vendredi 29 janvier 2016

Résister à la résistance !

Entre vous et ce que vous devez accomplir existe une force. Cette force est nommée résistance. C'est une force qui peut prendre de nombreuses formes et agir contre vous de nombreuses manières. Procrastination, remettre au lendemain, excuses de toutes sortes et de toutes couleurs sont des manifestations de la résistance.
La résistance n'a pas d'autres buts que de vous retenir de devenir qui vous êtes, de vous empêcher d'accomplir votre travail, de nous priver de tout ce que vous pourriez apporter.
Si votre mission devient de faire face à cette résistance et de vous mettre au travail, il est aussi intéressant de regarder autour de soi et d'observer toutes les manifestations de cette résistance chez les autres.
Une moto qui fait du bruit (type Harley) : résistance ! Il est plus facile d'attirer l'attention sur soi avec une moto bruyante que de faire le travail.
Un tatouage bien visible à la base du cou ou pire, un tatouage invisible à la naissance des hanches : résistance !
Une relation faite de drames, d'incompréhension, de colère et de frustration : résistance ! Il est plus facile de s'abandonner à une relation compliquée et frustrante que de faire le travail.
Observer cette résistance chez les autres n'est qu'une manière d'aller vers une plus grande conscience des manières souvent sournoises qu'à cette résistance de se manifester chez soi.
La seule façon de dominer cette résistance : commencer ! Travailler ! Répéter ! Persévérer !

Noter aussi que plus proche vous êtes de ce que vous désirez accomplir, plus la résistance sera forte, intense et sournoise.

jeudi 28 janvier 2016

Produire du charisme...

 Il y a quelque chose de mystérieux et de magique à écouter un orateur talentueux. Vous voilà captivé, suspendu à ses lèvres… Vous vous laissez porter. Le voyage semble complet et toutes ces émotions, ce sentiment d'être grandi, ces possibles qui se révèlent. Le monde paraît plus beau, plus simple, l'espace d'un instant.
Le pouvoir de la parole. Le pouvoir de la narration. Le pouvoir de subjuguer, de séduire, de captiver, de convaincre…
Oui, le charisme est mystérieux. C'est pour cela que vous ne devez pas vous en préoccuper. Laissez le mystère et la magie à qui ils appartiennent (les dieux, l'univers, les anges ?) et concentrez-vous sur le geste, sur votre art, sur la technique, sur la maîtrise.
La magie viendra. Le mystère opérera, pour vous aussi.

Votre job est ailleurs.

mercredi 27 janvier 2016

L'artiste et le fondamentaliste...

Il y a deux façons d'aborder la vie.
La façon de l'artiste, qui est celle de la liberté, avec tout ce qui va avec de peur, d'angoisse, de stress… et la façon du fondamentaliste, avec tout ce que cela contient de rage, de colère, de regrets. Entre les deux, il n'y a que de l'eau tiède, des gens qui se cherchent et qui pour la plupart ne se trouvent pas.
L'artiste est l'Homme de la liberté et la liberté est contre-intuitive. Nous ne sommes pas câblés pour être libre. Nous ne sommes pas programmés pour que notre tête dépasse, pour la désobéissance ou pour la brillance. Nous sommes câblés pour l'obéissance, pour la tribu, pour la caverne. L'individu se sacrifie pour que la survie de la horde. Des millions d'années d'évolution ont imprégné nos gènes de ce programme. La peur de la rejection, de l'humiliation est aussi génétique, biologique et terrassante que celle des araignées ou des serpents.

