vendredi 17 mars 2017

Comme un lundi...

Il me semble, et ce n'est bien sûr que mon avis, que nous ne sommes pas fondamentalement fait pour travailler. Pour avoir une activité professionnelle qui occupe 90% de notre temps d'éveil. Pour céder à cette activité professionnelle qui occupe 90% de notre d'éveil 90% de ces rêves qui seuls pourraient nous donner le sentiment de mener une vie équilibrée et épanouie !
L'asservissement au travail est nouveau dans notre histoire. Tout a commencé au moment de la révolution agricole. Quand il a fallu tordre la nature à nos désirs. L'idée était bonne, mais le deal avec mère-nature n'était peut-être pas aussi intéressant que nous ne le pensions !
Notre société actuelle détruit le travail. Elle n'est plus capable et le sera de moins en moins, de fournir du travail à tout un chacun. Un travail qui soit utile et non pas un cache misère pour les statistiques du chômage. La robotique, l'intelligence artificielle, le progrès vont prendre la place des êtres humains et leur travail avec : chauffeurs de taxi, de bus et de tram, pilotes de lignes et pilotes militaires, agent d'accueil, traders, etc. Tous ces métiers vont disparaître comme un jour a disparu le rémouleur. Et il n'y aura rien pour les remplacer ! Ou presque. Certes de nouveaux métiers apparaissent, mais le paradigme change de façon si drastique qu'il ne faut pas se leurrer, beaucoup resteront sur le carreau, à moins que nous ne changions notre façon de voir les choses ! Et que nous revenions à ce qui était, avant la révolution agricole... mais en gardant les dentistes !
Avant cette révolution et l'aliénation qui a suivi, la planète fournissait aux quelques millions d'humains qui la peuplait tout ce dont ils avaient besoin : nourriture, vêtements, abris. Il suffisait de se servir. Le but du jeu consistait à se nourrir le matin et à vivre l'après-midi. Bien sûr, en cas de rage de dents, cela se gâtait.
Il se pourrait donc que le travail soit une mode, vieille de 14 000 ans et que cette mode vive ces dernières années... Le premier signe de ce grand changement : les discussions sérieuses autour du revenu universel et son application possible dans les quelques années à venir, seule façon, à mon avis de réaliser cette transition vers une société sans travailleur !

1 commentaire:

Philippe Etienne a dit…

Un post bien étrange et très en contradiction avec tout ce que tu dis d'habitude (ex le billet Jacques).Le travail est in facteur d'épanouissement et de réalisation personnelle im me semble. De ce point nous serions donc plutôt "faits pour"
Quant à la disparition du travail ce que je pense et observe de mon côté c'est plutôt la disparition progressive du salariat.
Sur le troisième volet, l'arrière plan écologique de l'affaire, je n'ai pas d'appétit pour la décroissance personnellement. Donc vive les innovations et l'intelligence artificielle qui contribueront à trouver des solutions. Il est sain d'être optimiste