mardi 17 juin 2014

Lorsque savoir parler en public devient un devoir

Il y a quelques jours, Jean-Marie Le Pen a (encore) ajouté la honte à la honte... La honte de plaisanter sur la Shoah, ce qui est sans doute le moment le plus terrible de toute notre histoire d'Homme. Ce moment hors de tout, hors de la raison, hors de l'humanité, hors de tout... Ce n'est pas tant la plaisanterie que cette façon de vouloir rapetisser l'horreur. Nous rappeler qu'il en est dans ce pays pour ne pas accepter de voir qu'elle horreur cela fut. Peut-être cette abysse est-elle trop profonde pour leurs esprits dérangés...

Pourquoi faut-il que des hommes tel que celui-là ait droit de parole ? Parce que nous sommes en démocratie. Pour que nous puissions entendre de grands hommes nous parler avec intelligence et patience, il est important que tous puissent s'exprimer. Le moins pire des systèmes politique.

Pourtant, qu'on ne s'y trompe pas. Ce ne sont pas les idées de Monsieur Le Pen qui l'ont porté là où il est. Il en est, dans l'ombre, qui portent des idées sans doute plus sombres encore... Ce qui a porté Monsieur Le Pen à disposer d'autant d'audience, c'est la verve avec laquelle il les exprime.

Cette verve, tous les hommes de bonne volonté devraient en disposer. Ce ne devrait pas être une option ou un plus que l'on s'accorde. Lorsque l'on entend des choses aussi grave, ce devrait être un devoir... 

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