jeudi 31 décembre 2015

Fin 2015...

Deux mois après l'horreur absolue des attaques, il est presque tentant de retourner à la routine. De retrouver la vie et de continuer comme si de rien n'était. De laisser notre sécurité, ou sa tentative, à ceux qui nous gouvernent, pendant que nous vaquons à ce dont notre société a le plus besoin : la normalité. Des gens qui travaillent, consomment, vivent normalement. Pour que tout puisse continuer. Tout puisse tourner.
Mais non. Le plus difficile est toujours de persévérer. De ne rien abandonner à cette trop évidente facilité. Nous souvenir d'abord que nous ne sommes plus en sécurité et que cela exige de nous une conscience quasi constante de ce qui nous entoure. Nous ne sommes pas des moutons que l'on peut viser impunément si nous nous tenons prêt à réagir. Comment ? A chacun de voir ce que cela va représenter.
Cela exige aussi de nous une meilleure compréhension de notre environnement, de nos voisins, de nos banlieues, de notre éducation...
Enfin, cela exige de vivre plus fort. À tout prendre pour acquis, rien n'a plus de saveur. Nous sommes privilégiés.
J'aime à penser que non, nous ne reviendrons pas à la normal, mais que nous deviendrons des êtres plus conscients de qui ils sont, de qui ils pourraient devenir. Des êtres entraînés à mieux vivre, à mieux partager, à mieux avancer dans l'existence.
Ces attentats, ces attaques sont ce qui peut arriver de pire.
Le pire n'est jamais aussi terrible que lorsqu'il ne porte pas ses enseignements.
Nous n'apprenons pas des terroristes, cela va de soit. Nous apprenons de nous-mêmes devant l'incompréhensible, devant la mort, devant la vie…


Que l'année qui s'ouvre devant vous soit celle de tous les possibles.

mercredi 30 décembre 2015

Le premier maillon...

L'artiste est celui qui se tient devant vous, devant nous et affirme haut et clair : "Voilà ce que je viens de créer, c'est ce que j'ai fait, moi et personne d'autre."
En face, les réactions sont diverses.
Quelques-uns seront touchés et émus et feront le choix de suivre l'artiste en question.
D'autres contempleront, perplexes, et penseront : je pourrais faire mieux…
D'autres, choqués, protesteront et demanderont des excuses pour le trouble que cela cause, le bruit, les vagues, les remous, les remises en question…
D'autres se précipiteront pour faire la même chose, en un peu différent…
D'autres enfin, la vaste majorité, n'en auront rien à faire. Rien du tout…
Et ainsi va le monde…
Mais rien de tout cela, rien ne pourrait se produire à moins que certains parmi nous ne commencent par monter sur scène, quelle que soit la forme que peut prendre cette scène, et affirment : "Voilà ce que je viens de créer…"


Que grâce leur soit rendu !

mardi 29 décembre 2015

Star Wars...

La meilleure façon d'écrire un roman à succès est de viser le plus petit commun dénominateur, de viser le plus bas possible, de limiter le vocabulaire à son minimum, de s'appuyer sur des ressorts dramatiques éprouvés, connus de tous, faciles pour la plupart…
Le succès, tel que nous le définissons, c'est à dire de toucher un maximum de gens, est souvent affaire de médiocrité. La majorité est rarement tenté par la difficulté, par ce qui est "en avance sur son temps", par ce qui dérange, remet en question, bouge les lignes…
Je viens de voir le dernier "Star Wars" et dire qu'il tente de convaincre le maximum de gens est un euphémisme…
Est-ce à dire que c'est un mauvais film ? Non.

Est-ce qu'il est aussi inspiré, remuant, perturbant, innovant, surprenant que le premier épisode sorti en 1977 ? Non.

lundi 28 décembre 2015

Simple comme un coup de fil...

Certains, parmi vos clients seraient parfaits pour votre concurrent le plus sérieux.
Ce client qui ne vous regarde que de loin, qui n'a que du mépris pour les efforts déployés pour mieux le satisfaire. Celui qui ne se préoccupe que de "dead line" et s'attarde sur tous les défauts mineurs de votre travail sans jamais parler de tout ce que vous lui apportez. Celui qui vous relance pendant les week-ends ou tard la nuit. Celui pour qui tout est urgent, puis pour qui rien ne l'est plus. Celui qui ne s'intéresse pas vraiment à ce que vous avez d'unique et de particulier, mais vous voit comme un prestataire remplaçable sur un simple coup de fil. Celui qui vous menace de passer ce coup de fil.
Ce client là ne vous mérite pas.
Vous n'êtes pas remplaçable. Si vous vous appliquez à faire ce travail que vous seul pouvez faire, alors n'attendez pas de recevoir un coup de fil vous informant que votre concurrent vient de prendre votre place. Passez ce coup de fil vous-même…


Le temps que vous libérerez à ne plus gérer celui-là vous sera rendu au centuple par tous ces autres clients et prospects qui comprennent et valorisent tout ce que vous leur apportez…

jeudi 24 décembre 2015

Cette histoire et pas une autre...

Lorsque vous vous trouvez face à quelqu'un, il ne vous est pas difficile de comprendre que cette personne sera sensible à certains arguments et indifférente à d'autres, en fonction de la vision du monde qui est la sienne, de son parcours, de ses responsabilités.
Il n'est donc pas plus difficile de comprendre qu'aussi longtemps que vous ne disposerez pas d'un maximum d'information sur ce qui compose la vision du monde de cette personne, et quel fut son parcours ou quelles sont ses responsabilités, il vous sera sans doute compliqué de l'amener à comprendre votre point de vue. Mieux encore, si vous lui parlez de votre vision du monde, de votre parcours, de vos responsabilités, il paraît évident que vous ne parviendrez pas à grand chose.
Et pourtant, la plupart du temps, nous préférons parler de ce que nous maîtrisons, de ce que nous connaissons plutôt que de nous concentrer sur ce qu'ils savent ou connaissent…
A cela, il y a une raison : beaucoup considèrent qu'il serait hypocrite, dangereux, voire manipulatoire de s'intéresser à la vision du monde de leurs interlocuteurs pour leur présenter un argument d'une façon qui puisse les toucher, les intéresser, correspondre à qui il sont.

Si vous voulez convaincre quelqu'un de la valeur de vos idées et de l'intérêt de vos argument, vous devrez trouver cette histoire que seule votre empathie saura vous dicter.

mercredi 23 décembre 2015

Des regrets et du cancer...

Un jour, un ami m'a dit : "les regrets, c'est vouloir avoir le cancer, c'est demander à ses cellules de devenir éternelles pour pouvoir revivre tout ce que nous aurions voulu vivre."
Possible.
Les regrets ont cette saveur étrange. Ce goût de définitif. Ce sur quoi il est impossible de revenir dans nos vies…
Et pourtant.
Les regrets ont ceci qu'ils peuvent aussi nous donner envie de devenir meilleur, de parvenir à mieux la fois suivante. À condition bien sûr de ne plus revenir sur ce qui est passé, sur cette relation lointaine et qui ne reviendra plus, sur ce travail que nous avons rendu et qui n'aurait jamais dû l'être ainsi !
Les regrets peuvent nous aider à nous révéler à nous-mêmes. Ils ne sont pas nécessairement ces excuses à la paralysie, à l'immobilisme.

S'il est quelque chose que vous vous sentez regretter, il est peut-être temps de passer à l'action, de faire mieux, de prendre le risque de ne plus rien regretter !

mardi 22 décembre 2015

IBM

La sagesse des années 80, dans le monde professionnel affirmait :

"Personne n'a jamais été licencié pour avoir contracté avec IBM."

Les IBM d'aujourd'hui pourrait très bien vous faire passer à côté des Google de demain.

lundi 21 décembre 2015

Histoires et faits...

