vendredi 30 octobre 2015

Se tourner vers l'intention plutôt que vers les mots...

La communication humaine est quelque chose de complexe. Se faire comprendre est peut être la chose la plus difficile à laquelle vous puissiez être confronté dans votre pratique, votre métier ou plus simplement, votre vie !
Les malentendus, les mésinterprétations, sont fréquents. Dans le doute, si vous ne parvenez pas à vous assurer du bien fondé de ce qui vous a été communiqué, si vous ressentez un sentiment d'injustice ou d'inadéquation, de décalage mon conseil est de vous tourner vers l'intention de l'auteur. Si cette intention est de vous nuire ou de vous diminuer, alors il vous faudra sans doute aller à la confrontation. En revanche, s'il vous apparaît que l'intention n'est pas négative, mais qu'il puisse s'agir d'une mésentente, de deux interprétations différentes de la même situation, peut être ne devriez-vous pas remettre en question une relation qui compte ou a compté pour vous et sur laquelle vous pourriez continuer de bâtir. Une amitié vaut plus qu'un malentendu…

C'est l'intention qui fait le message, et non les mots qui la porte - qui eux sont sujet à interprétation.

jeudi 29 octobre 2015

Ce que les photographes ont compris qui pourrait vous aider à mieux communiquer...

Si vous prenez rendez-vous avec un photographe pour faire des portraits de votre belle personne et qu'après une séance de deux heures, vous ne trouvez aucune épreuve qui ne vous donne satisfaction, qui allez-vous blâmer ? Vous-même, parce que vous n'êtes décidément pas photogénique ou le photographe, parce qu'il n'aura pas fait son métier correctement ?
Le photographe, cela va de soit et vous aurez raison…
Pour un photographe, quel que soit le physique ou l'attitude de la personne qu'il a en face de lui, il sait que la responsabilité de la séance repose entièrement sur ses épaules et pour cela il a intérêt à faire en sorte que vous donniez le meilleur de vous même…
Que fait le photographe ? Pendant deux heures, il ne fait que valoriser son modèle… Jamais de critique, jamais de remarque négative, rien qui ne puisse diminuer l'énergie de la session !
À la fin des deux heures, le modèle et le photographe sont épuisés. L'un sait qu'il y a dans la boîte au moins deux bon clichés et l'autre est persuadé d'avoir fait le job…
Les photographes savent ce qui marchent, parce que leur carrière en dépend…

Si votre carrière ne dépend pas de la qualité du travail de vos collaborateurs, elle peut au moins lui donner un bon coup de fouet !

mercredi 28 octobre 2015

Écrit et ferme la...

L'important est d'être là, de produire, tous les jours, quelles que soient vos circonstances ou les excuses que vous aimeriez vous servir pour ne pas avoir à livrer votre travail.
Pour un écrivain, pour un musicien, l'important n'est pas l'œuvre majeure dont tout le monde reconnaîtra le talent, la puissance ou la maestria… L'important, ce sont toutes ces heures passées à écrire, composer, rédiger de la m… Parce que lorsque vous vous êtes mis en route vers l'orateur que vous souhaitez devenir, ou l'artiste que vous vous rêveriez d'être, il était évident qu'il y aurait des jours sans, des moments de doute.
Seule la persistance peut vous garantir que l'inspiration reviendra, que votre art verra le jour.  C'est cet engagement à produire, à faire, à transpirer qui fait l'artiste. Qu'importe si personne ne vous reconnaît cet effort, si personne n'en perçoit l'importance ou la qualité. Seul importe que vous soyez là, devant votre table de travail à faire ce que vous devez faire. Votre art.

Vous voulez écrire, composer, créer… alors écrivez, composez,  tous les jours, sans vous poser de question, et fermez-la !

mardi 27 octobre 2015

Majuscules...

Aux grandes heures de l'imprimerie, il était impossible, physiquement impossible, d'accentuer les majuscules. Cela ne rentrait pas dans les cases, littéralement !
Aujourd'hui, à moins de participer à la fabrication d'un livre de papier selon les us anciens et les coutumes d'antan, il n'y a plus aucune raison pour ne pas habiller les A et les U ou les O de leurs atours accentuant… lorsqu'ils sont en majuscule.

À bon entendeur…

lundi 26 octobre 2015

La puissance de la croyance...

