lundi 30 septembre 2013

Ceux qui passent...


La plupart des gens traversent leur journée sans en retirer, ni chercher à en retirer quoique ce soit. Ils passent au travers, sans porter vraiment attention à ce qui se passe autour d’eux, ce que cette journée avait à leur offrir.

Il traverse ces précieuses journées comme on traverserait un couloir, un hall, un espace vide de tout. Ils passent...

A force de passer, ils risquent de se rendre compte, hélas trop tard, que de journées en journées leurs vies se sont écoulées dans un couloir, un hall, un espace dénué d’intérêt... Ils seront passés ! Et il ne se sera pas passé grand-chose !

Si vous vous reconnaissez, même un peu, dans ces quelques phrases, pour éviter ce triste constat, pour qu’il se passe quelque chose, il va vous falloir comprendre qu’il ne se passera rien aussi longtemps que vous déciderez de la jouer « pépère », de ne pas vous mettre en danger, d’une façon ou d’une autre, de ne pas vous mettre au défi, une à deux fois par mois... Que ce soit de commencer à apprendre à jouer de la guitare, prendre ce cours de théâtre, inviter cette demoiselle au cinéma ou partir faire un treck dans le désert avec une bande d’inconnus...


Le problème, ce n’est pas tant que vous passiez à côté, même si c’est regrettable ; le problème, c’est que nous sommes tous privés de tout ce que vous aviez à offrir...

Imaginez que Mozart, Jobs, Einstein, Coco Chanel aient décidé de ne faire que passer...

vendredi 27 septembre 2013

Ces chefs d'entreprises qui n'attendent que vous...

J’ai l’immense chance de travailler et d’accompagner quelques dirigeants d’entreprises. Des individus confrontés chaque jour à ce que leadership veut dire, amenés chaque jour à prendre des décisions importantes pour leur avenir et pour l’avenir de leurs entreprises. Des individus qui font face chaque jour, dans le sens le plus cru du terme, à la responsabilité.

Lors d’une session récente, l’un d’entre eux, dirigeant d’une grande entreprise me confiait que la crise avait eu plusieurs effets sur le management exercé par ses troupes. Il me confiait avoir regroupé ces comportement en trois catégories.

La première catégorie est faite de ceux qui se sont adaptés. Ceux qui ont compris que le bon vieux temps ne reviendrait pas et qui ont fait le choix de retrousser leur manches pour trouver ce qu’il convenait de faire dans un environnement transformé et bouleversé.

La deuxième est composée de ceux qui se sont montrés incapables de gérer la crise et l’immensité des changements qu’elle a induit. Ils se sont gelés devant l’obstacle et n’ont pas su relever le défis. Pour ceux-là, quelque chose doit être fait pour qu’ils rejoignent la première catégorie - vite ! Formation, coaching, accompagnement leur sont offerts pour les assister dans cette évolution.

Mais il y a une troisième catégorie, et je reprends ses termes « qui m'exaspère et me met hors de moi ! ». Celle de ceux qui ont le potentiel, qui ont le savoir, la compétence, les connaissances, le recul, la largeur d’épaule, et qui n’osent pas. Ceux qui ne prennent pas le risque de faire quelque chose de différent quand l’environnement change, ceux qui continuent d’appliquer les anciennes recettes au moment où il est devenu évident que ces vieilles recettes ne marchent plus et ne marcheront plus jamais. Ceux qui ont le talent pour innover, pour surprendre et qui attendent les instructions.

Si je comprends, ô combien, ce sentiment d’exaspération que peut éprouver un leader qui a besoin de managers capables d’innover, de changer, de se remettre en question, le fait est qu’il n’existe pas aujourd’hui de managers et de collaborateurs qui soient réellement formés et outillés pour comprendre, intégrer ce que c’est que d’oser, ce que c’est que de prendre des risques.

Oser est un savoir-faire. Oser : prendre le risque ultime (dans l'entreprise) qui est celui de se tromper, de s’écraser au sol pour avoir tenté ce qui n’avait jamais été tenté auparavant. C’est une aptitude et cette aptitude s’apprend.

Pour moi, le premier pas vers la maitrise de cette aptitude est de pouvoir se tenir devant n’importe quel auditoire, n’importe quel individu, quels que soient sa position, son rang ou ses responsabilités dans l’organisation et de dire : voilà qui je suis et voilà ce que j’ai fait !

Pour réussir cela, pour apprendre ou réapprendre cela, il vous faudra beaucoup de pratiques et d’efforts, mais les résultats sont à la mesure des attentes de tous les grands leaders d’aujourd’hui.

Les gens capables de ce genre de prouesses sont rares et représentent une ressource précieuse et hautement valorisée...

Vous pouvez choisir d’en être. Maintenant.

jeudi 26 septembre 2013

Et si vous deveniez ignorant ?

Il y a un mot dont je raffole et je suis confronté à ce qu’il incarne tous les jours : c’est « IGNORANCE ».