Je le dis souvent, il y a d'abord une histoire. Cette histoire est là pour adresser le cerveau de la façon la plus naturelle possible. Notre cerveau est formaté pour processer l'information sans aucun effort lorsque celle-ci est transmise sous une forme narrative. C'est ainsi qu'il fonctionne, inutile de le solliciter autrement. Tout comme on ne met pas du carburant diesel dans un moteur à essence.
Puis il y a les faits. Pour rendre compte des faits, il vous faut une histoire. Mais pour rendre compte des faits avec sincérité, cette histoire doit partir des faits. Si vous commencer par l'histoire puis tentez d'arranger les faits de façon à ce que ceux-ci correspondent à votre histoire, vous jouez un jeu dangereux.
Bien souvent, il est plus aisé de demander : "Quelle est l'histoire ?" et de s'en faire l'écho, sans aller vérifier quels sont les faits qui en sont à l'origine. L'histoire est séduisante, tout le monde la raconte de la même façon, elle correspond à ce que votre auditoire veut entendre…
Méfiance.
Entendez l'histoire, vérifiez que cette histoire est en ligne avec les faits et transmettez ce qu'il vous semble juste de transmettre.
Une histoire n'a pas besoin d'être vraie pourvu qu'elle joue son rôle : adresser le cerveau de la bonne manière.

Les faits sont les faits. Ils ne mentent jamais. Ils sont ce qu'ils sont.

vendredi 18 décembre 2015

Un sens de l'urgence...

Si vous considérez le temps qui nous est donné sur cette terre, il n'est rien qui ne soit urgent. Urgent de commencer à vous investir dans ce que vous aimez, de vous rapprochez de ceux que vous appréciez. Ce sens qu'il y a urgence, qu'il n'est pas encore temps de lâcher, d'abandonner, vous placera toujours au bon endroit. Votre pas en sera le meilleur indicateur !
Bien sûr, urgence ne veut pas dire précipitation. 

jeudi 17 décembre 2015

Le bon endroit pour se mettre à paniquer !

Pour ceux qui ont vu le dernier Spielberg, une belle séquence dans laquelle l'avocat demande à son client : "Vous n'avez pas l'air de vous inquiéter ?", et le client de répondre "Cela aiderait-il ?"
Vous inquiéter ne vous aidera pas. 
Tout comme paniquer, vous plaindre, râler, vous mettre en colère, bouder...
Si vous ne pouvez vous retenir, attendez d'être rentré chez vous et dans le silence de votre salle de bain. 
Partout ailleurs, c'est du temps perdu et de l'énergie gaspillée !

mercredi 16 décembre 2015

Finir n'est pas effilocher...

"Tu as décidé de partir, alors va-t-en !".
La rose pour le Petit Prince.

Lorsque vous avez décidé de partir, partez... N'espérez pas que de rester là, silencieux et immobile va rendre votre départ plus facile ou plus léger. N'espérez pas que la difficulté du départ, et tout départ est difficile, se dissoudra dans la mollesse de vos intentions... Si vous avez décidé de partir... Partez !
Il est facile de se leurrer et de laisser traîner une décision, parce que cela semble plus facile, plus doux, moins agressif. Agir immédiatement vous donne la force et le rebond pour entamer dans une réelle dynamique ce que vous avez prévu pour la suite. 
Si vous avez décidé de partir... Partez ! Maintenant !
Souvenez-vous que votre auditoire emporte avec lui la fin de vos présentations. Que dans tout ce que vous faites, ils se souviendront de la façon dont votre aventure commune s'est terminée.
Effilocher ces derniers moments n'est jamais une bonne manière de clore. 

Donnez à tout ce que vous faites un terme clair, une conclusion acérée, une fin propre. 

mardi 15 décembre 2015

Marre des chats...

Je suis d'accord, il y a trop de chats sur internet !

L'amour des chats se dit : ailurophilie.
Et bien, cette ailurophilie rampante doit cesser ou alors céder le pas à un autre amour, celui des chiens, par exemple : la cynophilie…

Enrichir votre vocabulaire… Connaître et reconnaître plus de mots que vous n'en êtes capable aujourd'hui…

Pourquoi  ?

Parce que c'est le secret de la nuance. Parce que c'est le secret d'une communication qui s'affine, qui s'étend vers l'autre, qui tente de mieux décrire le monde qui est le votre et ce faisant, le rend plus lisible, plus facile à adopter…

Parce que les mots sont les pavés de vos histoires. Ils sont aussi le miroir de ce que vous pensez.

Si vous n'utilisez que les 3000 mots les plus communs sur les 32000 que compte la langue française, vos prises de paroles manqueront de sel, d'épices, de charme... 
Le vocabulaire est votre palette et le noir et blanc ne convient jamais quand il s'agit de convaincre de la beauté des couleurs.

lundi 14 décembre 2015

Faite-le comme un chirurgien...

Impressionné. Il faut être passé sur le billard, avoir connu le stress du petit matin avant une lourde opération, pour comprendre tout le poids et la responsabilité qui pèse sur les épaules d'un chirurgien.
Je me suis souvent demandé ce qu'il y avait dans leur tête au levé du lit, tôt, très tôt… Comment on boit son café du matin lorsque l'on sait que l'on aura dans quelques heures la vie de quelqu'un entre ses mains. Lorsqu'une vie dépend de sa compétence à réussir ou à ne pas réussir une opération.
Pourtant, en dépit de toute cette pression et de tout ce poids, les chirurgien font leur travail. Mieux, cela reste un travail pour eux. Ils se voient, pour ceux que j'ai rencontrés, avec une incroyable humilité ! Plusieurs fois je les ai entendu me dire " Tu sais, je ne suis qu'un plombier !" 
S'ils peuvent faire un travail aussi précieux, mais sur lequel pèse autant de responsabilité, c'est qu'ils ont appris à alléger, à se libérer du poids, à continuer de voler !
Il y a quelque chose de magnifique dans cette légèreté. Elle est essentielle au bon dénouement de toute opération. Si elle n'existait pas, s'il n'était pas possible de prendre quelque chose d'aussi important qu'une vie humaine avec légèreté, la chirurgie ne pourrait exister. Le métier même deviendrait impossible. Parce que ce poids tuerait tous ceux qui se risqueraient à s'y confronter !

Prendre vos responsabilité, avec sérieux, mais aussi avec légèreté. Vos décisions, votre travail, vos relations et votre vie n'en seront que meilleurs.

vendredi 11 décembre 2015

Avoir raison ne vous mènera pas bien loin...

Une chose est certaine, Vous ne parviendrez pas à convaincre qui que ce soit qu'il a tort ! Vous ne parviendrez pas, à moins d'y aller fort et de bénéficier de circonstances favorables à obtenir de votre auditoire un renoncement immédiat et plein de remords à leur vision du monde. Ils ne vous diront pas, tout de go : "tu as raison, nous avons tort, faisons comme tu dis, on y va !"
Convaincre est quelque chose de plus subtile. Vous devez amener vos auditoires à transformer leur vision du monde, à modifier l'histoire qu'ils se racontent, à y intégrer les éléments que vous allez leur donner jusqu'à ce qu'ils perçoivent les bénéfices qu'il y aurait à prendre une autre décision, à changer leurs attitudes, à modifier leurs comportements. C'est un processus qui peut prendre du temps, mais qui peut aussi se produire en quelques minutes, si vous prenez le temps de vous poser les bonnes questions sur l'histoire qu'ils se racontent avant que vous ne commenciez à parler et si vous ne cédez pas au besoin, à l'urgence d'avoir raison ! 

jeudi 10 décembre 2015

Être plus âgé ne veut pas dire être plus talentueux !