Il est possible de faire des millions, voire des milliards sur de simples croyances...
Exemple : l'industrie de l'eau en bouteille. Leur job n'est pas de récolter puis de conditionner avant de la vendre, l'eau que nous offre généreusement la nature, mais de faire en sorte que vous continuiez de croire que l'eau du robinet est impropre à la consommation. Que vous continuiez de croire à ce qui, quel que soit le bout par lequel on le prend, n'est qu'un mensonge.
Cependant, si vous croyez que cela est vrai, cela le devient et il est alors très compliqué de vous convaincre du contraire. L'eau du robinet est parfaitement pure et potable, peut être même plus que certaines eaux en bouteille. Comme beaucoup de parisien, je bois de l'eau du robinet tous les jours et je me porte bien.
Dans cet exemple, l'exploitation de vos croyances se fait à votre désavantage. Vous payez l'eau en bouteille près de 1000 (millle !) fois plus cher que l'eau du robinet et cela sans aucun bénéfice réel pour vous… Cette arnaque est faite à votre cœur consentant, parce que vous en avez fait le choix, parce que l'histoire de l'eau du robinet et de l'eau en bouteille qui ne se valent pas est une histoire que vous avez décidé de croire - ou pas ! La vérité des tests, des faits, ne vous amènerait sans doute pas à changer d'avis et à modifier votre comportement, parce que cette histoire est celle que vous choisissez de croire. 


Si cela marche pour l'eau, cela marche pour tout le reste. Cela peut aussi devenir un formidable levier pour vos futurs succès.

vendredi 23 octobre 2015

Éloge de la méthode...

Les pros ont une méthode. Les pros transforment leur pratique en processus et la répétition de ces processus permet l'excellence. Il y a beaucoup de sens à agir ainsi : à force de répétitions, se détachent des passages obligés, des formes systématiques, des actions nécessaires au succès. Une fois identifiées, il n'y a plus qu'à renouveler ce qui marche. Éliminer ce qui ne marche pas.
Pour réussir vos présentations, il existe une méthode. Une méthode qui vous permettra d'organiser les arguments, les données importantes, les diverses variables et les savoir-faire à utiliser au bon moment… À force de pratiquer cette méthode, avec constance et persévérance , vous serez de plus en plus en terrain familier. Il vous apparaîtra rapidement que telle ou telle situation n'est pas si différente de telle autre déjà croisée auparavant. C'est l'avantage de la méthode. Il est possible de bâtir, de construire, de devenir compétent de façon concrète.
Je tiens une telle méthode à votre disposition. Pour la plupart d'entre vous, les présentations tiennent plus du jeu de roulette russe alors que c'est de chirurgie dont il pourrait être question…

jeudi 22 octobre 2015

Dans le creux du bol...

Pour illustrer ce qui fait la différence entre l'art et l'artisanat j'utilise souvent l'image du bol.
Créer un bol, fabriquer un objet contenant fut l'une des première fabrication de l'être humain. De l'artisanat.
C'est lorsqu'à propos de cet objet quelqu'un s'est pris de penser : et si je gravais des formes, creusais des sillons pour montrer au reste du monde ce que je pense, ce que je trouve beau… Ce faisant, ces premiers artistes se sont exposés à la critique, au jugement... Et l'art est né.
C'est peut-être pour cette raison que je suis passionné de céramique et particulièrement de bols. Il y a dans la simplicité de cet objet et le support qu'il offre aux artistes quelque chose de grandiose et d'émouvant.
Je vous recommande donc deux de mes céramistes favoris. Il est facile de se laisser toucher par ce qu'ils créent.

Thierry Luang Rath : http://www.thierryluangrath.fr/
Manon Clouzeau : http://manonclouzeau.com/

mercredi 21 octobre 2015

Dans l'ombre...

Nous organisons régulièrement des sessions intra entreprises. Au moment de décider des dates de l'une d'elle, nous réalisons que ne participeront que trois personnes. La personne responsable me dit que c'est mieux ainsi, que ces trois personnes pourront ainsi pratiquer à l'abri des regards pour ensuite se lancer…
Il est peut-être tentant de se cacher pour pratiquer et pour répéter, de se mettre à l'abri de son public pour plus tard faire le grand saut… Le problème avec les présentations, c'est qu'elles ne se passent jamais dans l'ombre, lorsque vous êtes seul. Une présentation, c'est nécessairement une performance face à un public. Une présentation, c'est avant tout être exposé au regard des autres !

Vous entraîner et répéter est important, mais le plus important pour vous, c'est de pratiquer devant votre auditoire, face à votre public.

mardi 20 octobre 2015

D'abord les ingrédients !

