vendredi 27 février 2015

Fabriquer de l'habitude...

Une fois encore, à quelques heures de prendre la parole, un jeune stagiaire vient me voir et me demande si je n’ai pas des conseils, des recommandations, des astuces pour ne pas avoir le trac, pour éviter de perdre ses moyens au moment le plus critique.
Je n’ai pas de truc parce qu’il n’y a pas de truc ! Tous ceux qui vous diront qu’il est possible de gommer le trac et de rester efficace sont des menteurs !
Les seuls moyens que donne la nature et le bon sens pour maîtriser le trac sont la respiration et la préparation. Il n’y en a pas d’autres, il n’y en aura jamais d’autre et il va falloir que vous vous y fassiez.
Les plus grands professionnels sont sujets au trac. Plus que vous. Ils sont sujets au trac au quotidien. Les chirurgiens, les sportifs, les comédiens, les stars, tous ces individus dont vous pensez qu’ils vous sont supérieurs parce qu’ils ont l’air de rien, de faire une promenade au parc, de se balader, ont le trac. C’est humain. Mais ces gens-là préparent comme vous n’avez jamais préparé ! Ils préparent tellement que si vous prépariez autant qu’eux... vous deviendrez une star ! Ils fabriquent de l’habitude. Ils font et refont jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus se tromper ou faire une erreur. Ce sont des professionnels de la performance. Vous pouvez faire ce qu’ils font. Facile.
Pour vous, cela veut dire ne pas attendre la dernière minute, préparer comme si votre vie en dépendait, respirer comme vous ne l’avez jamais envisagé, et vous verrez que vous et votre trac êtes capables de faire des merveilles. Vous sans votre trac n’êtes pas intéressant. Vous êtes devant votre téléviseur. 

jeudi 26 février 2015

Les artistes du quotidien...

Notre société sacralise les artistes. Une oeuvre de Picasso ou de Monet se vend, s'échange pour des sommes hors du raisonnable.
Il y a de multiples motifs à tout cela. Les artistes ont fait des choix que nous pensons être des choix hors du commun. Ils poussent loin les frontières de l'excellence et nous estimons que cela vaut ces sommes astronomiques. Il n'en est évidemment rien.
Je me souviens d'une conversation avec un jazzman, qui tenait à Lyon, un pub appelé "le bec de jazz". Django Dei. Il me disait que là d'où il venait, en Afrique, la plupart des artistes ne disposaient pas de ce statut d'individus hors du commun. Qu'ils étaient vus comme des professionnels comme les autres. Pas de stars, pas de star system. Juste des femmes et des hommes appliqués à donner le meilleur d'eux-mêmes, à changer les choses par ce qu'ils disent, chantent, expriment...
Nous sommes tous ces artistes là. Un artiste n'est pas un individu hors du commun. Un artiste est un Homme appliqué au meilleur de lui-même et à dire ce qu'il voit, à avoir un point de vue.
Vous êtes des artistes. Il ne vous manque que de vivre en Afrique... 

mercredi 25 février 2015

mardi 24 février 2015

Jodo, Dune et Je suis Charlie...



Le film « Dune » que nous connaissons dont David Lynch est l’auteur n’aurait pas dû être tourné si celui que prévoyait de réaliser Alejandro Jodorowski l’avait été...

Au début des années 70, une formidable aventure artistique s’est déroulée dans l’indifférence générale. Par manque de moyen, le film sur lequel elle aurait dû aboutir n'a jamais vu le jour.
C’est dommage. L’univers délirant de cet artiste aurait sans doute mieux convenu à celui foisonnant de Frank Herbert. D’autant que Jodorowski s’était entouré d’esprits et d’intelligences prêtes à tous les risques et à toutes les audaces : Moebius, O’Bannon, Chris Foss, Geiger. Autant d’artistes mondialement connus aujourd’hui, mais qui à cette époque n’étaient que des inconnus... Et c’est précisément cette aventure avortée qui va leur donner l’occasion de se faire connaître. O’bannon écrira « Alien » et présentera Geiger à Ridley Scott et la science fiction aura pour finir son chef d’oeuvre cinématographique... Mais cette petit leçon d’histoire du cinéma a un autre objet.

