vendredi 31 janvier 2014

Cet effet que vous produisez sur eux, tous les jours...

L'éducation que vous avez reçue vous a enseigné qu'il était important de connaître vos points faibles pour pouvoir progresser.
Vous l'avez cru et vous êtes devenus des experts à identifier chez vous tout ce qui ne marche pas, ce qui vous semble insuffisant, incohérent, imparfait.
Vous êtes ainsi capable de rédiger des pages entières sur le seul sujet de vos défauts ! Il vous est difficile de vous entendre parler après avoir été enregistré, et je ne parle pas de l'effet que produit le seul fait de vous voir en vidéo !
On vous a appris à ne pas vous aimer vous-même !
Bien sûr, cette expertise (!) ne vous permet absolument pas de progresser ! Elle vous empêche, vous retient, vous culpabilise et vous frustre !
Ce ne serait pas autant un problème que cela, si dans l'incapacité qui est devenue la vôtre d'identifier vos points forts et d'apprendre à les valoriser, les chérir et les renforcer, vous n'étiez devenus incapables d'identifier les points forts de vos équipes, vos collaborateurs, vos compagnons voire vos enfants ! Ils apprennent ainsi avec vous à ne pas s'aimer eux-mêmes !

Et je ne suis pas sûr que ce soit l'effet que vous souhaitez produire !


jeudi 30 janvier 2014

Un bon raté plutôt que la routine...

Vous êtes manager, combien de fois êtes-vous prêt à accepter de voir vos équipes se ramasser ? Se planter en beauté ? Manquer l'objectif non pas de quelques millimètres, mais d'un bon mètre ?

Combien de fois êtes-vous prêt à accepter de les voir échouer avant d'intervenir et de mettre la pression. De rappeler tout le monde à l'ordre ? De sonner la fin de la récréation ? De mettre tout le monde d'accord et de revenir à ce qui a toujours été fait ?

Une fois ?
Deux fois ?
Trois fois ?

Vous êtes manager, quel force de caractère et de leadership vous faudrait-il pour que ce chiffre, qui vous paraît déjà élevé soit porté à 15 ? A 20 ? A 100 ?

Parce que c'est peut-être ce qu'il va vous en coûter avant qu'il ne se produise ce que vous attendez. Ce quelque chose qui portera votre entreprise là où vous n'auriez jamais osé rêver d'aller...

L'échec est un chemin vers le succès. 100 échecs ne sont que la découverte de 100 façons de ne pas réussir. Jusqu'à la 101ème tentative qui est la bonne. Interdire l'échec, c'est interdire le chemin, la prise de risque. C'est s'installer dans la routine de ce qui marche, sans savoir si cela marchera demain. C'est s'installer dans la routine qui est l'ennui et la fin de tout.

D'ailleurs, quand vos équipes se sont-elles vautrées pour la dernière fois ?
Vous peinez à vous en rappeler ? Vous êtes peut-être déjà dans la routine.

Le temps est venu de se planter à nouveau !


mercredi 29 janvier 2014

Vos commencements !

Je suis prêt à parier que votre dernière présentation commençait ainsi :
« Bonjour à tous – Mon nom est… - Je suis le responsable de …, et je vais vous parler de… »

Je suis même prêt à parier avec vous que la présentation que vous avez faite avant celle-là commençait de la même manière.

Voulez-vous savoir ce que pense votre auditoire pendant vous prononcez ces mots :

ENNUYEUX !

Vous n’avez pas commencé que, déjà ils sont ailleurs ! Déjà ils sentent que ce que vous allez dire n’aura rien d’original, d’inspirant, de surprenant !
Vous avez perdu cette opportunité unique de créer une première impression remarquable, intense !


Puisqu’il faut bien commencer, commencez autrement ! Commencez fort !

mardi 28 janvier 2014

Sommaire et surprise !