Ce mot est à lui tout seul une formule magique, une opportunité phénoménale de progrès et de compréhension... Pourtant, il est bien souvent teinté d’une connotation péjorative, obscure et peu enviable.

L’ignorant, c’est l’idiot, celui qui ne sait pas, qui n’a aucune idée de ce qui se passe. Celui pour qui il n’est plus rien à faire...

C’est tout le contraire. L’ignorant est celui pour qui quelque chose n’est pas là. C’est celui qui ne peut pas voir quelque chose parce que ce quelque chose est tellement en dehors de ce qu’il a l’habitude de voir, que cela le dépasse à un point tel que ses yeux préfèrent ne rien voir ! Les enfants sont ignorants et c’est pour cela qu’ils sont aussi magnifiques, avec leur curiosité pour tout et pour rien !

A ce compte là, nous sommes tous ignorants et nous devrions être fiers de l’être. Parce qu’il est impossible de tout voir, de tout comprendre et de tout embrasser des grandeurs de l’univers. Pourtant, nous faisons tout pour masquer cette ignorance. Nous la cachons sous des tonnes de données, de connaissances, de références, de diplômes, de recommandations ! Nous crions au monde que nous savons, et que nous en savons plus que les autres. En retour, nous espérons que ce savoir sera reconnu pour ce qu’il est : une compétence. Un savoir qui peut se transformer en résultat, en quelque chose en plus, pour l’employeur, la société, le laboratoire de recherche...

Le truc, c’est que ce n’est pas le savoir qui compte. Internet a complètement banalisé l'accès au savoir. Savoir ne compte plus, mais comment vous utilisez ce savoir pour diminuer ce que vous ignorez, ce qui est hors de votre carte du monde, ces endroits pour lesquels vous n’avez aucune indication, voilà qui est important.  C’est cela qui fait la vraie valeur de ce que vous savez et pas le savoir en lui-même !

Votre savoir est là pour vous permettre d’entrer en ignorance et par les découvertes que vous y ferez, de mieux comprendre ce qui vous entoure... et donc de devenir un peu plus ignorant, mais toujours plus curieux !

C’est cette capacité que nous devrions valoriser et évaluer dans nos écoles... Et non celle de régurgiter du savoir le jour de l’examen pour l’oublier dans la minute qui suit !

mercredi 25 septembre 2013

Le leader désobéissant ?

Sujet souvent abordé mais tellement d'actualité que celui de l'obéissance.

Le compromis, le status quo, l'immobilisme dans lequel tant d'entreprises évoluent en ce moment et qui les conduit à tant souffrir dans cette période de crise et de remises en question ne sera pas dépassé par des gens obéissants.

Les entreprises qui occuperont les meilleures places demain ne seront pas dirigées par des gens dont le principal trait de caractère sera l'obéissance.

Pourtant, vous êtes programmés à obéir : parents, professeurs, maîtres ont tous exigé de vous votre obéissance : le prix de l'apprentissage.

Je suis toujours sidéré, programmé que je suis moi même par la capacité à désobéir des dirigeants que j'accompagne. La masse des actionnaires, des politiques, des individus, les voudraient quelque part, mais rien ne les contraint. Ils font leur job : ils font ce que personne n'a fait avant eux, ils ouvrent le chemin. Ce faisant, ils terrorisent ceux qui voudraient rester dans le rassurant,  parce que déjà connu .

J'ai vu des directeurs généraux tenir tête à leur président, en venir aux mains, pourvu que le projet soit mené selon leur souhait et refuser de céder au motif que "c'est son entreprise après tout !".
L'artiste, le leader, voit un chemin et il se bat pour l'imposer. Seul. Visible de tous parce que hors des règles, hors de toute sécurité, hors de tout modèle.

Cela ne peut arriver autrement. L'artiste et le leader ont ceci en commun qu'ils refusent ce qui est en place, ce qui existe déjà. Ils voient au delà.

Ceux qui obéissent aujourd'hui obéissent à ceux qui ont désobéit... Et c'est là tout le paradoxe...

mardi 24 septembre 2013

L'arrogance d'Usain Bolt

Devant quelques étudiantes d'une grande et noble université parisienne, je filais il y a peu une métaphore autour d'Usain Bolt.
Cet immense athlète me sert à illustrer la puissance que peut avoir pour vous la faculté de nourrir un dialogue interne bénéfique plutôt que nuisible. Imagine-t-on Usain Bolt entrer dans le stade avec des pensées qui ressembleraient à "Je ne me sens pas en forme " ou " Pourvu que ça se passe bien !" Ou encore "Va falloir y aller..."
Les pensées d'Usain Bolt,  je peux vous les révéler, sans être doué du don de télépathie.
Elles se résument en une seule : " Je sais que je vais gagner - je le sais - je ne sais que ça !"
C'est parcequ'il est imprégné de ces pensées stimulantes et lumineuses que son corps et son travail peuvent se révéler dans la victoire. Le doute est l'ennemi absolu de l'athlète !