La fin du film que souhaitait tourner Jodorowski était différente de celle du roman. Le personnage principal, Paul Atréides devait y mourir. Dans une séquence de fin, tous les autres personnages devaient prendre conscience de ce que Paul était maintenant en eux... et dire « Je suis Paul »...

Je me suis longtemps demandé pourquoi cette expression « Je suis Charlie » avait eu autant d’impact et pourquoi il fut si facile de s’y rallier. Cette anecdote nous donne un embryon d’explication. Les 12, au moment de leur mort, sont peut-être venus prendre place en chacun de nous. Ont-il réveillé en nous ce que nous avons d’audace, de courage, de culot, d’envie de prendre des risques.
S’ils sont là, qu'ils y restent ! Que ce réveil se poursuive. Etre Charlie, ce n’est pas que le dire... C’est le vivre.
Vous aurez beaucoup à gagner à rester Charlie le reste de votre vie !

lundi 23 février 2015

Et le César du plus mauvais remerciement...

J’ai assisté (partiellement) à la remise des Césars. Grande cérémonie du cinéma au cours de laquelle ses divers acteurs ont la possibilité de s’autocongratuler !
Pour beaucoup, c’est un moment important ! Etre nominé est un honneur. Pensez donc : faire partie pour l’année en cours des quelques 4 à 5 professionnels les plus en vue. Les places sont rares et elles sont chères...
Une fois nominé, vous avez - c’est mathématique - une chance sur quatre d’être vainqueur. C’est une bonne chance...
Alors pourquoi sont-ils si rare à avoir préparé le speech qu’ils vont devoir faire une fois élu ?! Voilà des professionnels du spectacle dont il n’est pas un seul qui sache se donner (et j’insiste sur ce mot) en spectacle au moment culminant de sa carrière. Voilà celui dont toute la profession affirme que c’est le meilleur et tout ce que celui là nous offre, ce sont ces hésitations, ces gloussements et ces pathétiques remerciements !
Au moment des honneurs comme au moment de rentrer sur scène ou sur le plateau : préparez ! Cette cérémonie devrait être une apothéose de talent... Cela ressemble à un défilé amateur !
Pour les plus superstitieux d’entre vous, si préparer et répéter un texte de victoire vous fait craindre de perdre, alors préparez aussi un texte en cas de défaite !

Vous montrerez ainsi le bon exemple !

vendredi 20 février 2015

Quand avez-vous commencé à avoir peur ?

Peur de montrer ce dont vous étiez capables, ce que vous aviez créé...
J’ai un souvenir assez précis de ce moment. J’ai 6 ans et je suis à l’école. On nous demande de colorier des triangles. Je décide de mettre des triangles de mon invention dans les triangles qui nous sont commandés. Je reçois ma première réprimande pour un acte de pure création. « Ah non, il ne faut pas ajouter de triangles ! ». Madame Verrier. Pourtant, une institutrice formidable !

Cette réprimande, une vétille me direz-vous. Je ne pense pas. L’école vous a appris à craindre votre créativité. Vous disposiez à la naissance d’un immense pouvoir créatif. Vous êtes tous nés avec l’envie, la curiosité, la soif d’apprendre qui caractérise l’humain. Vous avez ensuite appris à brider, tenir, rendre raisonnable tout ce potentiel. Vous avez appris à croire que vous n’étiez pas créatifs (combien de fois ai-je entendu cette phrase !).

Pour vous reconnecter à ces pouvoirs, qui fort heureusement ne sont qu’enfouis et n’ont pas disparu, il va vous falloir vous confronter à cette peur. Vous trouverez peut-être étonnant d’apprendre que cette même peur est soluble dans ce qui l’a créée. La peur ne peut s’épanouir si vous choisissez de créer. Vous ne pouvez pas avoir peur lorsque vous êtes dans le geste de créer.
Fernando Pesoa écrivait : « Agir, c’est se reposer ». Pour tout artiste, agir, c’est créer. Et la peur disparaît !

jeudi 19 février 2015

Tout est sous contrôle...

