mardi 31 janvier 2017

Je suis...

Le monde commence a envisager toute l'ampleur de ce que la présence de D. Trump à la maison blanche peut avoir de délétère, de comique et de pathétique...
Mais, comme la plupart, tout au constat désarmant des derniers événements, je me faisais cette réflexion : pour qu'un homme tel que celui-là soit nanti des immenses responsabilités qui sont les siennes alors que l'étendue de ses compétences frôle le zéro absolu, il a fallu que des individus votent pour lui. Donald n'est pas l'imbécile de l'affaire. Il n'en est que la partie émergée. La responsabilité de ce qui est en train de se produire aux Etats Unis incombe aux millions d'individus qui ont voté pour cet individu. De la même manière, pour que la guerre puisse avoir lieu, il faut bien que certains acceptent de prendre les armes et se battent, assassinent et torturent. Pour que le monde devienne ce qu'il devient, il faut bien notre consentement, nos votes, nos renoncements...
Cela dit pour que nous ne nous leurrions pas - s'il y a un an, nous étions Charlie, j'ai bien peur, même si cela fait mal à entendre, même si ça pique, que nous ne soyons aussi Donald.

lundi 30 janvier 2017

Forest Trump

(traduction française juste en dessous !)

I had a dream...
On January the 29th 2017, an amazing discovery took place in a remote laboratory in Syria. By accident, a Syrian technician discovered the secret to immortality.
The guy made sure his discovery could be shared amongst all arabic nations, but also with Europe and Asia and Russia and all over the world basicaly. Not with America. Not with the Donald and his people. Of course, this was unjust. Most american were not like the Donald, but this is how the world goes. A good american was an american that could die. Still, some americans, selected with extreme caution and through a relentless screaning were offered the precious elixir and could migrate to a place where death was no longer a problem and where the ultimate richness : time, had become the property of all.
In my dream, 60 years later, the Donald was dead, most of the people who'd voted for him were dead too...  and all the Syrian and the Yemeni and the Iraki and the Irani and the Soudani and the Lybiani and the Somalian who'd witness what happened on the January the 27th were still there, enjoying their never ending life and their family in a long renovated Syria, in a peaceful Libya, in a gardenlike Somalia, in a welcoming Irak or in a friendly Iran...
America was the only place in the world where people were still dying, while in the rest of the world, because they had so much time ahead of them, people could plan in advance, understand the long run, share more, be more sympathetic to one another... and it was just like heaven.

Like the Forest* used to say: "Life is like a box of chocolate, you never know what you gonna get."







J'ai fait un rêve...
Le 29 janvier 2017, dans un laboratoire isolé de la banlieu de Damas, une incroyable découverte vient d'avoir lieu : un technicien vient de découvrir par accident le secret de l'immortalité.
Cette homme, dans toute sa sagesse, s'arrange pour que sa découverte puisse être partagée entre tous les peuples : les nations arabes, mais aussi l'Europe, l'Asie et la Russie... Mais pas l'Amérique... Pas pour Donald et son peuple. Bien sûr, c'est une injustice. Tous les américains, loin de là, ne sont pas comme Donald... Mais c'est ainsi que va le monde. A ce moment là de l'histoire, un bon américain était un américain qui peut mourir. Quelques américains, sélectionnés par des services spéciaux et après un processus extrêmement poussé se voient offrir le précieux elixir et autorisé à émigrer dans un pays, à condition qu'il fut Arabe, où la mort ne pose plus de problème et où la richesse ultime : le temps est devenu la propriété de tous !
Dans ce rêve, 60 ans plus tard, Donald a disparu de sa belle mort et avec lui la plupart des gens qui avaient voté pour lui... et tous les Syriens, les Libyens, les Iraniens, les Irakiens, les Somaliens, les Soudanais et les Yéménites qui avaient été témoins des événements du 27 janvier continuent de vivre leur vie sans fin entourés de leurs familles dans une Syrie rénovées et splendide, une Libye en paix, une Somalie fleurie, une Irak accueillante ou une Iran fraternelle ou un Soudan réconcilié ou un Yemen détendu...
60 ans plus tard, les USA demeurait le seul endroit sur terre où les hommes et les femmes continuaient de mourir tandis que dans le reste du monde, parce que les Hommes avaient enfin toute l'éternité devant eux, ils ont pu apprendre à anticiper, comprendre le long terme, prendre de meilleures décisions et être plus accueillant et fraternel avec leur prochain... et créer ce qui ressemble à un paradis sur terre.