Je demandais donc à ces étudiantes ce qu'ils pensaient d'Usain Bolt au moment de s'approcher des starting blocks... Ce moment ou son incroyable assurance lui permet de faire le pitre avant un événement de cette importance pour lui.
Réponse d'une jeune étudiante irradiante de toute la beauté et la puissance de ses 20 ans  : il est pédant !

Voici ce que nous apprenons encore aujourd'hui a nos enfants : ne pas briller, ne pas sortir du lot, ne pas jubiler de ses propres performances et du plaisir qu'il y a à être le meilleur !

Le problème, si vous voulez devenir le meilleur, exceller à ce que vous faites, c'est que vous n'y parviendrez pas à moins d'embrasser le fait que vous le valez, que vous êtes déjà  le ou la meilleure, que votre lumière, vos idées, votre vue sur le monde mérite d'être entendues et amplifiées.

C'est cette belle arrogance, celle de l'individu sûr de la propriété de son travail et de ses efforts (par opposition à on (Dieu, mes parents, le hasard) me l'a donné, je ne devrais pas la ramener...) qui fait d'Usain Bolt un exemple pour nous tous.

lundi 23 septembre 2013

Ecoutez !

Il y a une chose que vous pourriez développer et qui pourrait bien vous permettre d'obtenir plus et plus rapidement que bien d'autres apprentissages : votre écoute...

La meilleure manière d'écouter est tout simplement de regarder l'autre vous dire ce qu'il a à vous dire et de ne rien faire. De vous concentrer à ne rien faire du tout : pas de hochements de tête, de "oui, oui", de "Hmm". Rien. N'être qu'à l'écoute.

Il n'y a pas, comme certains voudraient vous le faire croire, d'écoute active ! Si vous n'écoutez pas activement, vous n'écoutez pas du tout !

L'important tient au fait que la qualité de votre écoute peut transformer et modifier la qualité de ce qui est dit. Plus vous écoutez, plus votre silence et votre attention forment un creuset pour les mots de votre interlocuteur, plus ses mots prennent de valeur.

Et cette valeur est aussi la vôtre !




vendredi 20 septembre 2013

Les ratés et les Rolex...

J’entendais ce matin la phrase devenue célèbre de Jacques Séguéla : «  Tout le monde a une Rolex, quand on n’a pas de Rolex à 50 ans, c’est qu’on a raté sa vie ! »

Au delà du fait qu’une telle affirmation est du plus parfait grotesque, je voudrais revenir sur cette notion de « rater ».

C’est une façon bien particulière de voir les choses que de considérer qu’il est une bonne manière de mener sa vie et qu’il en est de mauvaises. Ainsi, il existerait une échelle qui permettrait de définir ce que sont une vie réussie et une vie ratée.
Pour M. Séguéla, cette échelle se mesure en quantité de Rolex à votre poignet. Plus cher et coûteuse votre montre, plus votre vie a de sens et mérite le qualificatif de réussie... Ceux qui portent une Swatch, la cinquantaine passée apprécieront.

Cette notion de raté, de manqué, vous empêche d’aller de l’avant. La peur de rater, de manquer, de passer à côté ne peut que vous rendre triste, insatisfait et découragé.

Mais il y a pire, cette appréciation portée sur votre propre performance a en général un pendant assez lugubre qui est celui de considérer que si vous êtes en train de rater, d’autres sont en train de réussir. Lorsque vous entendez que réussir sa vie, c’est porter une Rolex, ce n’est pas le regret de ne pas avoir de Rolex qui vous saisit (qui s’en soucie vraiment), mais c’est le fait de savoir que d’autres en portent, avec tout le luxe qui l’accompagne. Cette peur de passer à côté de quelque chose, la même que celle qui saisissait l’adolescente ou l’adolescent que vous étiez : toujours l’impression que quelque chose de mieux se passait ailleurs... Toujours ailleurs...

Il n’y a pas d’ailleurs. La joie, le plaisir ne se trouvent que dans l’instant présent, ici et maintenant, dans cette pièce, là où vous vous trouvez et qu’importe ce qui se passe ailleurs, qu’importe la Rolex à votre poignet.

jeudi 19 septembre 2013

The gift of giving



A few years ago, I was living in Los Angeles, California. It was a time a discovery, of challenges and amazements!
One day, feeling a bit discouraged, as my career as an actor was not really going the way I wanted it to go; I decided to take a walk. Something rather peculiar when you live in L.A.!
At that time, I did not have a place of my own, so I was living with a friend of mine, in Hollywood, close to the Chinese Theatre. Everybody knows the Chinese Theatre in L.A.. For those of you who do not, the Oscar ceremony used to take place there.
As I was walking, my mind full of gloomy thoughts and envisioning the future like some difficult and torturous place, some woman came towards me. She stopped and said: « You are so lucky! So young and good looking! ». And she went by, barely listening to my embarrassed thank you...