Être libre, combattre pour sa liberté, pour être et s'accomplir. 
C'est un combat et parce que la génétique nous montre un chemin différent, les artistes ne sont pas compris. Mais c'est un combat que nous devrions tous mener parce que l'alternative est terrifiante.
L'Homme qui renonce à sa liberté, c'est à dire à accomplir ce qu'il doit accomplir, pour se réaliser, pour s'épanouir, finit par s'étioler, par se recroqueviller et le stade ultime de ce retrait sur soi est le fondamentalisme…
Le fondamentalisme est le retour en arrière, à un temps fantasmé, où tout allait pour le mieux, où nous n'avions pas à nous poser la question de notre liberté parce que survivre occupait tout notre espace, toutes nos capacités, toutes nos pensées.
Les fondamentalistes détestent la liberté, détestent l'art, parce que l'art est sans certitude, sans garanti alors que le passé est certain, tangible. Pour cela, toute forme de liberté est anéantie dans un système fondamentaliste, celles des plus faibles d'abord : celle des enfants, puis des femmes et enfin celle des hommes eux-mêmes jusqu'à l'implosion…
Il ne faut pourtant pas trop se leurrer, les fondamentalistes sont des anges déchus. Il n'est pas d'hommes qui ne souhaite s'accomplir, mais tous ceux qui n'ont pas trouvé de voie pour y parvenir ont le choix : celui de se résigner (l'indifférence à soi-même) ou celui de la colère et du fondamentalisme, de quelque nature qu'il soit (religion, addiction, politique, sexuel…).

Si vous choisissez la liberté, et c'est une voie exigeante, vous faites le choix de l'humain et de l'évolution. Le choix qui a permis aux singes que nous étions de marcher un jour sur la lune.


La liberté, l'art, vous… tout cela est magique.

mardi 26 janvier 2016

Avant la persévérance…

Oui, pour réussir il faut de la persévérance. Répéter le même geste vous mènera loin. Pratiquer est la clé du succès. Rien de nouveau, rien de secret !
Mais ce besoin de persévérance doit être précédé de bienveillance.
Lorsque vous commencez quelque chose, cela ne sera pas réussi du premier coup, cela ne marchera peut-être pas, cela ne vous donnera pas l'occasion de briller, pas tout de suite.
Donnez-vous le bénéfice du doute. Regardez vos efforts avec bienveillance. Votre stress avec tendresse et votre frustration avec délicatesse !
Vous avez le courage de vous lancer dans quelque chose d'inconnu et de nouveau. Donnez-vous tout le crédit que cela requiert.

De là, vous pourrez persévérer !

lundi 25 janvier 2016

Le oui du clown...

Pour avoir longtemps pratiqué le clown, il est une chose sans lequel rien ne pourrait se produire sur le plateau et c'est le oui ! Le clown doit toujours dire oui, même lorsqu'il dit non et ce oui doit être franc, massif, entier. "Oui, je suis là et je suis prêt à aller là où ton invitation me propose d'aller."
Combien de fois dans la vie reçoit-on ce genre de réponse ? Combien de fois l'avez vous entendu après avoir proposé à quelqu'un de se plonger dans votre nouveau projet, de participer à votre aventure, de vous suivre, de s'engager…
Le oui massif, le oui du clown est quelque chose de rare. Cela ne veut pas dire qu'il n'existe pas.
Bien sûr, il est une chose qui aide pour l'obtenir : la confiance.
Sur un plateau habité par des clowns, elle est totale. Nous sommes tous là, exposés sur une scène, nous n'avons pas grande idée de ce qui nous attend, ni de ce qui se passe… Nous n'avons que nous mêmes sur qui compter…

Dans la vie, vous obtiendrez plus facilement ces oui massifs si vous installez, dans le temps et avec patience : confiance et connivence…

vendredi 22 janvier 2016

Un monde de fous...

Je lis : la richesse des soixante-deux personnes les plus riches de notre planète correspond à celle des trois milliards cinq cents millions les plus pauvres.

Quelle est cette démence ?
Quel système sain aboutirait à un tel résultat ?
Quelle est cette démence absolue !?

La folie serait de penser qu'à faire toujours plus de la même chose, nous finirons par obtenir plus de justice, de paix, d'équité. 



"Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark."

jeudi 21 janvier 2016

Ce qui vaut un :D

Au moment d'écrire ces mots, je termine un vol de Paris à Dubai avec la compagnie Emirates.
Difficile de faire mieux. Un Airbus A380 flambant neuf avec, sans aucun doute toutes les options disponibles... Grands écrans confortables, son excellent, prises de courant, usb, Jack, un service adorable et attentionné, repas avec un choix de poisson ou de viande... Même le "sans gluten" était proposé . Ajouté à tout cela, un vol laminaire, sans une turbulence. Et si le départ fut retardé de 30 mn, causées par la nécessité de retirer le dépôt de glace formé sur les ailes, l'avion s'est posé à Dubai à l'heure prévue, à la minute.  Plus encore, sensation étrange pour moi qui suis grand et qui subit l'avion, les genoux sous le menton, j'avais cette fois assez de place pour mes jambes sans avoir à soudoyer une hôtesse pour qu'elle me donne une place où je puisse me déplier... Rien n'est venu troubler ce qui se pourrait qualifier d'expérience un rien magique. Si l'on y pense.
Pourtant, au moment où s'est affiché sur nos écrans la question : "Comment s'est passé ce vol ?", mon voisin n'a pas donné la meilleure note. Je l'ai vu cocher un :) un peu condescendant au lieu d'un :D ravi, généreux et reconnaissant...
Et je me demande : qu 'aurait-il fallu pour que cette personne accepte de donner la meilleure note possible ?!

Nous nous habituons à tout. Au confort. A la facilité. A l'aisance.
Et une fois habitué il nous est difficile de garder la conscience et la mesure de ce qui est là et de l'immense cadeau que cela représente. Alors nous faisons la fine bouche et cela ne nous grandit pas.

Bien sûr, voilà aussi quelque chose d'important à garder à l'esprit lorsque vous porterez votre produit sur le marché. Ne vous attendez pas à la moindre bienveillance. Un rien de cynisme n'a jamais tué personne !
Ils attendent une perfection qu'ils n'exigeraient sans doute pas pour eux-mêmes ! C'est ainsi !

mercredi 20 janvier 2016

David Bowie


David Bowie nous a quitté récemment. Il était un grand artiste. Il a eu plusieurs vies, toutes plus remplies les unes que les autres.
Que disait-il à propos de la réussite et de la façon de s'y prendre ?

"If you feel safe in the area you’re working in, you’re not working in the right area. Always go a little further into the water than you feel you’re capable of being in. Go a little bit out of your depth. And when you don’t feel that your feet are quite touching the bottom, you’re just about in the right place to do something exciting."


mardi 19 janvier 2016

18 minutes

Je viens de terminer la lecture d'un article fort intéressant dans le Monde magazine.
Il y est question du format des présentations et des prises de parole en entreprise et du fait que de plus en plus de dirigeants adoptent le format TED.
Ce format est maintenant bien connu de la plupart d'entre vous ! Une présentation de 18 minutes sur un sujet précis, peu ou pas de slides et beaucoup de narration ("storytelling" pour les passionnés de l'anglicisme)...
Bien sûr, je ne peux que me réjouir de cette prise de conscience. Même si, à l'évidence, un tel format ne conviendra pas systématiquement, il reste que ce sera toujours mieux que la présentation modèle "mort par PowerPoint".
Pour enfoncer le clou et donner encore un peu plus de poids à son argument, le journaliste ajoute en encadré la phrase suivante, qui ne figure pas dans l'article et dont on ne connaîtra donc pas l'auteur : " Pas la peine de gaspiller sa salive, de toute façon selon les neuropsychologues, au bout de 18 minutes on perd l'attention du public"...
Et là, force est de dire que c'est faux !
L'attention du public, comme je le dis et le répète est infinie ! Pourvu que vous soyez captivant et que vous vous mettiez authentiquement au service de votre auditoire.
In-fi-nie !

L'être humain est capable de se concentrer infiniment sur ce qui le passionne et 18 minutes sont une éternité lorsque l'ennui vient le saisir.

lundi 18 janvier 2016

Sortir au milieu de l'acte 2...

J'assiste à une représentation théâtrale. Le temps s'étire et il ne se passe pas grand chose sur le plateau. Dans ce ventre mou soudain, trois personnes décident de quitter la salle. Bruit de siège qui se rabattent, bruit de pas, de porte qui s'ouvre et se referme… Rumeur dans la salle…
Lorsque vous allez au théâtre, il vous paraîtrait presque normal de sortir si le spectacle ne vous convient pas. Ce sont pourtant de vrais êtres humains sur scène et il n'en est pas un qui ne soit conscient de ce qui est en train de se passer…
Faites moi plaisir, la prochaine fois que vous assistez à une présentation professionnelle ennuyeuse, faite de même : sortez ! Et que l'on entende les mêmes bruits de pas, les mêmes portes qui s'ouvrent et se ferment. Que ceux qui présentent prennent conscience de ce qui se passe, comme ces acteurs au théâtre et surtout, que cela les aide à changer ce qu'ils font !