Comme le disait si bien Forest* : "La vie, c'est comme une  boîte de chocolat, on ne sait jamais sur lequel on va tomber."


* : Forest Gump est un personnage du film qui porte son nom - "Forest Gump".

vendredi 27 janvier 2017

Les doigts dans le nez !

Ce qui caractérise, d'abord et avant tout les professionnels, les vrais, c'est leur capacité à se faciliter la tâche.
Pour cela, les pros, les vrais, n'attendent jamais - jamais - le dernier moment pour préparer leur mission. Les pros ne se lancent jamais dans de l'inédit au moment où les enjeux sont élevés. Les pros ont un plan B, pour le cas ou leur Plan ne fonctionnerait pas. Les vrais pros ont un plan C, pour le cas où le plan B ne marcherait pas lui non plus. Les pros arrivent en avance. Très en avance. Les pros, les vrais, n'aiment pas courir dans les couloirs ou sur les quais de gare ou d'aéroport. Les pros, les vrais, sont assis à leur place depuis un quart d'heure pendant que la plupart se rongent les ongles dans la file d'attente de la douane ou de la sécurité. Les pros savent qu'ils seront bons, même si aujourd'hui est un mauvais jour, s'ils ont un rhume ou si rien ne se passe comme prévu (d'où le plan C).
Les pros n'attendent pas le grand jour pour être prêt. Ils sont prêts, et le grand jour arrive.
Les pros, les vrais, se facilitent la tâche.
Pas étonnant que cela ait l'air facile, parce que ces doigts dans leur nez l'ont été dans le cambouis bien avant que ceux des autres ne comprennent seulement ce qu'est le cambouis !

jeudi 26 janvier 2017

Au fondement du fondamental...



Introduction de la plaquette d'un consultant en leadership...
"Les talents du dirigeants"...
Il y est écrit, comme vous venez probablement de le lire que "fondamentalement, on naît et on est dirigeant."
Je ne sais pas ce qui m'interpelle le plus, si c'est ce "fondamentalement" ou si c'est cette affirmation péremptoire qu'il existe des dirigeants de naissance...
Fondamentalement, le leadership n'est pas identifiable chez un enfant de 2 ans ou chez un nouveau né. Il était impossible aux parents d'Angela Merkel, de Charles de Gaulle, de Joyce Banda ou de Barack Obama de savoir que leur rejeton allait un jour diriger l'avenir politique de leur pays. Impossible. Pour une raison fort simple : au fond du fond, il n'y a pas de gènes du leadership... Il y a un potentiel, il y a un appétit, il y a un environnement, il y a une éducation qui ouvre vers le leadership et permets à certains individus de se révéler et de devenir qui ils sont... fondamentalement.
Mais s'ils peuvent y parvenir, vous le pouvez aussi... Parce que si l'on naît dirigeant, vous l'êtes !

La suite de ce court paragraphe invite le dirigeant, venu en ce monde porteur de cette magnificence déposée dans son berceau par les dieux du leadership, à accueillir les : "talents uniques, spécifiques, dont il est dépositaire... "

Si vous êtes dirigeant, bravo, mais vous n'êtes dépositaire de rien... Tout ce que vous avez construit, façonné, fabriqué, vous vous le devez, à vous... et à personne d'autre !



mercredi 25 janvier 2017

Beaucoup trop cher...