I stood there. Astonished. Touched. Moved and... Happy!

I will NEVER forget this woman. She gave me something special that day. Something precious. She gave me the gift of giving.
She got out of her way to spread something beautiful, something unique... To give, generously, something to a somebody she did not know, a ray of sun, a smile, a hope. All those things human being are starving for. How did she get that this was exactly what I needed that day? I will never know. But it makes me happy, sometimes, to know that this woman is still somewhere in L.A., giving to others what she gave me that day!

Now, there is something else I have learned. Something I did not know then. She made me feel like a million bucks, for sure... but she probably felt like ten times more!

You should try this! It’s easy as: «You are so lucky! So young and good looking! »

Go find somebody who needs your kindness, your attention, your sweet words... and give them all...

mardi 17 septembre 2013

A propos du mensonge...


Nous vivons dans un monde dans lequel la vérité est de plus en plus facile à détenir et à entendre. Ce monde d'intercommunication a rendu très facile l'accès à la connaissance et au savoir.

Dans le même temps, nous vivons dans un monde de mensonges révélés au grand jour, sans que quiconque ne s'en soucie vraiment et c'est étonnant !

Par exemple, il est avéré que les produits qu'utilisent les industriels dans la plupart de leurs produits sont dangereux, au mieux mauvais pour notre santé.
Il est aussi avéré que pour le même prix, il serait possible aux mêmes industriels de produire une nourriture qui soit plus saine, mais cela n'a pas lieu.

Il est aussi avéré que le marketing, le storytelling et tous les outils de communication, sont utilisés à l'insu du plus grand nombre contre leur bien-être. Lorsque le président des Etats-Unis W. Bush avance que l’Irak détient des armes de destruction massive, il sait que ce n’est sans doute pas vrai. Il a besoin de cet argument pour faire la guerre qu’il a décidé de mener et il n’hésite pas à mentir. Aujourd’hui, nous savons non seulement la vérité sur l’abscence d’armes de destruction massive en Irak, nous savons à quel point cette intervention en Irak fut destructrice et inutile, mais surtout, nous savons tout de ces mensonges. Nous savons que nous avons été trompé, roulé dans la farine et que notre confiance a été trahi.

Qui rendra des comptes ? Personne.

W. Bush coule une parfaite retraite dans son ranch texan et produit même des toiles un tantinet angoissantes quand on sait les responsabilités qui furent entre ses mains...

Mentir n’a jamais été aussi peu stigmatisé. Jouer avec la réalité, la vie d’autrui, au nom de l’Etat, du pouvoir, du profit est devenu une pratique courante. Si les responsables ne sont pas identifiés et punis, il en est sans doute aussi de notre responsabilité...

Avant que nous ne reconnaissions de nouveau l’importance de la parole donnée, je vous invite à ne pas mentir. Jamais. Rien ne justifie le mensonge. Rien ni personne n’est en droit d’exiger de vous que vous mentiez ou que vous vous trouviez en rupture d’intégrité. Une fois de plus : vous êtes ce que vous dites. Si vous mentez, si votre parole est dégradée, amoindrie, peu sûr et peu fiable : alors vous l’êtes tout autant. Et ils finiront par le savoir.

Ne mentez pas ! Vous dormirez mieux.


lundi 16 septembre 2013

"I believe I can fly"

Certaines chansons ont un petit quelque chose de ringard, de kitsch...
L’une d’entre elles est une chanson intitulée : « I believe I can fly » d’un chanteur américain : R Kelly. Sortie en 1996, elle a reçu plusieurs grammy awards et permis à son auteur de vendre plusieurs millions d'exemplaires de son album. Ce n’est pas une mauvaise chanson, mais quelque chose en elle la rend un rien « kitsch ».

Je vous invite à l’écouter, puis à lire ce qui suit !

Oui, nous sommes tous capables de voler.
Nous sommes tous capable de planer à quelques centimètre au dessus du sol. Nous l’avons tous expérimenté, à un moment ou à un autre de notre vie.

Ces moments, ce sont ceux où vous êtes plus que vous mêmes, plus grand, plus fort, plus intense, plus Vous !
Ces moments ou vous vous permettez de faire ce que vous n’avez jamais osé faire, où vous vous donnez enfin la permission, où tout vous semble aligné : qui vous êtes, ce que vous faites et l’effet que cela produit. Cet alignement créé ce sentiment de vol, d’apesanteur, de grâce.

Vous qui suivez ce blog, vous connaissez les secrets de  ce vol d’un genre particulier. Vous savez qu’il n’est que l’expression de cet artiste qui est en vous et qu’il vous appartient de réveiller.


« I know you can fly »

dimanche 15 septembre 2013

L'allumeur de réverbère qui est en vous !




Nous vivons dans un monde de règles. Nous sommes soumis à quantité de règles.
Règles sociales, tacites, non-dites, de savoir-vivre, d’hygiène, de respect, de l’entreprise, règlements intérieurs...

