Montréal, récemment,
se posait la question de remplacer certaines bordures de trottoirs par des bac
fleuris, comme c'était le cas il y a quelques années.
Les équipes de la
mairie s'inquiètent. L'entretien de ces bacs représentent une somme conséquente à
l'année. Une somme qu'il va falloir compenser : sur le budget de
l'éducation, celui des bibliothèques ?
Un conseiller municipal propose
de créer les bacs, d'enlever un peu de ce béton et dans la terre fraîche de mettre
des pancartes : "jardinez-moi !" - "Fleurissez-moi !".
Et ça marche !
Les bacs sont
fleuris par les habitants du quartier.
L'entretien ne coûte
rien ; le budget de la bibliothèque n'a pas à souffrir.
Il y a moins de
béton.
Mieux, une saine
compétition s'est installée entre "jardiniers" et les bacs ne sont pas seulement
fleuris, ils deviennent de l'art !
La ville est à nous
!
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