jeudi 23 avril 2015

Timbuktu...

Je rêverais de vivre dans un pays qui remettrait au film « Timbuktu » le prix du meilleur film de l’année, que ce soit un Oscar, un César ou encore un Lion. Cela voudrait dire que ceux d’entre nous qui racontent, ceux qui nous amusent, ceux-là nous parlent aussi du monde tel qu’il est, et non pas tel que nous souhaiterions qu’il soit. Cela voudrait dire que nous avons assez de recul, en tant que civilisation pour entendre ce qui nous vient d’ailleurs et pour être sensible à ces désastres lointains et à leur époustouflante humanité. Cela voudrait dire que nous avons encore le goût du beau, de la différence, de l’empathie : cette formidable capacité à nous émouvoir des questionnements, des égarements, des doutes de nos frères humains. Cela voudrait dire que nous reconnaissons qu’il n’y a rien à gagner à tomber dans la caricature, le mépris, la violence, mais qu’il est possible de comprendre. Au moins de le vouloir. Je rêverais de vivre dans un pays où un tel film serait montré en exemple...

Mais, attendez...

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