lundi 21 décembre 2015

Histoires et faits...

Je le dis souvent, il y a d'abord une histoire. Cette histoire est là pour adresser le cerveau de la façon la plus naturelle possible. Notre cerveau est formaté pour processer l'information sans aucun effort lorsque celle-ci est transmise sous une forme narrative. C'est ainsi qu'il fonctionne, inutile de le solliciter autrement. Tout comme on ne met pas du carburant diesel dans un moteur à essence.
Puis il y a les faits. Pour rendre compte des faits, il vous faut une histoire. Mais pour rendre compte des faits avec sincérité, cette histoire doit partir des faits. Si vous commencer par l'histoire puis tentez d'arranger les faits de façon à ce que ceux-ci correspondent à votre histoire, vous jouez un jeu dangereux.
Bien souvent, il est plus aisé de demander : "Quelle est l'histoire ?" et de s'en faire l'écho, sans aller vérifier quels sont les faits qui en sont à l'origine. L'histoire est séduisante, tout le monde la raconte de la même façon, elle correspond à ce que votre auditoire veut entendre…
Méfiance.
Entendez l'histoire, vérifiez que cette histoire est en ligne avec les faits et transmettez ce qu'il vous semble juste de transmettre.
Une histoire n'a pas besoin d'être vraie pourvu qu'elle joue son rôle : adresser le cerveau de la bonne manière.

Les faits sont les faits. Ils ne mentent jamais. Ils sont ce qu'ils sont.

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