La plupart du temps, dans votre journée professionnelle, vous faites vos meilleures efforts pour être « en contrôle ». Vous ne voulez pas que l’on vous prenne pour moins que vous ne pensez être... Vous ne voulez pas avoir l’air ridicule. Vous vous assurez donc que tout est sous contrôle...
Le problème, c’est que la plupart des connexions humaines, des relations entre individus ne sont pas contrôlables. Deux individus qui contrôlent ce à quoi ils pensent, ce qu’ils donnent à voir, ne finiront pas échanger que des banalités, du déjà-vu, tout ce qui est sans risque...
Deux individus que se laissent aller à être qui ils sont et qui restent prêt à se montrer à l’autre dans toute leur vulnérabilité auront accès à leur créativité, à leurs émotions, et l’échange peut avoir lieu.

Restez vous-mêmes n’est pas une invitation au bien-être, c’est un prérequis à toute communication efficace, qui ne peut avoir lieu si vous ne prenez pas le risque de montrer un peu de vous-mêmes.

mercredi 18 février 2015

Moins de 100 abonnés ! Et c'est un succès !

J’ai jeté un coup d’oeil hier au nombre de personnes abonnées à ce blog.
Moins de 100.
C’est peu. Si vous considérez que le travail, l’art, que vous avez pour intention de donner, et de faire connaître autour de vous, doit l’être pour la masse, alors moins de 100 abonnés vous sembleront une pichenette sur le derrière d’un éléphant.
Votre problème (pas le mien), c’est que de nos jours, les grands nombres, la masse, tout cela ne fonctionne pas ! Il n’y a qu’à voir tous les efforts que font les spamers, les fishers et autre publicitaires pour tenter d’attirer votre attention. Ils échouent. Ils vont continuer échouer. Jusqu'à disparaître.
Je réussis.
Mes 100 abonnés m’ont déjà rapporté plus de clients que je n’en peux servir.
Ces 100 abonnés ont déjà parlé de moi à plus de 500 personnes qui sont venus au moins une fois visiter mon blog et je peux penser, rêver, qu’au moins une des ces personnes aura été inspiré par ce que j’ai écrit et aura créé quelque chose qu’elle n’aurait pas créé sans cela.
Ce n’est pas une affaire de nombres... C’est une affaire de lien. De regard.

Ces individus auxquels vous pensez pour réussir... Que devez vous faire pour un jour pouvoir les regarder dans les yeux et leur dire ce que vous avez à leur dire !

mardi 17 février 2015

Ceux que le succès surprend...

Un journaliste fait l'interview d'un jeune comique en pleine ascension !
Sa question : "Surpris de ce succès ?!"
La réponse : "Non ! Parce que ce n'est que du travail..."
Bonne réponse !
La tendance est de considérer que le succès est affaire de chance.
Il est affaire de travail.

Ceux qui réussissent sont rarement surpris de leur réussite. Ce sont ceux qui ne réussissent pas que cela surprend. Parce qu'ils n'ont aucune idée de ce que cela représente... Sinon, ils réussiraient ! 


lundi 16 février 2015

Vous n'êtes pas assez stressés !

Dans ce film d’Ethan Hawk qui va bientôt sortir et dont j’ai vu la bande annonce, cette séquence toute simple à propos du trac.
Alors qu’Ethan Hawk confie au pianiste Seymour Bernstein qu’il est sujet à un trac intense et paralysant avant chacune de ses performances, leur conversation conclut que la plupart des artistes ne sont pas suffisamment nerveux et stressés. Ils ne sont pas suffisamment investis de leur art et de cette immense responsabilité !
Le stress, le trac, la nervosité sont les signes de cette conscience. Pour qu’il se passe quelque chose, il faut aller au delà de ce qui est connu, de ce qui est habituel. Il s'agit de surfer une vague telle qu’il en existe peu. Une vague immense faite d’émotions, de regards, de liens... Une vague qu’il est impossible de prévoir, d’envisager et de contrôler.
Il serait impossible d’appréhender un tel geste sans la moindre anxiété...

Les grands comédiens sont stressés à l'extrême, chaque jour avant de monter sur scène. C'est l'une des raisons pour lesquelles ils nous fascinent !