Tout bon cuisinier vous le dira, vous pouvez disposer de la meilleur casserole disponible, du couteau le plus affûté, des meilleurs commis et même du meilleur chef de la planète, si  les ingrédients, si les produits ne sont pas à la hauteur,  vous n'avez aucune chance de réaliser un grand plat.
De la qualité de la matière première dépend la qualité du produit fini.
De la même manière, vous pourriez acheter la meilleure machine à café, et ceux qui prennent du café dans les bars parisiens sauront de quoi je parle, si le café lui-même, les graines, la torréfaction n'est pas à la hauteur, vous obtiendrez ce jus de chaussette auquel je ne me suis jamais habitué...
Tout dépend de la qualité des ingrédients de base.
Il en va de même dans les organisations.
Ce sont les collaborateurs qui font la qualité de votre organisation et non les process, les références, l'image ou encore  le site web…
Et pourtant, combien de millions d'euros sont investis sur ces derniers alors qu'au même moment  le recrutement est  délaissé, pour ne pas dire sabré sous des prétexte de crise, de budget ou de restructuration....

De plus, il est un avantage avec cette "matière première" des organisations, c'est qu'elle peut encore devenir meilleure, grâce à la formation.
Mais une fois encore, on en fait le parent pauvre... Alors qu'il pourrait bien souvent transcender la recette que vous proposez à vos clients.

lundi 19 octobre 2015

Pour celui qui fait le choix de sortir…

J'animais récemment une formation / conférence devant 65 personnes. 
Au matin du deuxième jour, l'un d'entre eux sort de la salle… On me rapporte ses commentaires : "il vient de dire que c'est ennuyeux, qu'il est lui même formateur et que cela ne le concerne pas ! - Qu'est-ce que nous allons faire !?".
Rien.
Je ne vois aucun problème à ce qu'une ou deux personnes sur un total de 65 personnes trouve que ce que j'ai à leur offrir soit ennuyeux. Je ne cherche pas particulièrement de raison, parce qu'il n'y en a pas. Ce que je fais n'est pas pour tout le monde et cela se traduit parfois par ce genre de réaction. Je ne perds pas de temps à vouloir que cela change et, surtout, je ne prends pas le risque de perdre les 64 autres pour le ou la récupérer. Si quelqu'un choisit de ne pas écouter, de bouder, de ne pas prendre ce que j'ai à donner, cela me va - aussi longtemps que ceux-là ne viennent pas troubler la concentration et l'attention du reste du groupe. Ce qui n'était pas le cas ici.

À tenter de vouloir convaincre tout le monde, vous prenez de gros risques. Conservez vos standards aussi haut qu'il est possible et si vous en perdez un ou deux, ne vous en inquiétez pas trop.

L'histoire ne s'arrête pas là : à la fin de la session, soit à la fin du troisième jour, cette même personne vient me voir et me fait cadeau de ce feedback magnifique et me dit "ne revenez jamais à la comédie ou à votre carrière d'acteur, ce que vous faites est bien trop précieux !"... 

Rien n'est jamais ce qu'il paraît être... Jamais !

vendredi 16 octobre 2015

Mauvais process...

La plupart des entreprises dans lesquelles j'ai travaillé avaient un règlement intérieur.
Une fois embauché, il devenait très rapidement évident que la société qui venait de me confier une mission n'avait pas tout à fait confiance en moi.
La plupart de ces mêmes entreprises avaient mis en place des systèmes de surveillance et de reporting afin de s'assurer que les collaborateurs, quels qu'ils soient, ne puissent causer de tort aux seuls personnages importants : les clients.
Pourquoi alors ne pas s'appliquer à embaucher des gens qui rendent ces règlements et ces process absurdes.

Plutôt que d'embaucher à moindre coût et de se protéger ensuite d'un virus que l'on s'est soi même inoculé !

jeudi 15 octobre 2015

Vivant !

J'animais hier une session devant de jeunes étudiants. Je parle d'obéissance, de système, d'avenir... Comme je l'ai fait des centaines de fois... Et puis, comme à chaque fois je m'enflamme ! Cela devient personnel !
Je me sens vivant. Pendant un bref instant, je me regarde m'agiter à tenter de convaincre ces jeunes adultes d'enrichir leur vision du monde et je pense : on dirait que je dis tout ça pour la première fois !
C'est cela. Je fais ce que je dois faire. Il n'y a pas de fatigue, pas d'usure, pas de cynisme.
C'est le même sentiment lorsqu'encore acteur, je rentrais sur scène. Lorsque je sors ma guitare.
L'art est ce que nous faisons lorsque nous sommes vivants. Réellement.

Il n'y a qu'une alternative à "être vivant". Elle n'est pas réjouissante.

mercredi 14 octobre 2015

Risqué ou... ?


