vendredi 31 mai 2013

Ce coaching dont vous auriez tellement besoin et que vous ne commencerez pas...

Comment se fait il que les présentations orales soient à ce point centrales dans toutes vos démarches et vos actions professionnelles, mais que rien ni personne ne vous ait effectivement formé et préparé à maîtriser cet outil de communication ?
Comment se fait-il que vous soyez si peu à prendre conscience de cet état de fait alors que vous êtes confrontés plusieurs fois par jour à l’étendu de cette lacune, que ce soit par la difficulté que vous avez à captiver et convaincre vos auditoires ou par l’ennui qui vous éprouvez lorsque vous assistez à une présentation.
Comment se fait-il que vous soyez si peu, et c’est un corollaire, à comprendre tous les avantages qu’il y aurait à développer cette aptitude.


Un stagiaire (dirigeant d'une grande société française) me disait récemment qu'il avait repoussé à plusieurs reprises sa participation à l'un de mes stages non pour des questions d'agenda, mais parce qu'il ne souhaitait pas éprouver l'inconfort d'une remise en question de ses façons de faire.

Prendre en main votre développement personnel et décider de devenir le meilleur présentateur de votre entreprise ou de votre industrie va exiger de vous que vous embrassiez une part d'inconfort et que vous acceptiez de remettre en question ce que vous faites depuis si longtemps et qui ne marche pas !
Cela en vaut la peine.

Un coaching est une formidable opportunité de progresser et de se redécouvrir des aptitudes oubliées ou perdues de vue !

Cela pourrait commencer demain... 

jeudi 30 mai 2013

Han Solo sous les parapluies de Cherbourg...

Harrison Ford photographié par Agnès Varda

Ce n’est pas Georges Lucas qui a repéré Harrison Ford. C’est Jacques Demy. Le cinéaste français à qui une belle exposition est consacrée à la cinémathèque française.
Pour le tournage de son premier film « américain », Jacques Demy souhaitait travailler avec ce jeune acteur plein de fougue et d’enthousiasme, mais complètement inconnu.
Le studio qui employait et finançait le film de Demy en décida autrement. Harrison Ford fut congédié et ce fut un autre acteur qui pris le rôle.
Ce n’est que cinq années plus tard que Lucas repéra et embaucha Harrison Ford pour le film "American Graphiti", avant de travailler de nouveau avec lui sur "Star Wars".

Harrison Ford, interviewé par la fille de Demy reconnaît qu’à cette époque il n’était qu’un jeune acteur venu à Los Angeles pour tenter sa chance, qu’il n’avait qu’une expérience modeste et pour ainsi dire aucune formation. Le fait qu’un cinéaste expérimenté comme Jacques Demy ait voulu de lui pour prendre le rôle principal dans son film lui avait donné la foi et permis de tenir les cinq années qui ont suivi, de garder le cap et de continuer à travailler son art. Demy lui avait donné la force de persévérer.

Dans votre parcours, dans vos efforts pour atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés, vous serez tantôt un Demy, capable d'inspirer et de transformer ceux que vous croiserez ou un Ford, capable de tenir et de persévérer.

A l'évidence, pour tous les fans de Harrison Ford : « Thank you, Jacques... »

mercredi 29 mai 2013

C'est quoi, vendre ?

Vendre.

Un mot qui en fait trembler plus d’un !

C’est quoi, vendre ?

Vendre, c’est comprendre que votre prospect se sent mal, parce qu’il a un problème et qu’il voit en vous la possibilité de se sentir mieux de nouveau. Vendre, c’est soulager. Vendre, c’est assister. Vendre, c’est inspirer.

Vendre, est une affaire émotionnelle.

La mécanique de votre acte de vente est de faire la démonstration que vous avez tout ce qu’il faut pour emmener votre prospect vers ce qu’il veut ressentir. Et cela n’a pas de prix !

mardi 28 mai 2013

Présenter comme un "génie" !



Vous vous êtes déjà rendu dans un « Apple Store » ?
Intéressante expérience... Pour tous ceux qui travaillent dans la vente en boutique, dans le "retail", quelque chose à faire absolument.
Dans un Apple Store vous trouverez beaucoup de chose et la plupart ne sont pas surprenantes : les produits Apple remarquablement mis en valeur et une gamme de produits divers pour faciliter l’utilisation de ces produits ou en enrichir l’expérience.
Il y autre chose que vous trouverez dans les magasins Apple, et c’est plus surprenant : ce sont les "Genius". Ces "Genius" sont des collaborateurs Apple spécialement formés pour répondre à toutes les questions que vous pourriez avoir, formés à résoudre en face à face tous les problèmes que vous pourriez rencontrer. Ils sont là. En chair et en os.
Pour la plupart des entreprises, ce genre de problèmes se règlent au téléphone, avec une "hot-line"et un intervenant à distance... Cela arrive aussi chez Apple, mais il existe dans chacun des "Apple Store" des collaborateurs qui peuvent interagir en direct et en face à face avec les clients. Pourquoi ? Parce que seul un être humain peut modifier avec efficacité ce que pense et ce que ressent un autre être humain.
Autrement dit, les "Genius" ne sont pas seulement là pour vous aider à résoudre votre problème de disque dur ou d’accès wifi, ils sont là pour vous écouter et pour s’assurer que vous êtes émotionnellement au bon endroit.
Vous entrez avec un problème et un ressenti négatif et leur job est de transformer ce ressenti. Impossible d’atteindre ce résultat autrement qu’en donnant à un être humain la formation et la responsabilité de cette tâche... Le résultat : des clients plus que satisfaits, des clients qui se sentent mieux !