Je parlais avec un "old timer", un vieux de la vieille, un consultant qui a tout vu, tout entendu. Notre conversation en vient à la question du prix, du tarif, de ce qu'il est raisonnable de faire payer pour une expertise, une expérience, une compétence…
Il me regarde et me dit : "Ce n'est jamais une question de prix…"

La plupart des gens n'attachent pas une si grande importance à votre prix de vente. Bien sûr, vous les avez entendu vous dire que c'était trop cher, que cela ne rentrait pas dans leur budget, que cette année les choses étaient plus dures que les années précédentes… mais tout cela n'est pas vrai ! Votre prix n'est pas un prix, c'est plus une histoire, une façon de signaler qui vous êtes, ce que vous faites et comment vous le faites. L'histoire que raconte votre prix doit être en harmonie avec l'histoire que vous vous racontez sur ce que vous faites et qui vous êtes pour le faire. Une fois les deux alignés, la question du prix ne se posera plus. Votre valeur sera définie, certaine. Il ne vous restera plus qu'à la faire connaître.

mardi 24 janvier 2017

Post-Brexit...

C'est le mot du moment : post-truth… Quelque chose qui serait au delà de la réalité… comme un autre monde où cette réalité se plierait à ce qu'exigent nos émotions et nos états d'âme.
Bien sûr, il n'y a rien au delà de la réalité que la déception et le regret. Pour nos amis anglais, il n'y aura rien d'autre au bout de ce chemin et du Brexit que de l'amertume et de l'animosité. Il n'y aura pas de Brexit Hard pour les Européens continentaux et Soft pour les anglais. Il n'y aura pas de solution qui permette de conserver tous les avantages de la situation antérieure et de se débarrasser de tous ses désavantages. La réalité est bien là. Dure et précise. Les anglais, au nombre de 66 millions, par leur décision viennent de se couper de l'un des plus grands marchés au monde, de l'accès à 450 millions de clients potentiels et vont tenter de compenser cette perte par un accès à un autre grand marché, américain celui là, dont le leader actuel ne cesse de vociférer que son pays passera en premier et qu'il n'y aura plus de concession. La réalité est là. Le Brexit est une partie perdue d'avance et aucun discours post-truthesque  ne pourra l'infléchir.

A force de croire en ses propres mensonges, on finit par en faire une réalité. C'est là que cela devient dangereux.

lundi 23 janvier 2017

Primaires et panneaux !

Primaires ! Un panneau nous accueille :

Bureau A : Rue Popincourt / Mairie de Paris
Bureau B : 11 avenue Parmentier

Pas plus d'explication, pas plus d'indication.
Nous demandons conseils aux deux personnes qui surveillent depuis ce matin l'entrée. "Aucune idée !". Nous suivons donc le fléchage pour arriver devant une longue queue, indéfinie, qui semble mener vers deux bureaux, mais il est difficile de se faire une opinion.
Pour finir, nous comprenons et prenons la bonne file…

Faire un panneau, ce n'est pas donner au reste du monde votre connaissance du sujet. Faire un panneau sur lequel d'autres que vous auront à se fier, demande que vous preniez le minimum d'attention à ce que vous faites ! Une bonne façon de savoir si votre panneau est sur le bon chemin : lisez-le à haute voix.
Le nôtre, un peu plus haut, ne passe pas ce test, à moins de l'imaginer vociféré par un fonctionnaire  en colère. Pas de phrase, pas de verbe, pas d'adresse. De l'information pure, indigeste et confuse.

Une autre façon de rédiger ce panneau aurait pu être :

Bienvenue à tous pour ce vote important !
Nous vous remercions d'avoir pris le temps et l'énergie de venir jusqu'à nous pour produire cet acte citoyen.
Vous êtes ici chez vous !
Pour trouver votre bureau de vote :
Si vous votez habituellement sur la Rue Popincourt ou à la mairie de Paris, rendez-vous au Bureau A, au 11 avenue Parmentier, rendez-vous au bureau B.
Les deux bureaux sont au 2ème étage et leur accès est fléché !
Bon vote !