Nous en parlons lors de nos trainings. Le talent n'existe pas.
Nous citons parfois l'exemple des hockeyeurs canadiens des années 90, tous nés en début d'année.
À force de raconter cette histoire, il avait fini par nous sembler logique et de bon sens que la bêtise qui consiste à placer des enfants dans une catégorie telle que "poussin" ou "minime" sans se soucier de leur âge réel avait fini par disparaître, y compris en Europe. 
Quel sens y a t il a placer en compétition des enfants qui peuvent avoir jusqu'à un an d'écart ?
Il semble bien que nos espoirs soient déçus. L'article paru dans Libération hier le confirme. 

http://www.liberation.fr/sports/2015/12/08/pour-devenir-footballeur-mieux-vaux-etre-ne-au-premier-trimestre_1419301

mercredi 9 décembre 2015

Le petit truc qui marche et qui n'a l'air de rien !

Il est une chose pour laquelle nous ne sommes pas bons. La nature ne nous a pas câblé pour ça. L'anticipation.
Difficile de se projeter, de voir à long terme alors que le présent, les effets du court terme se font déjà sentir. Alors nous réagissons au dernier moment, nous préparons à la dernière minute et nous nous surprenons à échouer et de ne pas être aussi performant que nous pourrions l'être.
Faire les choses à la dernière minute est coûteux. Dans tous les sens de ce terme ! Coûteux en stress, en qualité, en potentiel.
Vous serez bien meilleur si au lieu de vous y prendre à la toute dernière minute, vous commenciez à anticiper et à préparer dès que vous entendez parler de cette prochaine présentation ou de ce prochain projet. 

mardi 8 décembre 2015

Tout ce qu'il y a dans un "merci"...

J'entendais quelqu'un moquer un séminaire de management qui se proposait de réapprendre à remercier !
Deux jours passés à se dire merci et à revaloriser le remerciement, est-ce de trop ?...

Remercier pour manifester votre gratitude.
Remercier vos collaborateurs, vos équipes, vos proches pour ce qu'ils ont fait pour vous. Merci pour leur signifier que vous n'auriez pu réussir sans eux. Merci pour leur signifier que leur présence à vos côtés vous a été d'un immense réconfort dans les moments difficiles, lorsque rien ne semblait certain. Merci parce que vous aussi, vous aviez peur d'échouer.  Merci parce que leur présence compte à vos yeux et que cela les rend irremplaçable.

Merci pour vous rapprocher d'eux.

Les raisons de dire merci sont innombrables. Quotidiennes. Essentielles.

lundi 7 décembre 2015

3 compétences simples pour vous permettre de trouver un emploi (ou de le garder) !

Il existe trois compétences simples qui vous permettront de trouver un emploi.
Ces compétences ne vous garantiront sans doute pas un job dans l'un de ces grands groupes dont vous rêvez peut-être, mais ils vous ouvriront sans aucun doute possible la porte de l'une des innombrables PME qui constituent l'essentiel du tissu économique de notre beau pays…

Compétence N°1 : apprenez à écrire, à rédiger, à formuler vos idées dans un français impeccable, avec un vocabulaire riche et imagé. Écrire reste à la source de toute communication. Jamais nous n'avons eu autant besoin de personnes capables d'écrire avec talent. Un texte bien rédigé et c'est 95% d'une idée ou d'un projet prévendu.
Retour aux basics, peut-être, mais savoir écrire et maîtriser la langue française est devenu un critère différenciant !

Compétence N°2 : apprenez à vendre, à vous vendre, à vendre un produit, une idée, une envie… Il y existe de nombreuses écoles et de nombreux points de vue sur la question. Quelle que soit celle que vous retiendrez, cette expertise vous servira plus que toutes les autres. C'est une aptitude, elle s'apprend et elle s'apprend même relativement facilement… Ne faites plus partie de ceux qui disent : "je ne sais pas me vendre" - "Je n'aime pas vendre". Vendre est au cœur de toute relation, car vous passerez la plupart de votre temps professionnel à vendre quelque chose (vous, idée, point de vue, direction, vision, espoirs…). Si ce n'est pas le cas, alors c'est que vous ne faites sans doute pas avancer grand chose !

Compétence N°3 : à maîtriser les codes de la communication à l'ère du "digital", à produire des vidéos ou des contenus différents et originaux, à présenter vos idées autrement et même apprenez à coder. Cela vous paraît irréaliste ? Les opportunités sont légions et le retour sur cet investissement vous surprendra !

Pas facile me direz-vous ?

C'est justement pour cela que cela marche !

vendredi 4 décembre 2015

Les tweets sont-ils trop longs ?

Je questionnais il y a peu la pertinence de laisser les participants à une conférence "twitter" ce qu'ils pensaient des débats. Puis de projeter ces "tweets" sur un écran... 
Nous vivons, semble-t-il dans une société du toujours plus court. Sans doute par peur de l'ennui qu'il y aurait à ce que ce soit trop long, tant il est vrai que toutes, absolument toutes les présentations professionnelles sont trop longues ! Combien de fois vous êtes vous dit  : "c'est trop court, il m'en faudrait encore !"... Jamais, j'en suis sûr !
Alors, on pousse à réduire. Une grande entreprise de mes clients pousse ses collaborateurs à n'utiliser que 5 slides ! Tentant ainsi de forcer à faire court, efficace, dense.
Le problème, c'est que faire court, dense et efficace n'est pas facile à réaliser. Cela exige d'aller au coeur des choses, de préparer, d'affiner, de répéter et de répéter encore jusqu'à ce qu'il ne reste que le suc, le meilleur, la crème... 
Mais cette densité ne veut pas dire que cela va être court ! 
Je me souviendrai longtemps de la conférence de Bob McKee, le gourou du storytelling. Cette conférence, dense, efficace et passionnante de bout en bout dure 5 jours ! Et je n'ai pas le souvenir de m'y être ennuyé un instant !
Si c'est passionnant, on ne vous reprochera jamais d'être trop long ! Ce n'est pas la longueur qui est gênante, c'est tout ce qui est gris, terne, ennuyeux... Tout ce verbiage qui n'a ni queue et ni tête, auquel vous vous trouvez forcé d'assister !

jeudi 3 décembre 2015

Trac

Vous êtes si nombreux à vouloir vous débarrasser de la peur, du stress, du trac que produisent une prise de parole face à un auditoire.
Débarrassez-vous de cette peur et il ne reste rien. La peur vous indique que vous prenez un risque, que c'est de votre point de vue dont il est question, que cela pourrait bien ne pas marcher, que c'est important pour vous...
Ce n'est pas la peur qu'il vous faut supprimer, mais l'immobilisme et la tétanie.

mercredi 2 décembre 2015

Merci pour l'invitation...


Depuis le temps que j'en parle ! Depuis le temps que cette zone de confort fait partie de mes collègues de travail, que je la côtoie, que je la bouscule, chez les autres, principalement !
Il y a peu, un stagiaire dans ses retours de fin de training écrit le commentaire suivant : Peut-être devriez-vous sortir, vous aussi de votre zone de confort.
Le commentaire est énigmatique, il ne fait référence à aucune partie particulière du travail que nous avons fait sur deux jours et il n'indique en rien ce qui en est à l'origine, mais je le prends comme une invitation.
Nous ne sommes jamais assez en dehors de notre zone de confort. Jamais.
Le training que nous offrons est sans doute l'un des meilleurs et dans sa forme actuelle, il permet à ceux qui nous font assez confiance pour nous confier deux jours de leur vie de réaliser des progrès assez époustouflant. Pourtant, il est une évidence, c'est qu'il existe sûrement une manière de parvenir à plus ou à mieux… et aller vers cette autre manière est inquiétant, parce que cela pourrait signifier devenir moins bon avant de devenir meilleur, recevoir moins d'éloges, convaincre moins de clients…
Ce commentaire est bien une invitation.
Devenir expert, devenir le meilleur ne veut pas dire tout contrôler jusqu'à recréer une routine et une zone de confort. Devenir expert signifie se confronter chaque jour un peu plus à toute l'étendue de notre ignorance. Rester curieux. Vouloir aller plus loin, défricher des territoires de savoir inconnu…

Merci pour ce rappel. Merci pour cette invitation !