Les "Genius" d’Apple sont non seulement des génies de l’informatique et des produits Apple, mais aussi des "génies" de la présentation... Envie d’une leçon en interaction et en présentation effective : prenez rendez-vous !

lundi 27 mai 2013

Vous êtes ce que vous croyez être... Et rien d'autre !

Ce qui s’est passé ce week-end me rappelle une chose : nous sommes ce que nous croyons - et rien d’autre.

Que s’est-il passé ce week-end ?

Les anti « mariage pour tous » ont manifesté dans les rues de Paris et Abdellatif Kechiche a remporté la palme d’or du 66ème Festival de Cannes.

Croyances.

Pour les anti « mariage pour tous », leur croyance que le mariage est une institution naturelle, que l’homosexualité n’est pas naturelle qu’ils en oublient que la nature a tout essayé et continue de tout essayer, homosexualité y compris, voire hermaphrodisme... Il n’est rien dans la nature qui condamne l’homosexualité !
Ils oublient que le mariage est un contrat et que ce contrat n’a rien à voir avec l’amour. Rien.

Le vrai contrat c’est d’aimer. C’est d’aimer l’autre pour ce qu’il est, quelles que soient ses différences...

Les croyances sont puissantes !

Abdellatif Kechiche, arrivé de Tunisie à l’âge de six ans, vient de remporter la palme d’or à Cannes ! Ce qu’il a fallu de travail et de ténacité dépasse l’entendement.  Ce qu’il a accompli, d’un point de vue artistique et humain est extraordinaire et nous envoie un formidable signe d’espoir. Il n’est rien qui ne puisse être accompli, pourvu que les croyances soient alignées sur l’objectif.

Les croyances sont puissantes !

Pour vous aussi. Il existe pour la plupart d’entre vous une croyance qui vous dit que vous n’êtes pas de ceux qui ont ce qu’il faut pour devenir un orateur brillant et unique, mémorable et inspirant ! Je le constate tous les jours. Je vois la force de vos résistances à reconnaître l’évidence !
La partie la plus difficile de mon métier est de vous amener à renoncer à ces croyances et à voir les choses telles qu’elles sont et non comme vous avez appris à les voir !

Pour vous aussi, les seules limites sont celles que vous imposent vos croyances !
Il n'y a pas de limite !

vendredi 24 mai 2013

Nous n'irons plus au bois...

Un ami se rend dans une grande société d’assurance.
Il a rendez-vous. Il vient pour discuter de son projet d’entreprise. Il a des questions et des besoins précis. Il s’apprête à prendre des risques et il veut protéger ce qui doit l’être.
Sa démarche est claire. Elle est motivée. Il a tout du bon client. Celui dont toutes les entreprises rêvent : éduqué, intelligent, capable de transmettre autour de lui tout le bien qu’il pense de son fournisseur d’assurances, connecté à des gens du même niveau social que lui et donc potentiellement de nouveaux clients, bien éduqués et intelligents, bien rémunérés pour la plupart capables de transmettre autour d’eux tout le bien qu’ils pensent de leur fournisseur d’assurance...
Un rendez-vous avec autant de potentiel se prépare, se répète même, parce que c’est un client que vous voulez pour votre entreprise. Parce qu’avec des clients comme ceux-là, vous assurez la pérennité de votre activité et que vous avez toutes les chances de la faire grandir. Sans véritable effort.

A son arrivée, il commence par attendre. Les minutes s’écoulent. Il est contraint d’aller demander si la personne avec qui il a rendez-vous est bien au courant de son arrivée !
Une  femme se présente à lui et explique, sans autre forme d’excuse, que la personne avec qui le rendez-vous a été pris n’est pas là, est en déplacement, que c’est elle qui va s’occuper de lui.
Mon ami acquiesce et accepte de suivre. Il se rend vite compte qu’elle n’a pas les compétences dont il a besoin. Elle lui propose de revenir, dans une semaine ou deux...

Il ne reviendra pas.

Cette histoire, nous l’avons tous vécu. Il y a quelques dizaines d’années, elles étaient fréquente ces histoires de clients maltraités et laissés pour compte. Depuis quelques années, elles sont plus rares. Beaucoup plus rares. Celles qui me parviennent encore proviennent d'univers professionnels qui résistent encore à l’idée que notre monde change et qu'il change vite.

Pourquoi ?