Ce ne serait pas un problème si dans le même temps nous n’avions été programmé dès le plus jeune âge à croire que toute règle est bonne à prendre et que respecter la règle est louable en soi !

Il est bien évident que sans règle, l’anarchie s’installerait vite et que toute vie sociale deviendrait impossible. La règle a du bon. Mais trop de règle nuit !

Cela devient même inquiétant lorsque la règle vous empêche de donner le meilleur de vous-mêmes, lorsque la règle est suivie par tous sans trop savoir d’où elle vient et qui l’a édictée, lorsqu'elle n’est qu’un leurre qui protège une minorité au dépend de la majorité, lorsque la règle ne fait que vous empêcher de choisir, de décider, de prendre en main votre destin...

Parce qu’il devient facile de dire : « Je n’avais pas le choix, c’était la règle. Et la règle, c’est la règle... »

L’allumeur de réverbère du Petit Prince a le choix... Il a le choix de se reposer plutôt que de respecter l’absurde consigne qui lui a été transmise et qui est d’allumer son réverbère une fois par jour sur une planète qui tourne de plus en plus vite. « La consigne, c’est la consigne. »

Sachez à quelles règles vous faites le choix d’obéir.
Lorsque la règle vous contraint à produire quelque chose qui ne marche pas : confrontez là et prenez le risque de faire différemment !


vendredi 13 septembre 2013

C'est les soldes !


Les soldes !
Lorsque vous faites les soldes, lorsque vous achetez un produit qui pour une raison ou pour une autre est moins cher que le prix habituel ou le prix indiqué, vous n’achetez pas un produit, vous achetez une sensation : celle de vous procurer quelque chose pour moins que sa valeur. Vous achetez le plaisir du rabais, le plaisir de l’occasion, de l’affaire !

C’est parce que ce plaisir existe qu’existent aussi les joies du marchandage et que se partagent ainsi le plaisir de vendre avec une marge, pour le vendeur à celui d’acheter avec un rabais pour l’acheteur !

Lorsque vous présentez, vous devez vous aussi procurer à vos auditoires ce type de sensation. Celle qu’ils ressentiront à vous écouter leur proposer quelque chose d’unique et de prometteur pour eux, capable de modifier leur façon de voir le monde, leurs comportements et tout cela pour... rien ! Parce que la plupart du temps, vos prises de parole sont gratuites !
Si vous parvenez à ce résultat, ceux qui vous écoutent garderont de votre prise de parole le souvenir unique d’avoir reçu quelque chose en cadeau quand la valeur de ce quelque chose, en terme de transformation de leur vie, de leurs attitudes ou de leur existence, est immense... Le genre de cadeau qu’on n'oublie pas !

Le genre de cadeau que font les grands leaders !

jeudi 12 septembre 2013

Kickstarter et vos idées ont du génie !

Il y a quelques années maintenant, nous étions encore au tout début de ce phénomène connu de (presque) tous aujourd’hui : le Cloud (prononcer : claoud !).
Je ne me lancerai pas dans d’improbables explications techniques sur ce qu’est le Cloud et ce que vous pourriez en faire si vous n’en n’étiez déjà un utilisateur. Sachez simplement que le Cloud est une façon de stocker vos données sur un serveur distant qui s’occupe ensuite de synchroniser vos différents terminaux (téléphone, ordinateurs, tablettes...)
A cette époque, je recherchais une alternative à ce que nous proposaient nos amis américains. Je ne m’inquiétais pas de ce que la NSA pouvait faire de mes contenus (!), mais j’avais l’envie de savoir mes fichiers stockés à une moindre distance. En Europe.
J’ai trouvé plusieurs offres. C’est là que j’ai découvert ForgetBox. Une toute petite application, toute simple, presque ridicule mais dont j’ai aimé le minimalisme. Je me suis abonné et comme son nom l’indique, entre deux utilisations, j’oubliais jusqu’à son existence !
Je recevais toutefois, sporadiquement, des emails de la part de ses deux jeunes fondateurs que j’imaginais dans un garage à Ville d’Avray, puisque c’est là qu’ils étaient basés ! L’un d’entre eux m’annonça un jour la fin de ForgetBox ! Je m’en étonnais, m’en désolait deux minutes et passais à autre chose. La jungle des startup. Le mail était simple et indiquait qu’ils travaillaient à remplacer ForgetBox par autre chose et que je devais recevoir de leur nouvelle bientôt.
Puis un jour je reçois un autre de ces mails qui m’apprend que ces deux là travaillent sur un produit qui s’appelle Plug. Je n’en comprends pas l’utilité et passe totalement à côté de leur message...
Ce n’est qu’hier, à la réception d’un autre de leur mail que je découvre le chemin parcouru... Séverin et Gawen, ce sont leurs noms, basés maintenant à New York ont en fait inventé quelque chose qui pourrait être le prochain « hit » : le cerveau de nos terminaux !
Leur idée, lancée sur KickStarter a recueilli plus d’un million de dollars de promesses d’achat, leur produit, qui n’existe pas encore est plébiscité de toute part et il s’appelle Lima (le nom de ma concierge, pour ceux qui cherchent des signes partout !). Ce produit pourrait remplacer le cloud et permettre à tous vos terminaux de n’avoir qu’une mémoire...