C'est plus long, mais tellement plus engageant.

Et n'avons-nous pas besoin d'être embarqué dans cette campagne ?

vendredi 20 janvier 2017

Chaque jour un vote...

Bientôt les primaires de la gauche…
L'occasion d'aller voter. De choisir un candidat.
Que cette opportunité ne nous fasse pas oublier que nous pouvons voter au quotidien : par nos clicks, par nos choix, en changeant de chaine sur nos télévisions, par nos lectures, par nos conversations et notre capacités à embarquer nos auditoires vers autre chose que les choix les plus simplistes.

Vous votez à chaque fois que vous ouvrez la bouche !

jeudi 19 janvier 2017

Commentaire sur un commentaire !

Alors que je réfléchissais au billet du jour, l'idée m'est venu de reprendre le commentaire fait hier par l'un des lecteurs de ce blog. 
Le commentaire portait sur le billet du 18 janvier qui traitait de présentations et de documents. Ce commentaire donnait en substance : "Le problème est qu'ils ne lisent pas le document... Alors il faut les prendre par la main, mettre le document dans une présentation, et leur lire à voix haute, en espérant qu'ils écoutent..."
Ce que je voudrais adresser ici est : "mettre le document dans une présentation."
Même si votre intention est bonne et que votre objectif est de les amener à vous écouter, vous ne pouvez tout simplement pas mêler les deux média que sont le document et la présentation. Ce sont deux formes d'art totalement différentes. Cela reviendrait à dire que pour faire un film à partir d'un roman, il suffit de filmer un acteur occupé à lire ledit roman. Le film que vous obtiendriez durerait des heures et des heures et n'aurait aucun succès. Le roman et le film sont deux formes d'art totalement différentes. Tout comme la présentation et le document. Une présentation ne peut pas être un document projeté sur un mur et projeté dans les airs par la parole ! 
Une fois cela dit, il est possible de rallier les deux opinions, dès lors où vous donnez pour objectif à votre présentation de leur donner envie de lire le document ! 
Donner envie, voilà quelque chose qu'une présentation peut accomplir !
Essayez de donner envie de quelque chose avec un document - voilà qui est beaucoup plus compliqué !

Au passage, merci à ce lecteur d'avoir pris la peine de commenter ce billet et de permettre ainsi à la réflexion de se poursuivre.

Contribuer - une belle manière de faire avancer les choses !


mercredi 18 janvier 2017

Câblé

Nous sommes le fruit de millions d'année d'évolution. Cette évolution a sculpté nos capacités cérébrales, comme le vent et les précipitations ont sculpté le Grand Canyon.
Pour survivre et nous garantir un temps de survie maximal, l'évolution a développé chez nous certaines capacités et en a négligé d'autres ; tout d'abord, parce que l'union fait la force, l'évolution a développé chez nous un sens social remarquablement puissant. Nous sommes capables de comprendre, de lire et de mémoriser des informations sur notre entourage proche d'une extrême finesse. Quelqu'un vous a fait une crasse : vous ne l'oublierez pas de si tôt. Vous saurez très vite qui est ami avec qui, qui pourrait vous servir d'allié dans telle ou telle situation.
L'évolution a donc conformé notre cerveau pour l'accumulation d'immense quantité d'informations sociales. A celles-ci se sont ajouté une quantité non-négligeable d'information biologiques, zoologiques et botaniques. Tout cela est d'une aide cruciale pour survivre.
A aucun moment de notre évolution, nous n'avons eu besoin de mémoriser des listes d'information chiffrée, des listes de données brutes sur tel ou tel sujet distant de notre préoccupation première qui était celle de notre survie. Notre cerveau ne s'est pas câblé pour mémoriser les chiffres et les listes d'information.
Pourtant, l'immense majorité des présentations auxquelles nous assistons quotidiennement ressemblent à ces listes que j'évoque plus haut…
Lorsqu'il fut évident qu'un système devenait nécessaire pour que nous puissions, en tant qu'espèce, accumuler et garder une trace de certaines informations importantes : montant des récoltes, besoin en grain d'une année sur l'autre… et qu'il fut acquit que cela ne pouvait se faire dans notre cerveau, l'être humain fit preuve de créativité et inventa : l'écriture, le document…


Si vous avez de l'information à leur transmettre : mettez-là dans un document. Vos présentations servent à autre chose !

mardi 17 janvier 2017

Et de deux !