mardi 1 décembre 2015

Gratitude

Deux ou trois fois cette semaine, j'ai senti, après la confusion causé par les attentats du 13 novembre, après la peur et l'incompréhension, monter en moi un autre sentiment, tout aussi naturel et tout aussi déroutant : la colère.
Comment seulement envisager de pardonner un jour un acte aussi terrible, lâche, imbécile et inhumain. Comment seulement se poser la question de comprendre ou de tenter de savoir ce qui pourrait l'expliquer. Ce que nous aurions fait ou pas fait qui puisse un tant soit peu donner du sens à ce qui n'en a pas. 
La colère. L'envie de vengeance. De revanche. De punir pour apaiser ce qui ne s'explique pas, ce qui ne se conçoit pas.
Il n'y a qu'un remède à la colère. La gratitude. 
Ceux qui sont morts ne sont pas mort pour rien. Je le vois tous les jours. Je le sens quand je serre celle que j'aime dans mes bras, quand je vois et je lis tous les témoignages du monde entier. Gratitude. L'inhumanité de certains révèle l'immense générosité du plus grand nombre.
Nous ne serons jamais à l'abris, mais nous pouvons compter les uns sur les autres.

lundi 30 novembre 2015

Un voyage...

Et si vous ne réussissiez pas ?
Et si ce but que vous vous êtes donné ne vous était jamais offert ?
Qu'importe ! 
L'art est un voyage.
Le but importe peu.
L'important est de partir.
L'important est de marcher.

Un pas, puis un pas, puis un pas !

vendredi 27 novembre 2015

De la nécessité d'abandonner...

Abandonner peut être salutaire. Il est impossible pour un être humain de tout faire, de répondre positivement à toutes les opportunités.
Abandonner peut aussi être la pire des choses.
De tout ce que vous pourriez être tenté d'abandonner, il est une chose à laquelle vous ne vous pardonnerez jamais d'avoir renoncé : votre rêve.
Mais l'accomplissement de ce rêve peut signifier aussi des centaines d'abandons.

La vraie difficulté : savoir choisir entre ce à quoi il est nécessaire de renoncer et que garder.

jeudi 26 novembre 2015

Au milieu de tout ce bruit !

La plupart des entreprises se voient comme différentes des autres. La plupart de ceux qui communiquent considèrent que ce qu'ils ont à dire a une réelle importance. Que tout ce bruit ambiant, ces pubs, ces billets de blog, ces commentaires, ne sont rien comparés à la valeur des messages qu'ils souhaitent communiquer.
Vous n'êtes pas spéciaux. Votre bruit est du bruit qui se mêle au bruit général.

Une fois que vous aurez accepté cela, pourra commencer le vrai travail.

mercredi 25 novembre 2015

Un génie est né...

Le mythe que nous continuons de nourrir : celui de cet individu venu de nulle part ou d'un endroit obscur et isolé, totalement préparé et compétent, d'une expertise et d'un art parfaitement mature, vainqueur du jour au lendemain d'un César, d'un Goncourt, d'un Nobel…
Cela n'existe pas. Aussi fort que vous puissiez vouloir y croire.

L'excellence ne vient jamais de nulle part.

mardi 24 novembre 2015

La bonne histoire

Chacune de vos diapositives PowerPoint est là pour raconter une histoire.
Chacun des graphiques, des photos, des "bullet-points" que vous souhaitez faire figurer sur une diapositive doit raconter quelque chose.
L'alternative à "raconter quelque chose" est de "donner de l'information brute". Pour transférer de l'information brute, un document est suffisant.
Rédiger un mémo avec cette liste d'informations brutes et envoyez-le. Cela sera suffisant.
Mais si vous faites le choix d'aller en parler, de vous adresser à eux, d'aller à leur rencontre, alors vous devez avoir la bonne histoire pour eux, celle qui les fera changer d'avis, changer d'opinion, changer de vision.
Personne n'a jamais changé d'avis ou d'opinion à la vue d'une liste sur une diapositive PowerPoint. 

lundi 23 novembre 2015

Au village, sans prétention...

Votre réputation est basée sur ce que vous faites. Si vous êtes partie d'une entreprise, cette réputation sera basée sur ce que feront l'ensemble des collaborateurs.
D'où l'intérêt de vous assurer que ce que vous faites correspond bien à la réputation que vous souhaitez avoir et aussi, mais surtout, que ce que vous faites correspond bien à ce que vous clients attendent de vous. Alignez ce que vous faites sur les actions qu'ils attendent de vous et votre réputation sera faite : pour le meilleur ou pour le pire. 

vendredi 20 novembre 2015

La première présentation d'un leader...

À la question de savoir ce que font les "leaders", la réponse que je donne est : ils sont ce qui savent le mieux faire agir. 
Un "leader" n'est autre qu'un individu capable de transmettre sa vision et de conduire à l'action autour de cette vision.
C'est simple. Le premier job du leader est de trouver des relais d'actions.
La première chose à faire dans cette quête est de commencer par trouver des gens qui ont envie d'agir, motivés par la même chose. Trouver ceux qui sont déjà convaincus !
Si vos auditoires n'auront pas tous à être faciles, avant de vous frotter à de tels obstacles, commencez par entraîner ceux qui ne demandent que ça, ceux qui ont en eux déjà assez de motivation.
Ils seront votre premier cercle, vos premiers relais, les premiers de votre tribus. 

jeudi 19 novembre 2015

Le meilleur endroit pour vendre votre projet n'est pas un ascenseur...

Récemment, un stagiaire m'annonce que parmi les présentations sur lesquelles il souhaiterait travailler, se trouve son "elevator pitch".
Une version condensée de ce qu'il vend, propose et, globalement, de son projet. Le problème, c'est qu'il est impossible de faire une présentation de deux minutes sur un sujet aussi large, aussi vaste. Il est impossible de vendre correctement quelque chose en aussi peu de temps, c'est ainsi et c'est tant mieux. 
Le meilleur "elevator pitch" ne "pitch" pas votre projet. Il ne le pourrait en aussi peu de temps. Ce que vous allez "pitcher" dans l'ascenseur, c'est vous ! Vous et votre passion, votre enthousiasme, votre plaisir dans la réalisation de ce projet. Ce que vous allez "pitcher", c'est tout ce qu'il y aurait à gagner à passer plus de temps ensemble, à prendre un rendez-vous. 
Pour cela, votre "elevator pitch" ne peut pas être une phrase hautement peaufinée dans laquelle le moindre mot a été pesé et repesé, mais c'est un extrait de conversation, c'est quelque chose d'authentique et de réel, c'est une fulgurance, un teaser, la promesse d'une conversation passionnante... 
Votre objectif n'est pas de résumer, mais d'ouvrir. De faire en sorte que la personne à qui vous donnez ce "pitch" ait envie de vous revoir. Que vous l'ayez  touchée, émue, remuée.
Un "elevator pitch" n'est autre qu'une conversation, un intense moment de connexion et non un condensé de vos accomplissements. 

mercredi 18 novembre 2015

La sécu... Merci qui ?

On le sait peu, mais nous devons, par la bande il est vrai, notre "sécu" aux nazi.
D'abord, il est important de dire que la sécu, cela fonctionne. C'est un coût et ça le sera toujours, mais cela ne représente en France que 10% du PIB, contre 15% aux USA où la santé est confiée à des intérêts privés.
Ensuite, cela m'intéresse parce que cela permet de questionner le système dans lequel nous évoluons, système qui doit changer, qui changera plus nous serons nombreux à le remettre en question !
À l'origine, la santé, comme le reste, en France comme ailleurs, devait être du ressort de la sphère privée. Le système capitaliste dans lequel nous vivions y veillait.
Puis il y eut la guerre. La deuxième guerre mondiale. Les capitalistes, dans leur majorité coopérèrent avec l'occupant. Pas les communistes. À la libération, ceux-ci arrachèrent des pans entiers de l'économie de l'influence de la sphère privée, que sa honteuse collaboration privait du droit d'y trouver à redire. Les cotisations sociales étaient nées et notre système, imparfait, mais aussi tellement plus juste que tout ce qu'il est possible de trouver ailleurs.