Il ne tient qu'à vous de les imiter !


vendredi 13 février 2015

Mes tarifs...

J’étais il y a peu en rendez-vous commercial. Au moment de donner mes tarifs, on me demande si j’ai conscience d’être positionné assez largement au dessus de la plupart de mes concurrents. Je réponds que je ne me suis jamais posé la question... Lorsque je fixe ce que j'ai l'intention de facturer pour mes prestations, je veux avoir le sentiment que ce tarif est juste et exactement proportionnel à l’image que je me fais de ce dont je suis capable et de ce que je peux apporter à mes clients. Je ne me soucis pas des tarifs pratiqués autour de moi.
Leurs tarifs ne sont que l’exacte représentations de ce qu’ils pensent de la qualité et de l’intérêt de ce qu’ils proposent. Je le sais, certains de mes concurrents ne sont pas chers.

A bien y regarder, ce type de question embarrasse bien moins les plombiers qu'il n'embarrasse les consultants ou les indépendants !
Pourtant, les fuites dans la communication et l'efficacité de vos organisations sont bien plus dangereuses que les fuites de vos lavabos !

jeudi 12 février 2015

Combien valez-vous ?

Le billet du jour est emprunté à un livre qui est à mon chevet depuis des années maintenant et qui m'a rendu bien des services : "Vendre ses prestations" de Joël Guillon - éditions Eyrolles
A la page 170 , il est écrit :

- " Faites gratuitement ce qui est difficile et fastidieux pour vous, mais faites payer très cher ce qui est facile pour vous, c'est ce qui a le plus de valeur pour les autres et pour vos clients. "

J'aimerais avoir écrit cette phrase moi-même ! Il n'est rien de plus vrai.


mercredi 11 février 2015

Ces voleurs qui échappent à la prison...

Sujet à la mode : le harcèlement. Sur les ondes radio ce matin : le harcèlement à l’école... Une personne se félicitait de voir que son site contre le harcèlement avait réuni plus de 1000 témoignages en une semaine à peine...
Attérant.
Le harcèlement est un acte inique, mais c’est plus que ça.
Celui qui harcèle, hausse le ton inutilement, s’acharne sur l’un puis sur l’autre sans raison, fixe des objectifs absurdes, ne valorise personne et dévalorise tout ce qui lui passe sous le regard, celui là est un voleur et il mériterait le même traitement que celui que la société réserve aux voleurs. La prison.
Il vole l’énergie de ceux qui veulent faire avancer les choses. Parce que cette énergie doit être dépensée à se protéger ou à trouver ailleurs un autre job, quand cela est possible.
Il vole l’esprit d’équipe et la cohésion, parce que celui qui harcèle travaille à diviser et à marginaliser. Il vole la motivation et le désir de créer et d’innover.
S’il y a un harceleur dans votre équipe, dans votre service, dans votre département, une seule chose à faire : s’en débarrasser.
"Pas de harceleurs chez nous. Les harceleurs ne sont pas les bienvenus. Nous recouvrons les harceleurs de goudron et de plumes."
Le premier pas consiste à prendre conscience de ce harcèlement, puis à le dénoncer. A le dire. A dire haut et fort que ces comportements sont inacceptables et qu’ils ne seront pas tolérés.
Plus vous serez nombreux à les pointer du doigts, plus il sera difficile aux harceleurs de s’épanouir. Plus vous serez nombreux à refuser ce type d’attitude, moins elle sera possible. Les harceleurs ont trouvé un moyen facile d’obtenir ce qu’ils veulent. Faites leur savoir que cela ne marchera plus chez vous.
Ils changeront ou ils partiront, ce sera là leur seule option. 

mardi 10 février 2015

Un imbécile aux yeux des imbéciles...