Bien sûr, cela n'arrivera pas. On imagine mal quelqu'un quitter une réunion au motif qu'il s'ennuie. Il serait immédiatement pointé du doigt. Il est de bon ton de s'ennuyer en silence, parce que c'est ainsi ! Une présentation, une réunion, c'est ennuyeux  par nature.


Mais cela est faux et vous devriez sortir. Vous seriez certes pointé du doigt, mais au moins, les choses auraient une chance de bouger !

samedi 16 janvier 2016

Le choix de la formation

Être un grand orateur ou un présentateur en excellence est un choix. Ce n'est qu'un choix. Faire ce choix, c'est faire le choix de l'inconfort, du travail et de la responsabilité.
Le plus difficile pour vous, si vous décidiez de devenir un orateur remarquable sera de faire ce choix et de ne pas lâcher. Il va vous falloir vous former.

Parce que se former paie et vous auriez tort de sous estimer les bénéfices que procure la formation. Pourtant le calcul est simple : vous allez travailler près de 1900 heures (légales) cette année. Quelle pourcentage de ce temps allez-vous dédier à votre formation ?
La moyenne nationale est de… 1%, dans lequel se trouvent bien sûr toutes ces formations obligatoires dont personne ne veut, y compris ceux qui les subissent.
Considérez ceci : de combien de points devriez vous accroître ce pourcentage pour que vous deveniez meilleur à ce que vous faites de disons… 5%. Ou même 10% ! Cela exigerait de votre part de passer de 19h de formation à 190 heures annuelles et le retour sur investissement, l'amortissement de ce temps passé se ferait dans l'année.

Les personnes formées et conscientes de ce qu'elles font, sont meilleures chaque jour. Elles ne tombent plus dans les pièges dans lesquels tombent les débutants ou ceux qui ne bénéficient d'aucune formation parce que cela coûte cher ou qu'il est difficile de démontrer à court terme que cela marche. Les organisations qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, que leurs résultats mensuels considèrent que la formation n'a pas d'utilité parce que les collaborateurs ne seront pas plus attachés à l'entreprise une fois formés et qu'il serait absurde de former quelqu'un pour que d'autres en bénéficient…

Je ne connais personne qui nierait toutes ces évidence. Le problème pour vous est de prendre la mesure de vos besoins en formation et de prendre en main tout ce qui la concerne. Votre formation et votre développement individuel n'est plus de la responsabilité de votre hiérarchie, pour qui l'investissement est bien souvent douteux (à tort comme on l'a vu), mais de votre responsabilité et vous devez en faire une part centrale dans votre épanouissement.

J'ouvre aujourd'hui les inscriptions pour une session exceptionnelle du training "Captiver et Convaincre" qui aura lieu les 28 et 29 avril 2016 à Paris. Vous pourrez vous renseigner et vous inscrire ici.

Si vous êtes vraiment motivé pour que les choses changent pour vous cette année, ce pourrait bien être un premier pas déterminant.

jeudi 14 janvier 2016

Un CV, une lettre de motivation, un cartable, un costume...

Les étudiants que je rencontre se préparent à entrer dans la vie professionnelle exactement comme je m'y préparais il y a 25 ans.
Une lettre de motivation accompagnée d'un CV, sur ledit CV des références chronologiques et des exemples chiffrés ou mesurables de réalisations passées, des qualités ou des défauts mentionnés pour rassurer le recruteur sur une capacité forte d'adaptation - autrement dit la capacité à se fondre dans un moule, une façon d'agir rassurante pour l'entreprise recruteuse.
Si l'on considère combien le monde a changé depuis 25 ans, il y a quelque chose d'un peu à côté de la plaque.
Les entreprises qui recrutent et pour lesquelles il est valable de postuler se demandent d'abord si vous avez assez de passion en vous pour faire bouger ce qui est statique, pour emmener les sceptiques, pour convaincre les apathiques. Si vous disposez d'une expertise particulière, de celles qui ne soient pas partagées par des milliers, mais qui puissent vous donner un angle, un regard particulier sur le reste du monde. Si vous avez déjà pris le risque d'aller au devant de ce ou de ceux pour quoi ou pour qui vous avez de l'admiration. Ce que vous avez appris de cette quête ou de cette entrevue ! Ce que vous avez accompli de vous-même et par vous-même sans attendre que l'on vous le demande, parce que cela semblait juste, même si vous le nombre de vos années tient encore sur le nombre de doigts que compte votre corps tout entier.