L'alternative au fait que chacune de vos présentations doit représenter un risque pour vous est d'être ennuyeux. 

mardi 13 octobre 2015

Universel ?

Le critique, celui qui critique, pense que sa façon de voir le monde et donc votre travail est universelle.
C'est faux.
Une critique restera toujours l'expression d'un regard spécifique, celle d'un individu.
Le fait que cet individu se leurre sur la portée de son goût, de ses expériences, de ses affinités ne doit en rien affecter votre travail.

Seuls comptent ceux vers qui vous tendez votre art. Cette connexion que vous vous appliquez à créer.

lundi 12 octobre 2015

Voir

Le premier pas vers plus de conscience : voir. Apprendre à voir les choses comme elles sont et non comme vous pensez / croyez qu'elles sont.
Tout ce qui vous entoure, objets, individus... portent leur histoire, leur part de fantasme, ce filtre qui vous fait voir le monde comme personne d'autre.
Cette vision, ce filtre déformant , s'il ne vous aide pas, s'il ne vous permet pas d'avancer, il vous appartient de le changer, de le questionner.

Voir le monde comme il est.

vendredi 9 octobre 2015

(Very) bad design (again)

J'écris ce billet depuis la place 38D d'un Airbus A330 de la compagnie Egyptair.
Une place au centre de l'avion, l'une de celles pour lesquelles vous n'avez pas de siège devant vous. Pour cette raison, l'écran affecté à ces sièges est replié dans l'accoudoir.
Après avoir déployé le mien, il m'a fallu près de 10 mn de recherche pour ne pas trouver où introduire la prise jack des écouteurs !
Bien sûr, à la face des tourments de ce monde, c'est peu de chose, mais enfin... Devinez où ce trouve le précieux orifice ! Sous le siège ! Dans un endroit où il est littéralement introuvable !
Qu'un ingénieur (toute une équipe d'ingénieurs ?), de notre siècle, se soit à ce point moqué de l'évident "désarrois" des passagers devant occuper ces places me laisse perplexe.
C'est exactement cela que je vous souhaite d'éviter. Ne jamais vous dire "et alors ?!... Ils demanderont au personnels de bord ! Ce n'est pas mon problème !"
Il y a sûrement une bonne raison à cette idiotie ; il y a toujours une bonne raison pour ne pas s'appliquer, lâcher, renoncer, abandonner...

Pour la fin de ce vol, il me reste à espérer que le reste de l'avion n'est pas conçu de la même manière... Que les ingénieurs affectés à la conception du système d'écrans n'aient jamais eu accès aux systèmes gouvernant le vol de l'avion !


L'histoire que me raconte cette prise introuvable n'est pas rassurante !...

jeudi 8 octobre 2015

Le coaching marche-t-il ?

Je coach, j'ai coaché des dizaines de personnes.
Les résultats furent divers. Pour certains, un vrai démarrage et pour d'autres... Rien !
Tous ceux pour qui cela a fonctionné, pour qui nos sessions de coaching se sont avérées utiles, avaient, avant même que nous ne commencions, le désir de changer, de faire autrement, de s'exposer à quelque chose de nouveau. Ce faisant, ils acceptaient la possibilité de commencer par être moins bon, de se tromper, d'avoir le sentiment de reculer. Un sentiment désagréable.
Les autres cherchaient un raccourci, une autre façon de faire qui ne demanderait pas d'effort.
C'est votre volonté de changement qui fera le succès de votre coaching.

En cas de succès, comme en cas d'échec, vous en porterez tout le crédit ! Le coach n'est là que pour vous aider à trouver en vous le courage et la force de changer.

mercredi 7 octobre 2015

1515… Marignan !

Vous savez tous qu'un beau jour de l'année 1515, François 1er a remporté la bataille de Marignan. Vous le savez parce que notre système éducatif vous a demandé de mémoriser cette date et qu'elle est restée là.
Ce que vous ne savez pas, c'est ce qui s'est réellement passé ce jour là. Ce que vous ne savez pas, c'est pourquoi cette bataille a eu lieu. Qui en était les protagonistes. Combien d'individus n'en sont pas revenus. Ce que vous ne savez pas, ce sont les conséquences de cette bataille…
Vous ne le savez pas, pas plus que vos enfants, parce que notre système d'éducation se moque de votre point de vue, de votre opinion sur l'Histoire, et ne s'intéresse au fond qu'à votre capacité à mémoriser des dates…
Mémoriser.
Aujourd'hui, il est clair qu'il est devenu totalement inutile de mémoriser quoique ce soit. Tout ce que nous pouvons mémoriser est à notre disposition à n'importe quel moment sur n'importe lequel des 7 écrans dont dispose en moyenne les familles d'Île de France… Mémoriser est absurde et ne rend pas plus intelligent, pas plus agile… et ne rend en tout cas pas ce savoir plus disponible. Nous sommes ébahis par ces gens que nous disons cultivés parce qu'ils ont mémorisés des dates et des événements, mais ce n'est pas cela la vraie culture et la vraie intelligence ! Savoir pourquoi et avoir un point de vue sur les choses, c'est cela être intelligent…
Mais allez mettre une note là-dessus, allez faire un test, allez faire une moyenne…
Avant de tout changer, on pourrait commencer par dire : "plus jamais de mémorisation à l'école…" et ce serait un grand pas, pas bien compliqué, vers un meilleur système.