Bien sûr, c’est un lieu commun et la plupart d’entre vous l’avez entendu des dizaines et des dizaines de fois : le feedback n’a pas de prix. Le vrai feedback, celui qui vous vient d’une personne qui fait le choix de prendre soin de vous, de vous aider à grandir, à avancer, à devenir meilleur et à atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés.
Je suis toujours, et presque de plus en plus, fasciné par ce que peut générer et produire un réel feedback. Je vois des gens fondre en larme, tout remettre en question, faire un pas de géant en quelques secondes, sous le seul effet d’une phrase de feedback honnête, sincère et dont le but profond est de prendre soin de l’autre...
Le feedback pave le chemin du succès. Tout le monde en a plus ou moins conscience... mais personne ne l’utilise, ni ne va le chercher. Plus tristement, personne ne le donne vraiment. N’en fait vraiment le cadeau autour de soi...
La raison est évidente. La peur de passer pour un imbécile, pour celui qui se mêle de ce qui ne le regarde pas, celui qui donne des leçons, celui qui sait mieux que les autres...
Tant pis !
Je vous invite à le donner tout de même... La possibilité de changer la vie de quelqu’un pour le meilleur et tout ce que cela peut représenter d’années de relation fructueuse et amicale, vaut bien le risque de passer pour un imbécile aux yeux des imbéciles !

Donnez ce feeback ! Montrez lui qu’elle ou il a de l’importance à vos yeux. 

lundi 9 février 2015

Savez-vous pourquoi PowerPoint a été inventé ?

Tous les logiciels présents sur le marché ont été conçu pour aider leurs utilisateurs à réaliser une tâche.
L'informatique nous assiste ainsi dans la réalisation d'une quantité considérable de nos actions.
Exemples : Word qui nous aide à réaliser des documents de qualité.
Excel qui aide à maîtriser des calculs complexes et à les automatiser.
iTunes, qui nous aide à gérer nos bibliothèques musicales, VLC à visualiser des vidéos quel qu’en soit le format, etc.
Il en est ainsi de dizaines de logiciels, certains moins connus du grand public.

PowerPoint est un logiciel. PowerPoint a été conçu et inventé pour vous aider à réaliser quelque chose. Le problème est qu’il n’en est pas un parmi vous qui ait connaissance de ce quelque chose !

PowerPoint n'a pas été inventé et conçu pour vous aider à vous souvenir de ce que vous devez dire. Ce n'est pas un logiciel de projection de vos notes ( ! ). Ce n'est pas un logiciel de partage visuel de votre aide-mémoire !
Cela vous paraît évident, mais avez vous seulement idée de combien il est assommant de vous voir lire vos bullet points et les commenter ensuite !
De vous voir vous tourner vers l'écran pour reprendre le fil de votre présentation !...
De vous écouter lire ce que nous avons déjà lu depuis longtemps !
De vous voir découvrir la slide en même temps que nous !

Si PowerPoint a bien été inventé pour aider quelqu’un, ce quelqu’un n’est pas vous ! Il est là pour les aider eux ! Pour aider vos auditoires.  Pour les aider à mieux comprendre ce que vous dites !...
Il est urgent que vous repreniez votre diaporama et que vous le reconsidériez sous cet angle. Demandez-vous pour chacune des slides que vous avez prévu de projeter : cette slide les aidera-t-elle vraiment à comprendre ce que je vais dire ?! Si la réponse est oui, alors gardez-là. Si la réponse est non, débarrassez-vous en ! A utiliser PowerPoint ainsi, vous vous tirez une balle dans le pied...

vendredi 6 février 2015

56 cents

Les emails. Il y en a trop parce qu’ils sont gratuits ! Il est facile de se débarrasser de ce que vous avez à communiquer lorsque vous pouvez le faire gratuitement...
Si les mails étaient payants, comme l’est le courrier, ce serait autre chose...
Si les mails étaient payants et si le prix des mails augmentait avec le nombre de personnes en copie et triplait avec le nombre de personnes en copie cachée, ce serait une autre affaire ! Il y aurait moins de mails inutiles et plus de mails intelligents. Comme il y a peu de lettres inutiles et beaucoup de lettres intelligentes. Parce qu’il ne serait pas raisonnable de spamer les boîtes aux lettres physiques de tous les collaborateurs de votre entreprises avec des kilogrammes de papier dont personne n’a l’utilité !

Avant d’envoyer un mail, imaginez : s’il devait vous coûter 56 centimes d’euros pour le seul envoi, 20 centimes par personnes en copie et 40 centimes par personnes en copie cachée, l’enverriez-vous tout de même ? 

jeudi 5 février 2015

Trop long !