Nous pouvons penser notre économie autrement que par la Loi du marché.

mardi 17 novembre 2015

Lendemains...

Ils sont si nombreux à nous avoir quitté.
Ils nous rappellent à notre devoir de vie. 
Ils nous rappellent de revenir à cet objectif que nous nous étions donnés et sur lequel nous n'avons pas progressé depuis des mois.
Ils nous rappellent aux risques que nous devons prendre et à la générosité que nous devons montrer à ceux qui nous entourent.
Ils nous rappellent tout ce que nous pourrions faire et que n'osons pas.
La mort est utile lorsqu'elle inspire et illumine le monde des actes de ceux qui furent épargnés.

lundi 16 novembre 2015

Peur

Nous avons peur. Il serait presque insensé d'affirmer le contraire. Savoir que près de 130 de nos concitoyens, des gens que nous croisons dans les rues de nos quartiers sont morts assassinés par des meurtriers fanatiques est terrifiant.
Mais il serait absurde de nous lancer dans une chasse aux sorcières, de chercher des coupables trop évidents et de vouloir se rassurer dans la danse inutile qui consiste à pointer du doigt le premier venu pour se sentir mieux.
La situation est complexe. Les solutions le sont aussi. Le terrorisme fait peur. Mais le terrorisme ne l'emporte qu'au moment où cette peur nous conduit à faire n'importe quoi - à changer qui nous sommes, ce que nous sommes. 

Il est certainement plus efficace de reconnaître cette peur. D'en rester là. Puis de résoudre le problème. 


vendredi 13 novembre 2015

Les gens vous détestent-ils vraiment ?

Je le dis souvent, mais il ne fait pas de mal de le répéter : ce n'est jamais personnel. Ce n'est pas vous que les gens détestent lorsque vous venez de finir de parler, mais c'est le changement que ce que venez de dire risque de produire dans leur vie. Les gens détestent le changement. À un tel point que cela peut les conduire à des comportements parfaitement irrationnels et absurdes. Mais toute cette irrationalité ne doit pas vous faire oublier que ce n'est pas de vous dont il s'agit. Les gens ne vous détestent pas. Il déteste le changement.

Face à cela, pour difficile que cela puisse paraître, le changement reste nécessaire ! Ce changement continue d'avoir besoin de votre voix pour avoir lieu.

jeudi 12 novembre 2015

Succès et échec : les deux sont certains...

Ce que vous faites n'est pas pour tout le monde. Ce que cela veut dire, c'est que dans une certaine proportion, quoi que vous fassiez, vous allez échouer ! Vous allez vous planter aux yeux d'une minorité d'individus. Mais cela veut aussi dire que votre réussite est tout aussi certaine, puisqu'aux yeux d'une majorité, ce sera un succès.
Je n'ai pas le souvenir, alors que j'étais encore comédien, d'une représentation après laquelle 100% des spectateurs dans la salle soient venus me dire que j'avais été parfait. Je n'avais d'ailleurs qu'à me souvenir des quelques visages impassibles repérés dans le public pour savoir que pour certains, nous venions de nous planter. Que notre interprétation de la pièce n'était pas bonne à leur goût. Mais tout cela est évident. Si certains n'apprécient pas, l'important est que le plus grand nombre se rangent du côté de ceux qui soutiennent, qui supportent et qui accompagnent. Du côté de ceux qui vont en parler, pour créer le public de demain.

Succès et échec sont les deux faces d'une même pièce. Le reste est question de point de vue qui est lui-même question de choix. 

mardi 10 novembre 2015

Ce n'est sûrement pas de sa faute...

J'assiste à l'enterrement d'un être cher, très cher. 
Arrive le moment de la mise en terre et le caveau n'est pas ouvert. Le cercueil doit être placé dans un caveau provisoire et il s'en suit un moment surréaliste où la personne en charge de l'ouverture nous explique que ce n'est pas de sa faute, que le caveau n'a pas été scellé avec soin, que d'autres personnes ont fait du mauvais travail, que ces autres personnes auront à rendre des comptes. Que ce n'est pas de sa faute.
Ce n'est peut-être pas de sa faute, mais c'est sûrement de sa responsabilité...
Il y a des jours où l'amateurisme ajoute à la peine... et c'est tout bonnement pathétique.

lundi 9 novembre 2015

Si vous n'êtes pas un avocat, n'écrivez pas comme un avocat...

Écrire un email, une lettre, à un client, devrait être une opportunité pour raffermir le lien, renforcer la connexion que vous avez su créer… et le plus souvent, cette opportunité est gaspillée par ce réflexe, cette habitude désastreuse : l'écrire façon entreprise.
Les "Je reviens vers vous suite à votre email du 18 courant dans lequel vous me signifiez qu'il sera désormais inutile de vous envoyer les commandes enregistrées durant les jours ouvrés…" ou les " J'accuse réception de votre message et vous remercie de ce qu'il contient. Nous sommes bien entendu très conscient des problèmes que vous ont causé les défauts de fabrication de notre dernier modèle de moteurs et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour vous…" donner l'impression que nous n'en avons pas grand chose à faire !
L'écrire entreprise est une plaie parce qu'il met de la distance là où devrait se trouver de la proximité. Vous devriez penser ces lettres comme des dialogues, comme de petites présentations faites face à face dans le secret de votre bureau… et retranscrire sur le papier ce que vous diriez si cette conversation avait lieu.
"Cher Jean, ce que je viens d'apprendre m'a stupéfié. On me dit que notre dernier modèle de moteur aurait ruiné une semaine de production du produit x, celui sur lequel nous avons tant travaillé, et dieu sait si nous y avons mis tout notre cœur. Nous nous connaissons bien et vous savez que je n'exagère pas quand j'écris que j'ai les boules ! Nous avions vu… etc…"
Écrivez comme vous le diriez et oubliez ce style abscons qui n'est là que pour vous aider à vous cacher, à masquer le vrai sens de vos mots, à ne pas prendre le risque de la relation.

Les avocats éplucheront peut-être un jour vos emails, certes, mais à moins de mentir de façon éhonté, on ne vous reprochera jamais d'avoir pris soin de vos clients et de leur avoir épargné ce charabia.

vendredi 6 novembre 2015

Des mots qui guérissent ?...

Face à quelqu'un qui souffre, la tentation est bien souvent de trouver les mots qui soignent, qui soulagent, qui allègent. 
Ces mots n'existent pas.
Dans la marée sombre de la peine, de la tristesse et de la difficulté, il n'y a pas de mots qui puissent réellement aider, soulager... Ou si peu...
Face à quelqu'un qui souffre, la seule chose que vous puissiez faire qui ait un tant soit peu de sens, c'est d'entendre cette souffrance, de la voir en l'autre, de  reconnaître sa présence et de tenter, autant qu'il est possible, de la comprendre. 
Peut-être alors vous viendront des mots.
Bien souvent, le silence s'imposera.

jeudi 5 novembre 2015

Chance ou méthode ?

Passionné de narration, je vous recommande chaudement l'ouvrage : Story Grid. Si comprendre la mécanique d'une histoire qui fonctionne fait partie de vos objectifs dans l'existence, pour, sait-on jamais, nous raconter un jour votre version de "Cinquante nuance de Grey" !
Dans ce livre, je tombe sur la phrase suivante :

" It took me twenty-two years [Shawn writes] to figure out The Story Grid was not something that any other book editor I knew used. After innumerable lunch and drink dates, I found out that they didn’t create their own method to evaluate work by studying Story structure. And they thought I was kind of a nerd for doing that myself. "

Il est frappant de voir à quelle point nous nous reposons sur ce que nous appelons notre instinct ou les habitudes que nous avons acquises pour faire notre travail. Le risque est alors de faire pour faire, de ne plus progresser, de ne plus questionner.