Le problème avec ce problème dont on ne parle pas, c'est que le fait de ne pas en parler est un problème. Ce problème s'ajoute à celui que vous aviez déjà.


lundi 16 janvier 2017

Téléphone et dépendance...

Il est possible que vous et votre téléphone, tout intelligent qu'il soit, entreteniez une relation de dépendance.
La dépendance provient du fait qu'utiliser votre téléphone a cessé de correspondre à un usage utile pour vous : organiser votre agenda, lire vos messages, communiquer avec autrui, pour devenir une source de plaisir ou encore de dopamine.
La dopamine est l'hormone que nous sécrétons lorsque nous éprouvons du plaisir. 
Bien évidemment, cette hormone est hautement "addictive" !
Lorsque vous recevez un texto : dopamine.
Lorsque quelqu'un "like" vos "share" : dopamine.
Il n'y a là rien d'utile pour vous, ni pour vos correspondants. "Partager" un article n'en fait pas de vous l'auteur. "Poster" vos photos de vacances et en attendre une appréciation du reste du monde ne fait pas de vous un artiste ou un créatif. Ce que vous montrez n'est pas "intéressant", dans le sens où vous auriez tellement plus fascinant à montrer au monde…
Mais la dépendance est ainsi : elle nous submerge et avant que nous n'ayons réalisé où nous en sommes, nous voilà débordés.
A l'évidence, cette dépendance n'est pas saine. Si vous consultez votre téléphone avant toute chose le matin. Si vous laissez votre téléphone ouvert à tout instant. Si vous consultez votre téléphone pour vérifier qu'un message ne vous est pas parvenu pendant que vous étiez 3 minutes au toilettes… il est possible que vous soyez contaminé.
Le remède : abstinence !

Tout ira bien !

vendredi 13 janvier 2017

A moins d'y aller...

Une citation que j'ai lu dans un livre, dont j'ai malheureusement perdu les références ainsi que le nom de son auteur… :


"C'est en nageant que l'on apprend à nager, c'est en courageant que l'on apprend le courage."

jeudi 12 janvier 2017

"Tu as fini ?!"

Vous vous souvenez : "Finis ton assiette !" - "Finis tes devoirs !" - "Finis ce que tu as commencé - toujours !"…
Nous sommes conditionnés à voir les choses comme nécessitant une fin, claire, nette et obligatoire : pour recevoir la récompense de la chose terminée, classée, rangée.
Être un artiste nous renseigne d'abord sur un point : rien n'est jamais fini ! Votre art ne peut se terminer, il est continue, il se prolonge en tout et sur tout ce que vous faites.

Vous n'en aurez jamais terminé avec la découverte de l'artiste que vous êtes et de tout ce que cet artiste est capable d'accomplir…

mercredi 11 janvier 2017

La liberté

Jamais nous n'avons expérimenté autant de liberté. Jamais la possibilité de faire ce que nous désirons faire de nos vies n'a été aussi réelle. Pourvu que vous le choisissiez, vous pouvez chanter, jouer la comédie, aligner des équations, remettre sur pieds de vieux tacots… Jamais nous n'avons eu autant de choix disponibles devant nous…
Pourtant, jamais la peur d'embrasser tous ces possibles n'a été plus forte qu'aujourd'hui, justement, parce que c'est possible et que ce possible nous met face à nous même et à ce que nous choisissons d'être et de devenir.

