lundi 22 mai 2017

Il y a de l'Alien chez votre dirigeant !...

"La valeur n'attend pas le nombre des années", certes, mais aussi : "Le nombre des années ne garanti pas la valeur"…
Perplexe devant le dernier opus de Monsieur Ridley Scott, réalisateur tant admiré en son temps… je me demandais comment il était possible qu'un homme qui réalisa autant de miracles créatifs (Alien, Blade Runner pour ne citer qu'eux) produit aujourd'hui des œuvres que je ne parviens pas à trouver à la hauteur (et c'est un euphémisme...).
Bien sûr, il est impossible de savoir le fond de l'histoire et ce qui fait que R. Scott n'a plus la même vista… et que devient le talent avec les années qui passent, mais tout au fil de ma réflexion, il m'est venu cette pensée…
Regardez autour de vous, qui vous dirige ? Qui a la main sur le devenir de votre organisation ? Et demandez-vous : de quand date ce moment au cours duquel cette personne a remis en question ses savoirs, ses connaissances des dessous de son environnement, s'est formée à quelque chose, s'est mis en position de se trouver en tension, hors de sa zone de confort, dans sa zone de risque, celle où l'on apprend, celle où le danger perçu aiguise les sens et permet de se dépasser…
La réponse, je la connais : les dirigeants ne se forment pas. Pas assez. Les statistiques sont édifiantes, pour ne pas dire affolantes. Jugez plutôt : 13% des patrons de PME n'ont jamais suivi de formations, 54% d'entre eux avouent ne se former qu'une fois par an et à 84% pour des raisons de manque de temps... 

Se former n'est pas une question d'âge ou de compétence, c'est la seule manière de rester dans la partie, de rester vif et alerte, de garder la main sur les perceptions de ce qui compose un environnement en complète et constante mutation. Ne pas se former, sérieusement et régulièrement et c'est la garanti de prendre les décisions d'aujourd'hui avec les réflexes d'hier avec tous les risques que cela suppose.


Alors pour éviter le syndrome "Covenant", du titre du dernier Alien… et pour en reprendre le ton : "Vous voilà prévenus !"…

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