Mais quelle école enseigne cela aujourd'hui ?

mercredi 13 janvier 2016

Ce que la mémoire ne produit pas...

La plupart des parents à qui je parle d'éducation sont souvent en désaccord avec moi lorsque j'affirme que toute mémorisation est inutile.
Pour beaucoup, la seule façon de savoir si un savoir est enregistré reste de s'assurer qu'il est su par coeur. Si c'est là, dans une case mémoire et qu'il est possible d'activer cette case mémoire au moment du test alors c'est que l'école a servi à quelque chose...
Bien sûr, personne ne se demande combien de temps cette case mémoire pourra être activée et si le fait d'avoir une information disponible en mémoire implique que cette information est comprise !

Nous demandons à nos enfants de mémoriser non pour leur permettre de comprendre, mais pour que nous puissions nous rassurer sur l'utilité du temps passé sur les bancs de l'école et la possibilité de mettre des notes.

Mémoriser ne veut pas dire comprendre ! Et comprendre, n'est-ce pas là ce pourquoi nous les envoyons à l'école ?

mardi 12 janvier 2016

1ère, 2ème... la lutte des classes !

Il y a un dicton : "C'est en comparant que l'on devient sensible".
Pourtant, prendre du temps à comparer ce qui est vôtre et ce qui ne l'est pas encore avec ce qui est à eux est du temps perdu.
Il n'y a pas grand chose à gagner à se demander comment vous pourriez avoir plus, si ce plus ne se défini que par rapport à ce qu'ont les autres. La comparaison est devenue une façon d'évaluer la réussite : si j'ai plus que mon voisin c'est donc que mon succès se peut mesurer - et pour cela je dois m'assurer que mon voisin détient moins que moi-même…

Il existe encore des wagons de première classe en dépit du terrible et ridicule anachronisme qu'ils représentent. Les wagons de deuxième classe de nos jours sont d'un niveau de confort qui surpasse largement les première classes des wagons d'antan. Mais les première classes subsistent pour rappeler à ceux qui font le choix d'y voyager qu'ils ont plus que ceux qui voyagent en deuxième. C'est moins du confort qu'un statut qu'ils achètent ! Comme cela nous perpétuons, de la façon la plus insidieuse qui soit, une culture de la comparaison et de la jalousie.
Il n'y a plus de première classes dans le métro parisien, pas plus que dans le métro de la plupart des grandes métropoles, parce que certains ont compris qu'il y avait quelque chose d'indigne et d'absurde à perpétuer ce système dans un mode de transport populaire.


Mon souhait serait qu'un jour nous sachions retenir une définition de la réussite qui soit respectueuse de tous.

lundi 11 janvier 2016

Avis à tous les conférenciers, les intervenants, les speakers...

Après une conversation avec ma compagne, professionnelle dans l'univers du "paramédical" et souvent sollicitée lors de colloques pour parler de son métier, j'ai eu l'idée et l'envie de rédiger ce billet à destination de certains de ses collègues et de tous les conférenciers, professionnels de tous bords et de toutes compétences à qui l'on demande de venir parler de leurs expertises pour que grandisse le monde...

Il est impossible de lire un texte et de donner l'impression à votre auditoire que vous êtes sincère. Lorsque vous lisez, tout change : votre posture, votre comportement, votre façon d'interagir. Votre auditoire le remarque et comme il sait faire la différence, il ne portera pas la même attention à ce que vous êtes en train d'exprimer. Lire n'est pas parler.
Ainsi, avant de donner votre prochaine conférence, de monter sur la tribune de votre prochain colloque, si vous souhaitez que cela marche, lire ne suffira pas.