La liberté, ce n'est pas d'être enfin capable d'agir comme vous le souhaitez, la vraie liberté c'est d'avoir suffisamment de volonté pour franchir le pas et agir selon vos désirs.

mardi 10 janvier 2017

Tout, tout de suite

Il est facile d'oublier la magie et tout ce que nous avons de magique entre les mains, les apports phénoménaux de la science et de la technologie.
Il y a peu je voyais une personne s'énerver sur son téléphone parce que ces messages partaient trop lentement et oublier que chacun de ses messages partait dans l'espace avant de parvenir à leur destinataire !
Ce que cette personne tenait dans ses mains est un miracle de la technologie, quelque chose qui aurait paru de la science-fiction au jeune garçon que j'étais il y a quelques quarante ans, mieux, qui aurait paru magique au jeune homme que j'étais il y a vingt ans… et qui m'aurait sans doute estomaqué il y a à peine dix ans. Tout va vite, très vite et en quelques semaines, la magie devient acquise, banale, quotidienne...

Oublier n'est pas le pire, ce qui est pire, c'est cette façon d'aborder le monde comme si tout nous était dû, comme s'il fallait que tout se plie à notre volonté et que tout nous arrive immédiatement. Parce que ce type de comportements nous condamne à l'ingratitude et à l'égoïsme.
Il est possible de se comporter autrement et de choisir la reconnaissance, la conscience et de rester, autant qu'il est possible, émerveillés par ce que nous apporte au quotidien la science, la technologie et le génie humain.
Rien n'est parfait, rien n'est exactement comme nous souhaiterions que ce le soit, mais cela ne doit pas nous faire oublier d'où nous venons, ce que le monde a connu de progrès. Il est possible d'être et de rester reconnaissant pour tout ce que ces avancées nous ont apporté au fil du temps. Il devient possible d'envisager les choses avec recul et se dire que tout ne va pas si mal, de prendre des décisions et des choix, notamment dans l'isoloir, qui ne soient pas le fruit de ce que nous dicte notre cerveau reptilien, qui lui ne voit rien de tout cela, mais notre cortex et ses deux magnifiques lobes préfrontaux !

La gratitude est le raccourci qui mène à la conscience ; un raccourci qu'il est bon de prendre.

lundi 9 janvier 2017

A contempler avant les soldes !

Les soldes vont commencer.
Bien…
Challenge : pour tout achat, dans quelle création allez-vous vous engager ?
Acheter vous donne un plaisir immédiat dont l'instantanéité n'a d'égal que l'éphémèrité.

Créer vous apportera des océans de bien-être et de plénitude.

vendredi 6 janvier 2017

Autour de la machine à café...

Il est fascinant de constater le temps que nous passons en papotages, en discussions qui n'ont ni but ni objet, autre que de nous conforter dans notre moi social. Un peu comme l'épouillage des singes. Nous nous retrouvons à la machine à café et blablabla.
Bien sûr, ces conversations ont leur utilité me direz-vous : elles permettent de maintenir le lien, de continuer d'échanger, même si ce n'est que de la pluie et du beau temps.
Pourtant, que se passerait-il si vous y ajoutiez plus de conscience,  plus d'intention,  plus de préparation ?
Vous pouvez continuer de parler de la pluie et du beau temps, si le cœur vous en dit mais une fois de temps en temps, à quoi va servir ce que vous allez dire : faire avancer ce projet, améliorer l'ambiance générale ? Qu'est-ce que vous souhaitez en obtenir : signer un contrat, offrir votre aide, apprendre quelque chose ou l'enseigner ?

Le bavardage peut aussi être utile et permettre des avancées, et parce que vous serez sans doute le seul au courant, vous pourrez en ramasser tous les fruits !

jeudi 5 janvier 2017

La sagesse du CowBoy...