Le propos de ce billet n’est pas technique... Est-ce que Lima est ou n'est pas ce "Hit", je n’en sais rien et cela n’a aucune importance. Ce qui m’intéresse, ce sont ces 12 840 personnes qui ont décidé de financer, de « kickstarter » une entreprise sans rien en connaître et d’acheter un produit qui n’existe pas encore, basé sur une technologie dont on ne sait pas si elle fonctionne !

L’internet et le monde d’aujourd’hui permettent à des startup comme ForgetBox de rêver d’exister puis d’exister vraiment avant même d’avoir fait la preuve de la pérennité du projet lui-même, sans l’aide de personne d’autres que nous, ceux qui décidons d’y croire. Plus besoin de banquier, de majors, de décideurs. Il est possible de faire vivre et de déployer les ailes en grand d’une idée nées dans un garage de la banlieue parisienne.

Ce qui leur est arrivé pourrait vous arriver !

Vos idées ont du génie. Même nées à Ville d’Avray !


http://www.kickstarter.com/projects/cloud-guys/plug-the-brain-of-your-devices?ref=email

mercredi 11 septembre 2013

Au cimetière des idées...

Imaginez :

Vous êtes en réunion. Le débat est agité et la solution au problème tarde à se faire jour. Tout d’un coup, quelque chose jaillit dans votre esprit ! Vous avez une idée ! Quelque chose qui pourrait bien être la solution que tous recherchent autour de cette table. Vous vous avancez sur votre siège. Votre coeur bat un peu plus fort et vous attendez qu’un-tel ou une-telle en ait fini de parler. Il se passe quelques secondes et... le doute se saisit de vous. Et si cette idée n’était pas ce qu’elle semblait être, et si elle n’allait que vous faire passer pour un imbécile. Si cette idée n’en était pas une. S’il ne valait pas mieux ne rien dire. Attendre d’avoir vérifié que tout est bien couvert, qu’il n’y a pas de risque. En tout cas pas celui du ridicule.
Un-tel ou une-telle finit par se taire. Vous ne dites rien. Quelqu’un d’autre se met à parler. Vous reculez dans votre siège et commencez à analyser ce que vous alliez dire, à vous assurer que cette idée est une idée géniale, irréprochable...
Puis une collègue pousse un cri ! Comme dans un cauchemar, la voilà qui énonce votre idée. Au mot près. A la virgule près... Vous auriez envie de dire : « Exactement ce que je me disais, mais je voulais être sûr... » -  Etre sûr de quoi ?
Tout le monde autour de la table est enthousiaste et la remercie pour autant d'inspiration, de vivacité d’esprit. Votre boss la regarde, impressionné. Quant à vous, vous vous en retournez à votre bureau pour vous morfondre sur votre manque de confiance en vous et sur le destin ou vos parents qui ne vous ont pas transmis ce qu’il fallait pour prendre le risque de dire ce que vous pensez au bon moment !

Cela vous rappelle quelque chose ?

Maintenant imaginez pire : cette personne ne dit rien... Personne autour de la table ne découvre votre idée. Pendant que vous gambergez, la réunion se termine. Vous hésitez, mais ça ne veut pas sortir. Vous retrouvez votre bureau. Une fois assis, vous étudiez votre idée sous toutes ses coutures et finissez par conclure que ce n’est pas une si bonne idée que cela. Que si vous étiez capable d’avoir de bonnes idées, ça se saurait... D’ailleurs, si c’était une bonne idée, quelqu’un d’autre l’aurait eu...

Et vous passez à autre chose...

mardi 10 septembre 2013

L'e-learning peut-il faire de vous un grand orateur ?

Vous voulez apprendre à devenir un présentateur reconnu ? C’est possible !
Vous voulez vous épargner la peine de vous déplacer et utiliser cet outil qu’on appelle l’e-learning ?
Vous allez échouer !

L’e-learning ne marche pas, la plupart du temps... L’internet ne peut pas tout remplacer, ne peut pas tout simplifier. Il reste des domaines dans lesquels l’internet n’apporte rien... voire : rend l’expérience moins enrichissante encore !

L’e-learning part du principe que vous pouvez apprendre à distance. Si le formateur se tient devant une caméra et transmet le contenu qu’il a prévu de transmettre, il vous suffira d’entendre ce contenu pour apprendre, pour que vous ayez effectivement appris quelque chose.

A l’évidence cela n’est pas suffisant.

Le problème est qu'il y a une grande différence entre être exposé à un savoir et apprendre !