Pour contourner cet obstacle, vous pouvez apprendre à lire comme vous parleriez. Vous y parviendrez peut-être, mais c'est improbable. Rares sont les acteurs qui apprécient cet exercice, bien peu s'en sortent bien lorsqu'une lecture leur est demandé et c'est pourtant leur métier...
Vous pouvez apprendre à parler sans avoir à lire. Vous maîtrisez ce dont vous allez parler. Il vous suffit de connaître suffisamment votre texte pour pouvoir vous en détacher et entrer de nouveau dans une relation de communication avec votre auditoire. Ce que les gens sont venus écouter, c'est vous et votre expérience, ce n'est pas une voix robotique, désincarnée et ennuyeuse. Les gens veulent voir, sentir, être touché par la ou le professionnel que vous êtes. Ils veulent l'être humain, avec tout ce que cela signifie de difficultés et de questionnements.

Une chose est sûre, si vous ne vous sentez pas d'aller dans cette direction, ne vous fatiguez pas à donner cette conférence. Il est inutile de faire quelque chose qui ne marche pas. Envoyez votre texte à tous les participants et épargnez leur temps et énergie.


dimanche 10 janvier 2016

Forfait ou temps passé ?

Pendant un temps, j'ai commercialisé la conception de sites internet. 
Des projets intéressants pour des entreprises en devenir ou d'autres désireuses de mieux se faire connaître. 
Un site Internet est vendu pour ce qu'il est, clé en main. Mes clients achetaient un site que je devais leur remettre, finalisé, à une date précise.
Passé le jour de la livraison, s'en suivait souvent une période d'ajustement... et c'est de cette période dont je voudrais parler, parce qu'elle m'a toujours parue difficile à gérer et à appréhender.
Un site Internet est un projet et il est vendu comme tel. Lorsque vous vendez un projet, vous pouvez le vendre de façon forfaitaire. 
Lorsque le projet est livré, les modifications, les rectifications, les changements ne font plus partie du projet, elles composent un autre projet pour lequel il est difficile de trouver une base forfaitaire et il devient nécessaire de facturer au temps passé !
Savoir quand et comment passer de cette base forfaitaire à une base horaire est assez ardu parce que les intérêts du client et les vôtres sont opposés... Mais il est évident que passé un certains temps, ou passé un certain nombre d'ajustements, la base de facturation doit changer...

vendredi 8 janvier 2016

Proches abysses

Vous nagez dans l'océan, votre perspective et votre nage changent-ils lorsque que vous nagez à l'aplomb d'une fosse abyssale ou lorsque vous effleurez un banc de sable ?
Lorsque vous n'avez plus pied, vous n'avez plus pied... Qu'importe la distance à laquelle se trouve le fond, il faut nager !

jeudi 7 janvier 2016

LA citation ?

Je tombe sur cette citation.
Vous en lisez des centaines. Elles sont toutes inspirantes et donnent parfois de trouver la force de modifier un comportement qui ne convient pas.

Celle-ci pourrait être la mère de toutes les citations ! Tant elle est juste. Tant l'appliquer peut radicalement transformer votre vie, la vie de vos proches et celles des générations qui vous suivront !

Je crois que s'il est un secret pour une vie plus épanouie, plus riche, plus large, il est tout entier contenu dans ces quelques lignes de Camus, inspirées par René Char...

(Merci à Véronic)





mercredi 6 janvier 2016

Où mène une bonne idée ?...

Pas bien loin !
Bien sûr, sans elle, pas de démarrage… mais à elle seule, pas grand chose.
Il est sidérant de constater combien d'organisations et de projets sont porteurs d'idées formidables, dont certaines pourraient changer le monde et qui ne verront jamais le jour, ne toucheront jamais un public aussi large qu'il aurait été possible.
Parce qu'une idée n'est rien sans persévérance, sans patience, sans acharnement, sans équipe, sans routine, sans passion…

Il est probable que vous ayez déjà trouvé votre bonne idée, développé le bon produit… Il ne vous reste plus qu'à vous y mettre. Et si cela ne marche pas, il est aussi probable que votre idée de départ n'y est pour rien, mais tout le reste, tout ce reste qui n'a rien de formidable, de magique ou de sidérant, mais qui fait toute la différence.

mardi 5 janvier 2016

De l'impossibilité d'être "ici et maintenant"...