Les anglais ont un mot qui caractérise la posture que nous adoptons face aux événements et à la tournure des jours : "attitude". C'est un faux amis. Il n'a pas grand chose à voir avec notre attitude française, même s'il en est dérivé…
L'"attitude" à l'anglaise, c'est le choix que vous faites lorsque la vie lance quelque chose sur votre chemin. C'est votre façon, au sens large d'appréhender la vie et ses turpitudes. De cette "attitude", beaucoup va dépendre. La bonne nouvelle, c'est que votre "attitude" ne dépend que de vous. Quelles que soient les misères qui sont les vôtres, quelles que soient les crasses que vous avez trouvées dans votre bannette à la rentrée, vous pouvez choisir quelle "attitude" vous allez adopter. Celle de garder le sourire ou de faire votre tête des mauvais jours. Celle de continuer à participer et rester actif ou devenir passif et agressif et cesser d'interagir. Celle de rester curieux ou d'en rester là où vous êtes. Celle de rester à l'écoute ou de vous renfermer.
Tout cela dépend de vous, à tout instant, quelles que soient les circonstances, quelles que soient l'histoire qui se déroule en ce moment dans votre vie.
C'est cette "attitude" qui décidera de la façon dont cette histoire se finira…


Et si vous ne me croyez pas, je suis sûr que le CowBoy saura vous convaincre, lui…


mercredi 4 janvier 2017

Conscient

La plupart des choses passionnantes qui se déroulent dans le monde se produisent en dehors de votre champs de conscience. Parce qu'il se passe beaucoup de choses dans le monde, parce que nous sommes tous très occupés et que nous n'aurions pas le temps de tout voir, tout comprendre, tout apprécier.
Cette vérité pique un peu plus une fois qu'il est acquis que la plupart des choses passionnantes qui pourraient se produire dans votre vie se passent aussi en dehors de votre champs de conscience. Qu'à rester dans l'état dans lequel vous êtes à l'heure actuel, il est peu probable qu'intervienne le changement auquel vous aspirez : sur quelle nouvelle base se produirait-il ?
Donc, en dépit du fait que vous êtes très occupés, que vous n'avez pas le temps de tout voir, de tout apprécier, il reste important d'élargir le champ de votre conscience pour laisser la place à autre chose, à d'autres visions du monde, à de nouvelles perspectives. Ces dernières ne se pourront construire sur ce que vous savez déjà, uniquement sur ce qui vous allez découvrir, apprendre, toucher, parcourir.

De là, le voyage peut continuer.

mardi 3 janvier 2017

Loin derrière soi...

Début d'année, moment de résolutions, moment de réflexion sur les années passées.

Nous faisons tous des erreurs. Certaines passent inaperçues et leurs conséquences ne nous apparaissent que des années plus tard, d'autres nous échappent totalement, d'autres encore nous poursuivent et même nous hantent telles des fantômes.
La vérité reste que nous sommes le fruit de ces erreurs. Puisqu'il est impossible de ne pas en faire, alors autant l'accepter tel quel et cesser de regretter ou de s'en vouloir ou d'espérer qu'une magie viendra gommer ce que le passé contient. Le passé ne peut être réécrit, revisité ou refaçonné.
Vos erreurs sont les vôtres. Elles vous accompagnent et vous accompagneront jusqu'au bout !

La bonne question à se poser, c'est : qu'avez-vous prévu pour demain ?

lundi 2 janvier 2017

Malentendus ?

La plupart des problèmes relationnels viennent de malentendus. La plupart du temps, ce que l'on qualifie de malentendus tiendrait plutôt du "pas entendu du tout".
Se lancer dans une nouvelle aventure, quelle qu'en soit l'étendue et quelle qu'en soit la portée, nécessite de s'accorder sur un certain nombre de choses, de clarifier les intentions des uns et des autres, de dire ce qui doit être dit, avant que cela ne commence.

Où allons-nous ? pourquoi allons-nous là ? comment avons-nous prévu d'y aller… autant de questions auxquelles il vous faudra des réponses, et ce ne sont pas les seules. Si l'une d'entre elles n'a pas trouvé de réponse ou si cette réponse est flou, alambiquée ou partielle, vous pouvez être sûr que des problèmes se présenteront et qu'ils ne se solutionneront pas tout seul !