Nous avons créé une méthode pour vous permettre de comprendre ce qui marche et ce qui ne marche pas pour vos présentations et ce qu'il vous faut pour les réussir de façon systématique .
La plupart de ceux que je croise doute que cela puisse seulement exister. Et pourtant !
Je vais même plus loin, nombreux sont ceux qui ne l'utilisent pas, même si elle est à leur disposition…

Faire preuve de méthode demande un effort, c'est sûr, mais cela ôte sans aucune ambiguïté toute forme de magie dans ce que vous faites, réduit le rôle de l'inspiration à la portion congrue, exige de vous un travail concret et réfléchi et enfin, cela gomme le facteur chance… Et cela ne plaît pas à tout le monde !

mercredi 4 novembre 2015

Qu'est-ce qui vous rend intéressant ?

Qu'est ce qui vous rend intéressant ? Lorsque nous prenons la parole en public, notre intention première est de les intéresser, qu'ils ne s'ennuient pas... S'ils s'ennuyaient, ne quitteraient-ils pas la salle, nous laissant seul avec l'éternité des étoiles pour digérer cette humiliation !...
La question se pose, bien sûr, de savoir ce qui vous rend intéressant.
Je pense qu'il y faut assez peu de chose.
La première, ce qui vous rendra intéressant à leur yeux, c'est tout d'abord que vous parliez de votre expérience, de votre vision des choses, de votre vérité. C'est en exprimant ce que vous avez vécu dans telle ou telle circonstance qu'ils pourront comprendre et envisager de quoi il retourne vraiment. Si vous vous contentez de lister les conséquences de vos décisions, vous abandonnez tout ce qui rend votre expérience humaine en une liste aride de faits.
La seconde, sortir de l'ordinaire. Ils attendent de vous que vous les surpreniez. Qui apprécie de voir deux fois le même film ? Personne ! Pourtant, toutes les présentations professionnelles se ressemblent, sonnent de la même manière et mènent aux mêmes résultats : nul !
Si vous faites le choix de parlez de vous (non, parler de vous n'est pas prétentieux, c'est courageux !) et le choix de les surprendre, vous (re)deviendrez intéressant.
Avant d'être une question de maîtrise et de technique, être intéressant est d'abord une question de choix !

mardi 3 novembre 2015

Côte à côte

L'objectif de toutes présentations faites en face à face devrait être d'avoir en point de mire de s'assoir du même côté de la table.
Lorsque vous vous adressez à un prospect ou un client, que vous avez quelque chose à lui proposer, ce dernier vous donnera, à un moment ou à un autre, son opinion sur votre proposition.
Le réflexe est de répondre, de lever les objections, de trouver, dans l'instant les bonnes solutions aux problèmes qui vous sont posés.
Que se passerait-il si au lieu de vouloir trouver la bonne solution, vous preniez en considération ce que vous veniez d'entendre et proposiez à votre client ou à votre prospects de travailler avec lui à trouver cette solution. Si vous faisiez le choix de prendre le feedback que vous venez d'entendre et changiez de place pour venir vous assoir côte à côte.
Lorsque vous associez vos prospects ou vos clients à la solution dont ils ont besoin, ils deviennent naturellement bien plus enclin à vous suivre, à acheter ce que vous proposez et vous faciliter la tâche dans l'exécution future.

lundi 2 novembre 2015

Le mythe de la page blanche !

Il peut vous arriver de faire face à la fameuse page blanche. Ce grand mythe des temps modernes…
Je suis toujours étonné par ce mythe, parce que s'il existait vraiment un blocage face à la page blanche, ce type de blocage devrait aussi se produire à l'oral. Or, en plus de 15 ans de pratique, je n'ai encore vu personne me dire : " Je suis bloqué. Je suis face à quelque chose de blanc ! Je ne peux plus dire un mot ! ".

Il n'y a pas de blocage à l'oral (autre que ceux, possibles, liés au stress, mais je parle là de ce mythe qui veut que la page blanche puisse nous bloquer par le seul fait que tout reste à faire, que l'inspiration ne vient pas, qu'il manque quelque chose de divin pour que la main s'anime et écrive !) parce qu'il faut bien parler !
La page blanche ne vous bloquera plus lorsque vous aurez accepté qu'il faut bien écrire... quoiqu'il sorte de votre plume !
Mieux, lorsque la page blanche vous semble devenir bloquante, prenez le dictaphone de votre smartphone et parlez ! Puis posez sur papier ce que vous venez de dire... Le blocage n'y résistera pas !

vendredi 30 octobre 2015

Se tourner vers l'intention plutôt que vers les mots...

La communication humaine est quelque chose de complexe. Se faire comprendre est peut être la chose la plus difficile à laquelle vous puissiez être confronté dans votre pratique, votre métier ou plus simplement, votre vie !
Les malentendus, les mésinterprétations, sont fréquents. Dans le doute, si vous ne parvenez pas à vous assurer du bien fondé de ce qui vous a été communiqué, si vous ressentez un sentiment d'injustice ou d'inadéquation, de décalage mon conseil est de vous tourner vers l'intention de l'auteur. Si cette intention est de vous nuire ou de vous diminuer, alors il vous faudra sans doute aller à la confrontation. En revanche, s'il vous apparaît que l'intention n'est pas négative, mais qu'il puisse s'agir d'une mésentente, de deux interprétations différentes de la même situation, peut être ne devriez-vous pas remettre en question une relation qui compte ou a compté pour vous et sur laquelle vous pourriez continuer de bâtir. Une amitié vaut plus qu'un malentendu…

C'est l'intention qui fait le message, et non les mots qui la porte - qui eux sont sujet à interprétation.

jeudi 29 octobre 2015

Ce que les photographes ont compris qui pourrait vous aider à mieux communiquer...

Si vous prenez rendez-vous avec un photographe pour faire des portraits de votre belle personne et qu'après une séance de deux heures, vous ne trouvez aucune épreuve qui ne vous donne satisfaction, qui allez-vous blâmer ? Vous-même, parce que vous n'êtes décidément pas photogénique ou le photographe, parce qu'il n'aura pas fait son métier correctement ?
Le photographe, cela va de soit et vous aurez raison…
Pour un photographe, quel que soit le physique ou l'attitude de la personne qu'il a en face de lui, il sait que la responsabilité de la séance repose entièrement sur ses épaules et pour cela il a intérêt à faire en sorte que vous donniez le meilleur de vous même…
Que fait le photographe ? Pendant deux heures, il ne fait que valoriser son modèle… Jamais de critique, jamais de remarque négative, rien qui ne puisse diminuer l'énergie de la session !
À la fin des deux heures, le modèle et le photographe sont épuisés. L'un sait qu'il y a dans la boîte au moins deux bon clichés et l'autre est persuadé d'avoir fait le job…
Les photographes savent ce qui marchent, parce que leur carrière en dépend…

Si votre carrière ne dépend pas de la qualité du travail de vos collaborateurs, elle peut au moins lui donner un bon coup de fouet !

mercredi 28 octobre 2015

Écrit et ferme la...

L'important est d'être là, de produire, tous les jours, quelles que soient vos circonstances ou les excuses que vous aimeriez vous servir pour ne pas avoir à livrer votre travail.
Pour un écrivain, pour un musicien, l'important n'est pas l'œuvre majeure dont tout le monde reconnaîtra le talent, la puissance ou la maestria… L'important, ce sont toutes ces heures passées à écrire, composer, rédiger de la m… Parce que lorsque vous vous êtes mis en route vers l'orateur que vous souhaitez devenir, ou l'artiste que vous vous rêveriez d'être, il était évident qu'il y aurait des jours sans, des moments de doute.
Seule la persistance peut vous garantir que l'inspiration reviendra, que votre art verra le jour.  C'est cet engagement à produire, à faire, à transpirer qui fait l'artiste. Qu'importe si personne ne vous reconnaît cet effort, si personne n'en perçoit l'importance ou la qualité. Seul importe que vous soyez là, devant votre table de travail à faire ce que vous devez faire. Votre art.