Et pour ne pas vous laisser dans l'ignorance, ce qui serait cruel de ma part, voici de quoi il fut question, un beau jour de 1515, dans les environs de Milan, à Marignan

mardi 6 octobre 2015

Ce qu'ils pensent de vous…

Si vous êtes suffisamment attentif et concentré, si vous y mettez suffisamment d'effort, vous devriez parvenir à avoir une bonne représentation de ce qu'ils pensent de vous, de ce qu'ils disent de vous lorsqu'ils se retrouvent à la machine à café. Si vous êtes un manager, vous pourriez considérer que cela fait partie de votre job. Quelle image ont de vous vos équipes et comment, améliorant cette image, vous deviendrez un meilleur manager.
Perte de temps.
À tenter de savoir, vous allez vous transformer en espion à la petite semaine…
La seule chose qui importe, c'est ce qu'ils font.
Ils peuvent bien penser ce qu'ils veulent… Ce qu'ils pensent change d'ailleurs plusieurs fois par jour sans qu'ils ne sachent trop pourquoi eux-mêmes. Ce qu'ils font en revanche les engage, les mobilise et demande leur attention. Bien plus intéressant pour vous !
Changer ce qu'ils font plutôt que de vous atteler à savoir ce qu'ils pensent !

Au passage, si l'objet de la prochaine "étude d'opinion" n'est que de savoir ce qu'ils pensent, quelle en est la réelle utilité ?

lundi 5 octobre 2015

De l'art, du cochon, du travail…

L'artiste n'est concerné que par une chose : faire plus, produire plus de chansons, offrir plus de compositions, multiplier les liens, les connexions, les contacts, plus de concerts, entrer en relation avec toujours plus de gens, de fans…
Le travailleur est obsédé par l'heure à laquelle il va terminer, par les jours de RTT, par les acquis, par faire moins, parfois plus, mais rarement sur le long terme, ce serait se moquer de lui, faire le minimum pour ne pas se mettre en danger, ne pas perdre, ne pas avoir l'air ridicule…
Vous êtes dans votre art quand vous êtes portés à faire plus, naturellement, sans vous questionner. Sans effort.
Vous êtes dans le travail lorsque vous souhaiteriez qu'il y en ait moins, lorsque vous comptez les heures. Dans l'effort.

Quant au cochon…

vendredi 2 octobre 2015

Attitudes - Aptitudes...

Je l'entends sans arrêt : "je ne suis pas né curieux.", "si seulement j'étais plus passionné, plus enthousiaste !" ou "je n'arrive pas à rester concentré plus de 10 minutes sur un sujet...", "je ne reste pas motivé très longtemps, j'ai besoin de changer..." et des dizaines d'autres assertions de même nature qui ont toutes à voir avec votre attitude face à diverses situations de la vie.
Ces attitudes ne sont pas offertes à la naissance, pas plus qu'elles ne vous sont nécessairement transmises par vos parents ou vos enseignants ! Ces attitudes, ces façons de réagir et de vous mettre en mouvement et d'y rester sont des aptitudes. Ce qui veut dire que vous pouvez les acquérir, les changer, les amplifier. Vous pouvez devenir curieux si vous ne vous sentez pas l'être assez. Vous pouvez devenir passionné, enthousiaste, concentré, motivé... parce que cela s'apprend.

jeudi 1 octobre 2015

pp... t ?...

Je me suis souvent demandé pourquoi l'abréviation de PowerPoint était "ppt"... Il y a là un "t" dont je ne comprenais pas l'utilité.
Je viens de la découvrir à la lecture d'un article sur le web...
PowerPointTerrorists !
Tant il est vrai que les PowerPoint font régner la terreur sur la chose la plus naturelle au monde : interagir avec les autres, communiquer, échanger, inspirer.