n'est pas agréable d'échouer. Mais il est encore plus désagréable de ne rien faire et de rester dans la peur de l'échec, sans jamais rien expérimenter, sans jamais se confronter à quoi que ce soit. La peur de la peur d'échouer...
Tout comme il n'est pas agréable de perdre. Mais cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas se risquer à perdre. Cela ne veut pas dire que la défaite est assurée, cela veut dire qu'à moins de se lancer, difficile de connaître le résultat.
A tout prendre, autant aller au devant de cet inconfort et s'assurer par soi-même s'il y a bien quelque chose pour nous. A tout prendre, autant sauter !

mercredi 4 avril 2018

Aller !

Qu'il est dur de changer, de se transformer, de se réinventer, d'évoluer, de se modifier, de grandir, de se mettre au diapason de son temps...
Alors, la première réaction, c'est le refus. C'est la crispation. C'est de se convaincre qu'avant, c'était mieux. Avant, il y avait la sécurité de ce qui est passé et qui ne se modifiera jamais. Avant, il y avait la sécurité, les possibles, les envies, les désirs...
Il est important de grandir. Il est important de se transformer et d'abandonner ce qui fut pour s'ouvrir à ce qui sera. Il est vital de sauter dans le vide, de renoncer au confort et d'aller vers le risque et l'incertain. Il est heureux de se tromper en chemin, de tomber, d'interrompre le premier morceau, pris de trac. Il est vital de lâcher, de se laisser traverser par tout ce qu'exister a de mystérieux. Et cela vaut pour nous tous. D'où que nous venions. Quelle que soient nos origines et ce qui nous a été donné d'éducation, d'argent ou de reconnaissance. Nous nous devons à nous-mêmes de ne rien garder par de vers nous. Nous nous devons de ne jamais complètement étancher notre soif. Nous nous devons de bouger.
Faute de quoi tous les jours se ressemblent. Tous les jours sont les mêmes. Tous les jours, jusqu'au dernier. 

mardi 3 avril 2018

De l'existence de Dieu...


Je pense qu'il est possible à l'être humain d'atteindre l'excellence dans bien des domaines. Nous avons cet incroyable optimisme, ce besoin de dépassement, cet appétit d'espaces
Pourtant, nous sommes aussi les plus incroyables des couards… La peur nous terrasse avec une formidable aisance et à moins de courage, rien ne se passe…
Le courage, le seul remède à l'immobilisme et à la peur…
Le seul ?
Non, il en est un autre… la religion !
La religion est quelque chose de fascinant. S'il me faut ici reconnaître respecter les croyances de toutes celles et ceux qui lisent ces lignes, il n'en demeure pas moins que je reste intrigué et parfois stupéfait par la religion et ses croyances afférentes…

La religion, c'est ce désir de continuer de croire, longtemps après que l'enfance soit devenu un souvenir, que quelqu'un, quelque part, continue de vous protéger, de vous surveiller, de prendre soin de vous ! Ou plutôt, le devrait-il !

Personne ne vous surveille, personne ne prend soin de vous. Vous êtes seul. Tant mieux ! Vous êtes responsable de ce qui vous arrive et de vos résultats ! Vous et personne d'autre.
Cela ne veut pas dire que Dieu n'existe pas. Juste que s'il est un Dieu, Il ne s'occupe pas de vos affaires, Il espère vous voir grandir et Il n'est pas responsable de votre talent.