La nature s'est préoccupée de créer un organe aussi complexe que le cerveau avec pour objectif de gérer et de maîtriser le mouvement. La complexité d'un seul et simple pas humain est tout simplement renversante : équilibre, angles, forces, gestion de l'environnement… tout y est…
Puis, nous avons "hacké" cet organe et avons commencé à l'utiliser pour notre propre avantage.
Le premier de ces avantages : anticiper.
Parce que nous avions besoin de survivre, le premier détournement que nous avons fait opérer à notre cerveau est de lui donner la capacité d'anticiper. De voir venir. Prédateur, famine, problème.
Pour que cette capacité nous soit donnée, il a fallu créer la pensée. Sans pensée, pas d'anticipation. La pensée est venue de notre besoin d'anticiper sur le danger pour mieux survivre. Nous pensons, donc nous anticipons !
Pour cela, lorsqu'on vous dit que le secret du bonheur est de se trouver "ici et maintenant"… c'est vouloir aller contre nature, parce que votre cerveau ne sait pas faire…
Sauf lorsque vous êtes en relation avec autrui. La relation exige toutes vos ressources parce que c'est le "hacking" suprême que nous avons opéré sur notre cerveau, celui de nous permettre de devenir des êtres sociaux.

La relation, la communication est la meilleure manière d'être "ici et maintenant". Autant en maîtriser les codes et faire en sorte que cette communication soit de qualité et bénéfique.

lundi 4 janvier 2016

Les bonnes... résolutions...

Il est vrai : les australopithèques mangeaient bio, ne fumaient pas, ne buvaient pas, pratiquaient une activité sportive quotidienne pour se nourrir et… mouraient à 20 ans.
Alors à quoi bon ?
Autant faire confiance à la médecine pour rattraper des années d'inconscience et d'insouciance…
Mais il ne s'agit pas de vivre vieux… Et tout ce que vous pourrez pour votre bien-être, ce ne sera pas avec votre longévité en ligne de mire.
Il s'agit de vivre mieux…
Et il est vrai que l'on vit mieux lorsqu'on ne fume pas, lorsqu'on boit modérément et lorsqu'on pratique une activité sportive régulière.
Ce vivre mieux ouvre ensuite des perspectives surprenantes…

Et la surprise est le sel de la vie ! Le seul.

samedi 2 janvier 2016

La loi du marché...

J'ai de mes amis quelqu'un qui rame. Il s'agit de quelqu'un de remarquablement intelligent, de pertinent dans tous ce  que nous faisons ensemble, quelqu'un qui pourrait apporter énormément et à la société et à ceux qui l'entourent, pourtant, le marché du travail, pour mille et une raison ne veut pas de lui. Il cherche un emploi et il n'en trouve pas. Le marché le juge trop ceci et trop cela et parce que le marché le rejette, tout ce que cet homme fort, bon et attachant a à offrir est gâché, gaspillé et oublié.
Je suis de ceux qui pensent qu'il est temps de questionner cette notion de marché du travail et d'interroger les mécanismes de notre subsistance.
Faut-il en passer par un système terrifiant et castrateur comme celui qui est le nôtre aujourd'hui. Faut-il que nous supportions encore toute la violence qu'il engendre par crainte du chômage, de la stagnation, de la marginalisation ? Faut-il que nous considérions encore longtemps qu'il est normal et naturel que chaque année 3 millions de françaises et de français s'estiment en risque de  "burn-out ? Je connais trois personnes de mon entourage proche qui ont connu ce désastre. C'est énorme et inquiétant.
Le marché et ceux qui l'activent, le maîtrisent et le font prospérer pourrait évoluer vers un peu plus de bienveillance et d'empathie.
Il devient important de questionner les nombreuses croyances que "le marché" tente d'imposer pour que les individus deviennent des maillons d'un système qui leur convient, des pièces aisément remplaçables, des éléments de processus reproductibles à l'envie.

Il est peut-être temps de questionner ces lois, qui sont les nôtres, et le bien et le mal qu'elles nous font. Les lois se changent. Les marchés se transforment.