Ce que l’on constate lors des sessions d’e-learning, c’est avant tout un taux d’abandon impressionnant. Les participants ne vont pas jusqu’au bout, parce qu’il n’est pas possible de rester concentré sur quelque chose qui n’est pas de la communication et de travailler avec un outil qui empêche toute interaction humaine et naturelle.

Le formateur n’est pas un moulin à parole et lors d’une formation, ce n’est pas de contenu dont il est question. Pour cela, n’importe quelle bonne connexion à Internet suffit ! Lors d’une formation, le premier rôle du formateur est de vous pousser à vous dépasser, vous emmener plus loin, vous offrir de voir ce que ne voyez pas encore de vous-mêmes. Le rôle du formateur est de vous emmener dans une zone bien particulière : la zone d’apprentissage. Dans cette zone, hors de la zone de confort, vous êtes mal à l’aise, vous expérimentez des savoirs, des comportements nouveaux, vous échouez bien souvent... mais vous vous dépassez. C’est cela apprendre. C’est dépasser l’existant, oser questionner ce qui est déjà là, déjà connu, faire preuve de curiosité et accepter de se transformer. Cela ne peut avoir lieu que s’il existe entre le formateur et le stagiaire une vraie connexion et une vraie relation.

Jamais l’internet ne permettra de créer cette connexion.

Vous voulez apprendre à devenir un présentateur reconnu ? Il va falloir allez le chercher !

lundi 9 septembre 2013

Pour qui travaillez-vous ?


Il est absurde de travailler et de vouloir progresser dans l’espoir d’obtenir de la reconnaissance ou les félicitations d’autrui, qu’il s’agisse de votre boss, de votre client ou de votre maman !

Comprenez-moi bien, je ne dis pas que recevoir les félicitations d’un client ou de votre manager n’est pas une bonne chose, au contraire, ces mots sont encourageants et agréables à entendre, mais cela s’arrête là !

Vous travaillez pour vous et seulement pour vous. Vous faites de votre mieux et vous vous donnez à 100% dans ce que vous entreprenez non parce que vous espérez les félicitations d’un tiers mais parce que vous visez l’excellence, vous refusez le compromis et la facilité. Parce que bien faire ce que vous faites est pour vous une évidence, ce qui nourrit l’artiste qui est en vous, votre façon de contribuer à un monde meilleur, monde qui commence juste devant vous.

La reconnaissance d’autrui et les félicitations sont des pièges. Elles ne vous satisferont jamais pleinement et sitôt prononcées, aussitôt entendues, vous savez que le compteur est remis à zéro, que vous ne vaudrez jamais plus que ce que vaudra votre prochaine réalisation.
Il n’y a que vous pour savoir ce que vous valez. Il n’y a que vous qui puissiez vous donner le crédit de toutes ces heures de travail. Enfin, il n’y a que vous qui puissiez vraiment comprendre et valoriser ce qui n’a pas marché, ce qui a échoué, pour mieux réussir la fois suivante.

Vous travaillez pour vous. Et c’est pour cela que votre exigence et votre détermination sont sans limite.

vendredi 6 septembre 2013

Mon éloge de la lenteur

Il y quelque chose à gagner à être lent... A faire les choses lentement. A goûter au temps qui passe et à s’installer dans ce temps si particulier qu’est le présent. Ce temps qui ne dure rien. Ce bref passage entre ce qui sera et ce qui a été...

Dans nos civilisations pressées, rapides et qui s’emballent pour un rien, la lenteur apparaît comme un anachronisme. Etre lent, c’est forcément ne pas être efficace, ne pas être sur le coup, ne pas être le meilleur. Etre lent, c’est être d’un autre temps.

Je ne le pense pas. La lenteur est le temps de l’humain. Le cerveau est lent. Il prend le temps de peser le pour et le contre et une fois pesés, il est important de les peser de nouveau.

Il y a quelque chose de formidable à être dans la lenteur. Lorsque vous faites les choses sans être pressé, sans contrainte autre que celle de faire ce que vous faites. Cela semble fou, mais combien de fois dans une journée vous surprenez vous à faire une chose en pensant à celle que vous allez faire ensuite. Combien de fois dans une journée êtes-vous vraiment à ce que vous faites, à 100%, immergés dans la tâche qui est la vôtre, sereinement ?

Pour se donner le luxe de la lenteur, pas le choix, il faut s’en donner le temps. Puis vous devrez vous installer dans cette lenteur, la faire vôtre... Décomposer les gestes, les mouvements et les pensées. Devenir conscient de tout.

Marcher lentement. Regarder quelque chose lentement. Ecouter quelqu’un lentement, avec application...

Pour constater combien cela est délicieux !


Les artistes ont besoin de lenteur. Vous êtes un artiste. 

jeudi 5 septembre 2013

Tous charismatiques !



Pour le présentateur que vous êtes, il est vitale de comprendre que l’enfant que vous avez été est toujours en vous, avec toute sa spontanéité et son enthousiasme, libre de toutes les inhibitions, pour la plupart ridicules imposées par la société et son système éducatif.