J’ai encore dû me "battre" hier avec un stagiaire ! Le sujet n’était pas nouveau, puisqu’il s’agissait du sommaire !
Je lui expliquais qu’un sommaire n’a pas sa place dans une présentation. Votre auditoire ne veut pas savoir ce que vous allez dire ! Il n’y aucune raison de dire ce que vous allez dire, puis de le dire ! Et pourquoi pas ensuite leur dire ce que vous venez de dire ! Tout cela est ennuyeux, lassant et ne vous garantira qu’une et une seule chose : vous allez les perdre. Ils ne se souviendront pas de vous et vous ne transmettrez aucun de ces précieux messages que vous aviez prévu de leur transmettre !

Vos auditoires veulent que vous les captiviez ! Ils attendent de vous que vous les surpreniez, que vous les emmeniez là où ils ne sont jamais allés et en matière de présentation professionnelle, les friches et les terrains inexplorés sont légions !

C’est ainsi que fonctionnent les êtres humains. Ils ne supportent que difficilement les redites, ce qu’ils connaissent déjà, ce qui leur semble réchauffé ! Et pourtant, par une bizarrerie que je ne m’explique pas, tous les orateurs n’ont qu’une idée en tête : prévenir leurs auditoires de tout ce qui va se dire et se passer. Ne surtout pas prendre le risque de les bousculer, de les surprendre, de les déranger… Pourquoi ? Parce qu’en ne prenant aucun risque avec son auditoire, l’orateur s’imagine que cela minimisera les risques que lui prend.

Ce n’est pas le cas ! Votre mission est de surprendre vos auditoires ! D’aller au-delà de ce qu’ils espéraient retirer de ce temps de réunion, de présentations ou de ce face à face avec vous. Pour les surprendre, les moyens sont nombreux. Mais il en est aucun qui ne se puisse utiliser sans risque !


Accepterez-vous de prendre ce risque pour eux ?

lundi 27 janvier 2014

Mesurer la réussite ?

J'ai bien souvent été surpris de constater que dès qu'il est possible de mesurer quelque chose, cette chose à été mesurée ! Nous aimons nous rassurer de données aussi indiscutables que les statistiques. Elles sont fermes et définitives. Incontestables. Rassurantes.
Combien de présentations ont lieu chaque jour ? Cela a été mesuré ! 30 millions ! Combien cela représente-t-il en temps salarié ? 250 millions de dollars ! Qu'est ce que signifient vraiment ces chiffres ? Je n'en sais trop rien ! Mais ils parlent. Ils claquent et ils aident à illustrer une vérité qui serait autrement compliquée à transmettre. Sont-ils exacts ? Sont-ils pertinents ? Rien n'est moins sûr !

Notre appétit pour les chiffres, les statistiques et leur rassurante incontestabilité, nous amène parfois à mesurer n'importe quoi et à trouver du sens à ces mesures a posteriori. Quitte à tordre un peu la réalité. Quitte à faire dire aux chiffres ce qu'ils ne disent pas. Ce qu'ils ne disent pas tout à fait...


Pour le présentateur que vous êtes, il n'est pas d'autres statistiques que de mesurer ce que vos prises de parole auront permis de changer au cours des choses. Lorsque vous réussissez, de simples chiffres peinent à en faire parvenir toute l'ampleur !

vendredi 24 janvier 2014

Celui qui manque à l'appel...

Lorsque vous préparez une présentation, vous êtes attentif à l’impression que vous allez produire. Vous souhaitez paraître professionnel, celui qui sait ce qu’il fait, qui a l’expérience et l’expertise nécessaire. Vous souhaitez respecter la loi, ne rien dire qui puisse menacer votre entreprise ou vous-mêmes. Vous souhaitez proposer quelque chose de réalisable, possible, constructible, techniquement irréprochable. Enfin, vous voulez que votre projet soit soutenu par les bonnes personnes, que ce soient des vendeurs, des communicants ou des marketeurs…À aucun moment vous ne vous posez vraiment la question de savoir ce que vous allez dire pour les enchanter, les transformer.À aucun moment vous ne convoquez l’enchanteur qui est en vous. Celui qui fait des miracles, dont on se souvient, celui qui pose un nouveau standard.Et c’est bien dommage… Parce que cela manque à tout ce que fait votre entreprise !