Vous voulez écrire, composer, créer… alors écrivez, composez,  tous les jours, sans vous poser de question, et fermez-la !

mardi 27 octobre 2015

Majuscules...

Aux grandes heures de l'imprimerie, il était impossible, physiquement impossible, d'accentuer les majuscules. Cela ne rentrait pas dans les cases, littéralement !
Aujourd'hui, à moins de participer à la fabrication d'un livre de papier selon les us anciens et les coutumes d'antan, il n'y a plus aucune raison pour ne pas habiller les A et les U ou les O de leurs atours accentuant… lorsqu'ils sont en majuscule.

À bon entendeur…

lundi 26 octobre 2015

La puissance de la croyance...

Il est possible de faire des millions, voire des milliards sur de simples croyances...
Exemple : l'industrie de l'eau en bouteille. Leur job n'est pas de récolter puis de conditionner avant de la vendre, l'eau que nous offre généreusement la nature, mais de faire en sorte que vous continuiez de croire que l'eau du robinet est impropre à la consommation. Que vous continuiez de croire à ce qui, quel que soit le bout par lequel on le prend, n'est qu'un mensonge.
Cependant, si vous croyez que cela est vrai, cela le devient et il est alors très compliqué de vous convaincre du contraire. L'eau du robinet est parfaitement pure et potable, peut être même plus que certaines eaux en bouteille. Comme beaucoup de parisien, je bois de l'eau du robinet tous les jours et je me porte bien.
Dans cet exemple, l'exploitation de vos croyances se fait à votre désavantage. Vous payez l'eau en bouteille près de 1000 (millle !) fois plus cher que l'eau du robinet et cela sans aucun bénéfice réel pour vous… Cette arnaque est faite à votre cœur consentant, parce que vous en avez fait le choix, parce que l'histoire de l'eau du robinet et de l'eau en bouteille qui ne se valent pas est une histoire que vous avez décidé de croire - ou pas ! La vérité des tests, des faits, ne vous amènerait sans doute pas à changer d'avis et à modifier votre comportement, parce que cette histoire est celle que vous choisissez de croire. 


Si cela marche pour l'eau, cela marche pour tout le reste. Cela peut aussi devenir un formidable levier pour vos futurs succès.

vendredi 23 octobre 2015

Éloge de la méthode...

Les pros ont une méthode. Les pros transforment leur pratique en processus et la répétition de ces processus permet l'excellence. Il y a beaucoup de sens à agir ainsi : à force de répétitions, se détachent des passages obligés, des formes systématiques, des actions nécessaires au succès. Une fois identifiées, il n'y a plus qu'à renouveler ce qui marche. Éliminer ce qui ne marche pas.
Pour réussir vos présentations, il existe une méthode. Une méthode qui vous permettra d'organiser les arguments, les données importantes, les diverses variables et les savoir-faire à utiliser au bon moment… À force de pratiquer cette méthode, avec constance et persévérance , vous serez de plus en plus en terrain familier. Il vous apparaîtra rapidement que telle ou telle situation n'est pas si différente de telle autre déjà croisée auparavant. C'est l'avantage de la méthode. Il est possible de bâtir, de construire, de devenir compétent de façon concrète.
Je tiens une telle méthode à votre disposition. Pour la plupart d'entre vous, les présentations tiennent plus du jeu de roulette russe alors que c'est de chirurgie dont il pourrait être question…

jeudi 22 octobre 2015

Dans le creux du bol...

Pour illustrer ce qui fait la différence entre l'art et l'artisanat j'utilise souvent l'image du bol.
Créer un bol, fabriquer un objet contenant fut l'une des première fabrication de l'être humain. De l'artisanat.
C'est lorsqu'à propos de cet objet quelqu'un s'est pris de penser : et si je gravais des formes, creusais des sillons pour montrer au reste du monde ce que je pense, ce que je trouve beau… Ce faisant, ces premiers artistes se sont exposés à la critique, au jugement... Et l'art est né.
C'est peut-être pour cette raison que je suis passionné de céramique et particulièrement de bols. Il y a dans la simplicité de cet objet et le support qu'il offre aux artistes quelque chose de grandiose et d'émouvant.
Je vous recommande donc deux de mes céramistes favoris. Il est facile de se laisser toucher par ce qu'ils créent.

Thierry Luang Rath : http://www.thierryluangrath.fr/
Manon Clouzeau : http://manonclouzeau.com/

mercredi 21 octobre 2015

Dans l'ombre...

Nous organisons régulièrement des sessions intra entreprises. Au moment de décider des dates de l'une d'elle, nous réalisons que ne participeront que trois personnes. La personne responsable me dit que c'est mieux ainsi, que ces trois personnes pourront ainsi pratiquer à l'abri des regards pour ensuite se lancer…
Il est peut-être tentant de se cacher pour pratiquer et pour répéter, de se mettre à l'abri de son public pour plus tard faire le grand saut… Le problème avec les présentations, c'est qu'elles ne se passent jamais dans l'ombre, lorsque vous êtes seul. Une présentation, c'est nécessairement une performance face à un public. Une présentation, c'est avant tout être exposé au regard des autres !

Vous entraîner et répéter est important, mais le plus important pour vous, c'est de pratiquer devant votre auditoire, face à votre public.

mardi 20 octobre 2015

D'abord les ingrédients !

Tout bon cuisinier vous le dira, vous pouvez disposer de la meilleur casserole disponible, du couteau le plus affûté, des meilleurs commis et même du meilleur chef de la planète, si  les ingrédients, si les produits ne sont pas à la hauteur,  vous n'avez aucune chance de réaliser un grand plat.
De la qualité de la matière première dépend la qualité du produit fini.
De la même manière, vous pourriez acheter la meilleure machine à café, et ceux qui prennent du café dans les bars parisiens sauront de quoi je parle, si le café lui-même, les graines, la torréfaction n'est pas à la hauteur, vous obtiendrez ce jus de chaussette auquel je ne me suis jamais habitué...
Tout dépend de la qualité des ingrédients de base.
Il en va de même dans les organisations.
Ce sont les collaborateurs qui font la qualité de votre organisation et non les process, les références, l'image ou encore  le site web…
Et pourtant, combien de millions d'euros sont investis sur ces derniers alors qu'au même moment  le recrutement est  délaissé, pour ne pas dire sabré sous des prétexte de crise, de budget ou de restructuration....

De plus, il est un avantage avec cette "matière première" des organisations, c'est qu'elle peut encore devenir meilleure, grâce à la formation.
Mais une fois encore, on en fait le parent pauvre... Alors qu'il pourrait bien souvent transcender la recette que vous proposez à vos clients.

lundi 19 octobre 2015

Pour celui qui fait le choix de sortir…

J'animais récemment une formation / conférence devant 65 personnes. 
Au matin du deuxième jour, l'un d'entre eux sort de la salle… On me rapporte ses commentaires : "il vient de dire que c'est ennuyeux, qu'il est lui même formateur et que cela ne le concerne pas ! - Qu'est-ce que nous allons faire !?".
Rien.
Je ne vois aucun problème à ce qu'une ou deux personnes sur un total de 65 personnes trouve que ce que j'ai à leur offrir soit ennuyeux. Je ne cherche pas particulièrement de raison, parce qu'il n'y en a pas. Ce que je fais n'est pas pour tout le monde et cela se traduit parfois par ce genre de réaction. Je ne perds pas de temps à vouloir que cela change et, surtout, je ne prends pas le risque de perdre les 64 autres pour le ou la récupérer. Si quelqu'un choisit de ne pas écouter, de bouder, de ne pas prendre ce que j'ai à donner, cela me va - aussi longtemps que ceux-là ne viennent pas troubler la concentration et l'attention du reste du groupe. Ce qui n'était pas le cas ici.