Ce que cela veut dire, c’est que vous pouvez compter sur lui. Il est là pour vous aider. Vous pouvez utiliser son capitale charisme, vous appuyer sur son aisance, vous laisser porter par son talent naturel... et vous souvenir de ce que cela lui faisait lorsqu’il se trompait : Rien ! Vous souvenir de la facilité avec laquelle il vous était possible de passer à autre chose, de tourner la page pour vous concentrer sur l’important, plutôt que sur vos erreurs et ce que vous ne savez pas faire...

Cet enfant est là et le rappeler ne dépend que de vous !


Prenez le bus - Imaginez que vous partez en voyage...

mercredi 4 septembre 2013

Vous allez prendre la parole...

Demain, vous allez prendre la parole.

Que pourriez-vous imaginer qui leur permette de comprendre que vous avez décidé de prendre soin d’eux. Quels mots, gestes, attentions pourriez-vous préparer pour qu’ils comprennent que ce qui va se passer lors de cette conférence, de cette réunion, de cet échange ne sera pas ce qui se passe habituellement.
Qu’apporterez-vous de nouveau, d’inédit, de surprenant pour qu’ils se souviennent de vous ? Longtemps.
Qu’allez-vous imaginer qui vous rende différent, passionnant, captivant ?

Entre ce que vous avez toujours fait et faire la différence, étonner, surprendre, vous avez le choix !...


Demain, vous allez prendre la parole... Que comptez-vous faire de cette opportunité ?

mardi 3 septembre 2013

Syrie

Il y a quelques semaines, j'avais écrit le billet ci-dessous... puis renoncé à le publier, estimant que la politique, même reliée de près au sujet qui occupe ce blog, n'y avait pas sa place. Les récents événements m'ont donné envie de revenir sur ce choix et de vous proposer la lecture de ce que j'avais écrit alors...

Dans leur contexte, j'ai écrit ces lignes quelques jours après la "première" attaque chimique de Bachar El Assad sur son peuple. Cette attaque avait alors était découverte par des journalistes du Monde.

Voici ce que j'avais écrit :

"Ce blog est là pour vous parler de présentation professionnelle. Ce n’est pas un blog politique, cela va de soit. Pourtant, ce billet en sera teinté et me permettra de faire d’une pierre deux coups !

Je cite souvent Barack Obama parmi les références de ce qu’est un grand orateur.  Je parle de lui avec emphase, parce qu’il est vrai que son charisme et sa façon de porter ses idées méritent le respect et une attention toute particulière pour qui souhaite atteindre un tel niveau de maîtrise.
Je parle peu du contenu, des idées de Barack Obama, parce que c’est sans objet dans ce blog.

Pas aujourd’hui.

Il y a quelques mois, Barack Obama a clairement signifié qu’il existait dans le conflit Syrien, une ligne rouge qu’il est était inconcevable de franchir sans s’exposer à la colère de la communauté internationale et à celle des Etats-Unis d’Amérique.
A l’évidence, l’utilisation d’armes chimiques est ce qui se peut imaginer de pire. Nous savons tous pourquoi. Définir cette ligne rouge était juste.

La preuve a été établie que les troupes de Bachar El Assad utilisent des armes chimiques contre les rebelles, mais aussi contre des civils.

Pourtant, en dépit des engagements pris par Barack Obama, il semble urgent de ne rien faire. La situation est complexe, trop complexe pour agir. Les risques sont trop grands. La peur, trop paralysante.

Et si elle ne l’était pas. Et si tenir cette parole était tout ce qui comptait pour signifier que nous avons tiré les leçons du passé et que nous sommes prêts à prendre le risque de nous tromper plutôt que de laisser un dictateur assassiner son peuple au gaz sarin.

Vous êtes ce que vous dites. Et si vous ne respectez pas votre parole, vous ne valez pas mieux qu’elle."


lundi 2 septembre 2013

Connaissez-vous TED ?


Si vous n’avez jamais entendu parlé de... ou vu une vidéo TED, c’est le moment !

Qu’est-ce que TED ? : c’est un modèle de conférences qui a commencé par être modeste puis est devenu mondialement célèbre et a essaimé aujourd’hui en plus de 1500 versions locales.

TED, ce sont avant tout des conférenciers qui ont le culot, le toupet, la force, le courage, de venir parler devant des centaines d’autres de ce qui leur tient à coeur, de leur vision du monde, de la folie de leur projet, de leur rêve, de ce qui fait qu'ils sont différents, qu'ils voient les choses autrement...

Qu’est ce qui caractérise une conférence TED ? Qu’est ce qui explique ce succès planétaire ?
Ce sont ces gens dont le but premier est de créer du lien, de l’intérêt et du rêve et ils y parviennent avec tout ce qu'ils sont... C'est cela, être captivant !


 www.ted.com