C’est trop long !
C’est toujours trop long !
Trop de mots, de blabla, de slides inutiles et répétitives, d'arguments incompréhensibles et fumeux.

Vous devez faire plus court. Plus court ne veut pas dire moins impliqué, moins investi, moins responsable ou moins intelligent. Plus court veut dire plus de risques, plus de vulnérabilité, plus d’audace.
Pour votre prochaine présentation, ne prenez que deux minutes, mais faites-en sorte que ces deux minutes soient les plus importantes de leur journée. Faites-le ! Osez-le ! Soyez court et percutant comme personne n'a les tripes de l’être !

mercredi 4 février 2015

Born to be alive !

Que deviennent ces artistes que l’on ne voit ou n’entend qu’une fois. Ceux qui font un tube et puis s’en vont. Ceux qui disparaissent en dépit de toutes les promesses de ce premier essais ?
Certains durent et d’autres s’éteignent, parfois si rapidement qu’il est même difficile de se souvenir qu’ils sont seulement passés.
La seule explication que je vois : ceux-là avaient tout compris, il ne leur a manqué qu’un ingrédient : la persévérance. Ce n’est pas parce que vous aurez réalisé une bonne présentation, une bonne prestation, que le chemin se termine. Il ne fait que commencer. Persévérer, c’est la partie la plus complexe, la plus ardue, celle à laquelle personne n’apprécie de se confronter... Prendre des risques quand tout semble aller de soi, tout remettre en question quand le reste du monde exige la même chose, être un artiste quand on vous verrait bien en bouffon.

Ceux qui disparaissent ont renoncé. 

mardi 3 février 2015

Petit monde...

Si l’on y regarde d’un peu plus près, il existe aujourd’hui mille manières de communiquer avec le reste du monde. Appeler un correspondant en Chine pendant une heure coûte aujourd’hui moins cher qu’une demie baguette de pain, quand ce n’est pas gratuit !
Il est aussi possible de recevoir, du même pays, grâce à UPS ou Federal Express, n’importe quel produit, dans n’importe quelle quantité pour une somme incroyablement raisonnable, quand ce n’est pas gratuit !
La carte de crédit permet de faire ces achats depuis le monde entier et vers le monde entier, pour une somme plus que modique...
Grâce à Internet, il est bien sûr possible de se faire connaître du monde entier, de communiquer et d’interagir avec le reste du globe pour presque rien, quand ce n’est pas gratuit (comme l’est ce blog !).
Le monde entier est là, accessible. Plus facilement que n’aurions jamais pu l’imaginer.

Et vous pensiez pouvoir faire l’économie de l’apprentissage de l’anglais !

lundi 2 février 2015

Ce que vous voulez...

Je me souviens, lors d’une session de training un peu spéciale, alors que j’habitais encore en Californie : par groupe de quatre, l’un d’entre nous devait se mettre au centre, et les trois autres devaient hurler sans relâche en pendant plusieurs minutes cette simple phrase : «What do you want?»
L’objectif : trouver ce que nous voulions vraiment ; la meilleure façon, d’après le concepteur de cet exercice étant de tenter d’accéder à l’inconscient en court circuitant la réflexion et le mental par cet effet de répétition et une certaine violence !
Sans que je puisse vraiment être certain que cela ait fonctionné pour moi, je pense qu’il y a là l’une des questions les plus importantes qu’il puisse vous être donné de vous poser. Et pourtant... Savez-vous vraiment ce que vous voulez ?
Je ne parle pas nécessairement des grands objectifs de la vie, de ce que vous souhaitez accomplir durant votre passage sur terre... Mais de ces petits objectifs, qui de façon presque insignifiante vous détournent ou vous assistent dans vos plus grandes réalisations...
Lorsque vous commencez cette réunion, lorsque vous entamez cette présentation, avez-vous une représentation claire de ce que vous voulez en obtenir et de ce que vous ferez si vous ne l’obtenez pas ?
Que voulez-vous vraiment lorsqu’il semble qu’il n’y ait pas d’enjeu, pas de gain manifeste, pas de risque ?