À tenter de vouloir convaincre tout le monde, vous prenez de gros risques. Conservez vos standards aussi haut qu'il est possible et si vous en perdez un ou deux, ne vous en inquiétez pas trop.

L'histoire ne s'arrête pas là : à la fin de la session, soit à la fin du troisième jour, cette même personne vient me voir et me fait cadeau de ce feedback magnifique et me dit "ne revenez jamais à la comédie ou à votre carrière d'acteur, ce que vous faites est bien trop précieux !"... 

Rien n'est jamais ce qu'il paraît être... Jamais !

vendredi 16 octobre 2015

Mauvais process...

La plupart des entreprises dans lesquelles j'ai travaillé avaient un règlement intérieur.
Une fois embauché, il devenait très rapidement évident que la société qui venait de me confier une mission n'avait pas tout à fait confiance en moi.
La plupart de ces mêmes entreprises avaient mis en place des systèmes de surveillance et de reporting afin de s'assurer que les collaborateurs, quels qu'ils soient, ne puissent causer de tort aux seuls personnages importants : les clients.
Pourquoi alors ne pas s'appliquer à embaucher des gens qui rendent ces règlements et ces process absurdes.

Plutôt que d'embaucher à moindre coût et de se protéger ensuite d'un virus que l'on s'est soi même inoculé !

jeudi 15 octobre 2015

Vivant !

J'animais hier une session devant de jeunes étudiants. Je parle d'obéissance, de système, d'avenir... Comme je l'ai fait des centaines de fois... Et puis, comme à chaque fois je m'enflamme ! Cela devient personnel !
Je me sens vivant. Pendant un bref instant, je me regarde m'agiter à tenter de convaincre ces jeunes adultes d'enrichir leur vision du monde et je pense : on dirait que je dis tout ça pour la première fois !
C'est cela. Je fais ce que je dois faire. Il n'y a pas de fatigue, pas d'usure, pas de cynisme.
C'est le même sentiment lorsqu'encore acteur, je rentrais sur scène. Lorsque je sors ma guitare.
L'art est ce que nous faisons lorsque nous sommes vivants. Réellement.

Il n'y a qu'une alternative à "être vivant". Elle n'est pas réjouissante.

mercredi 14 octobre 2015

Risqué ou... ?


L'alternative au fait que chacune de vos présentations doit représenter un risque pour vous est d'être ennuyeux. 

mardi 13 octobre 2015

Universel ?

Le critique, celui qui critique, pense que sa façon de voir le monde et donc votre travail est universelle.
C'est faux.
Une critique restera toujours l'expression d'un regard spécifique, celle d'un individu.
Le fait que cet individu se leurre sur la portée de son goût, de ses expériences, de ses affinités ne doit en rien affecter votre travail.

Seuls comptent ceux vers qui vous tendez votre art. Cette connexion que vous vous appliquez à créer.

lundi 12 octobre 2015

Voir

Le premier pas vers plus de conscience : voir. Apprendre à voir les choses comme elles sont et non comme vous pensez / croyez qu'elles sont.
Tout ce qui vous entoure, objets, individus... portent leur histoire, leur part de fantasme, ce filtre qui vous fait voir le monde comme personne d'autre.
Cette vision, ce filtre déformant , s'il ne vous aide pas, s'il ne vous permet pas d'avancer, il vous appartient de le changer, de le questionner.

Voir le monde comme il est.

vendredi 9 octobre 2015

(Very) bad design (again)

J'écris ce billet depuis la place 38D d'un Airbus A330 de la compagnie Egyptair.
Une place au centre de l'avion, l'une de celles pour lesquelles vous n'avez pas de siège devant vous. Pour cette raison, l'écran affecté à ces sièges est replié dans l'accoudoir.
Après avoir déployé le mien, il m'a fallu près de 10 mn de recherche pour ne pas trouver où introduire la prise jack des écouteurs !
Bien sûr, à la face des tourments de ce monde, c'est peu de chose, mais enfin... Devinez où ce trouve le précieux orifice ! Sous le siège ! Dans un endroit où il est littéralement introuvable !
Qu'un ingénieur (toute une équipe d'ingénieurs ?), de notre siècle, se soit à ce point moqué de l'évident "désarrois" des passagers devant occuper ces places me laisse perplexe.
C'est exactement cela que je vous souhaite d'éviter. Ne jamais vous dire "et alors ?!... Ils demanderont au personnels de bord ! Ce n'est pas mon problème !"
Il y a sûrement une bonne raison à cette idiotie ; il y a toujours une bonne raison pour ne pas s'appliquer, lâcher, renoncer, abandonner...

Pour la fin de ce vol, il me reste à espérer que le reste de l'avion n'est pas conçu de la même manière... Que les ingénieurs affectés à la conception du système d'écrans n'aient jamais eu accès aux systèmes gouvernant le vol de l'avion !


L'histoire que me raconte cette prise introuvable n'est pas rassurante !...

jeudi 8 octobre 2015

Le coaching marche-t-il ?

Je coach, j'ai coaché des dizaines de personnes.
Les résultats furent divers. Pour certains, un vrai démarrage et pour d'autres... Rien !
Tous ceux pour qui cela a fonctionné, pour qui nos sessions de coaching se sont avérées utiles, avaient, avant même que nous ne commencions, le désir de changer, de faire autrement, de s'exposer à quelque chose de nouveau. Ce faisant, ils acceptaient la possibilité de commencer par être moins bon, de se tromper, d'avoir le sentiment de reculer. Un sentiment désagréable.
Les autres cherchaient un raccourci, une autre façon de faire qui ne demanderait pas d'effort.
C'est votre volonté de changement qui fera le succès de votre coaching.

En cas de succès, comme en cas d'échec, vous en porterez tout le crédit ! Le coach n'est là que pour vous aider à trouver en vous le courage et la force de changer.

mercredi 7 octobre 2015

1515… Marignan !

Vous savez tous qu'un beau jour de l'année 1515, François 1er a remporté la bataille de Marignan. Vous le savez parce que notre système éducatif vous a demandé de mémoriser cette date et qu'elle est restée là.
Ce que vous ne savez pas, c'est ce qui s'est réellement passé ce jour là. Ce que vous ne savez pas, c'est pourquoi cette bataille a eu lieu. Qui en était les protagonistes. Combien d'individus n'en sont pas revenus. Ce que vous ne savez pas, ce sont les conséquences de cette bataille…
Vous ne le savez pas, pas plus que vos enfants, parce que notre système d'éducation se moque de votre point de vue, de votre opinion sur l'Histoire, et ne s'intéresse au fond qu'à votre capacité à mémoriser des dates…
Mémoriser.
Aujourd'hui, il est clair qu'il est devenu totalement inutile de mémoriser quoique ce soit. Tout ce que nous pouvons mémoriser est à notre disposition à n'importe quel moment sur n'importe lequel des 7 écrans dont dispose en moyenne les familles d'Île de France… Mémoriser est absurde et ne rend pas plus intelligent, pas plus agile… et ne rend en tout cas pas ce savoir plus disponible. Nous sommes ébahis par ces gens que nous disons cultivés parce qu'ils ont mémorisés des dates et des événements, mais ce n'est pas cela la vraie culture et la vraie intelligence ! Savoir pourquoi et avoir un point de vue sur les choses, c'est cela être intelligent…
Mais allez mettre une note là-dessus, allez faire un test, allez faire une moyenne…
Avant de tout changer, on pourrait commencer par dire : "plus jamais de mémorisation à l'école…" et ce serait un grand pas, pas bien compliqué, vers un meilleur système.


Et pour ne pas vous laisser dans l'ignorance, ce qui serait cruel de ma part, voici de quoi il fut question, un beau jour de 1515, dans les environs de Milan, à Marignan