Parce que les entreprises qui se comportent ainsi avec leurs prospects, donc avec leur avenir, ces entreprises là sont en passe de disparaître. Les autres se sont adaptées et ont fait de leur service client et de leur développement leur priorité. Parce que la barre est de plus en plus haute. Cette barre a été placée là par des entreprises qui ont fait le choix de l'excellence, de la différence et de l'innovation. Dans le même temps, nous, les clients, nous avons évolué. Nous sommes devenus plus exigeants, plus regardants et nous avons été servi.
Aujourd’hui, nous n’acceptons plus d’être mis face à la médiocrité de ce type de comportement. Nous allons ailleurs. Et nous le disons.

Parce que notre capacité à dire tout le bien que nous pensons de notre prestataire d’assurance peut aussi se transformer en capacité à dire tout le mal que nous en pensons. Nous avons les outils pour le faire savoir et les conséquences peuvent être immenses.

Le monde change.



Merci à Laurent pour avoir partagé avec moi cette pénible expérience.

La ronde enfantine "Nous n'irons plus au bois", a été créée par Madame de Pompadour pour les enfants du village voisin, après que Louis XV lui eut offert l'hôtel d'Evreux, qui deviendra le palais de l'Elysée (source : Wikipédia). 


jeudi 23 mai 2013

Ethique des organisations ? Mon oeil !

Je travaille régulièrement pour une société de l'industrie pétrolière.
Lors d’un dîner, quelqu’un m’a gentiment apostrophé pour me demander si je n’étais pas gêné par tout le mal que cette industrie a fait et continue de faire subir à notre environnement, sa responsabilité manifeste dans le réchauffement actuel de notre planète et l’entêtement de notre civilisation à utiliser les énergies fossiles. Entêtement et aveuglement.
La question qui m’était ainsi posée est celle de l’éthique. Est-il éthique de travailler pour une société qui ne fait pas tout ce qui est en son pouvoir pour faire de notre monde un monde meilleur et qui prend le risque de souiller les plus belles de nos côtes et de plonger notre planète toute entière dans un nouvel ère glacière ?
Une telle entreprise est-elle éthique ? Si elle ne l’est pas, qu’est-elle ? Et que dire de tous ceux qui y travaillent ? Sont-ils tous des cyniques, des égoïstes, des inconscients ?

Ma réponse est simple : je suis au courant de tout cela - rien n'est aussi simple qu'il y paraît et contrairement aux apparences, je suis aux avant-postes pour que cela change ! Voici comment.

Pour cette société, dans le monde dans lequel nous évoluons, la vérité est capitalistique. Cette réalité est simple et elle est dure : il est impératif de générer des profits. C’est la mission. Si les profits cessent, la société ne remplit pas ce pourquoi elle a été créée. Tout est envisageable au sein d’une organisation, dès lors que cette première loi est respectée : les profits sont maximisés, en fonction de l’environnement, de l’économie et du climat social certes, mais ils sont maximisés. C'est le contrat passé avec les actionnaires.

Le problème avec cette question de l’éthique et de la "responsabilité sociétale des organisations", c’est que cela ne s’apparie pas avec ce contrat ! Etre éthique, c’est bien mais cela ne permet que très rarement de maximiser les profits. Pour cette raison, cette question de l’éthique est un serpent de mer dont les organisations n’aiment pas entendre parler, parce que ce n’est pas leur job, ce n’est pas leur mission. Ils s’en sortent en affirmant qu’ils se comportent de la façon la plus éthique possible. Bien souvent cela n’est pas suffisant et nous en souffrons tous. Certains en meurent.

Les organisations sont des tueuses. Ce n’est un secret pour personne. Nous avons oblitéré leurs responsabilités pour ne nous concentrer que sur quelques agissements pour la plupart mineurs ou lorsque le dépassement des bornes est trop flagrant. Monsanto, par exemple, prend un risque qui pèse sur l’humanité toute entière. Ce risque paraît acceptable, parce que le bénéfice et la maximisation des profits à court-terme contrebalancent aisément le risque à très long-terme.
Ce système nous mène à notre perte. Nous sommes nombreux à le savoir, à le voir et à le sentir. Sommes-nous impuissants à le changer ?

Je ne le crois pas.

Je travaille chaque jour avec les salariés de cette entreprise pétrolière et tous sont des individus dont l’éthique est irréprochable.
Je croise des gens d’une honnêteté et d’une humanité comparables à celles que je verrai dans n’importe quelle ONG ! Ceux que je forme et que j'accompagne sont des gens passionnants et passionnés de leur métier. Il n’y a que les êtres humains pour être éthiques. Mon métier est de transmettre à ces gens les outils qui leur permettront de se connecter à ce sens de l’éthique et à dire, à clamer et à prendre le risque de crier : NON ! Ce que nous faisons ici n’est pas raisonnable, ne devrait pas être tenté, le risque n’en vaut pas la chandelle...
Je travaille à leur permettre d’oser dire et faire ce qui leur semble juste. J’ai confiance en eux pour savoir ce qu’être juste signifie en fonction de leur industrie et de leur position.

L’éthique de votre organisation et sa responsabilité sociétale ne sont que de vains mots si vous n'êtes pas vous-même éthique et responsable, à chaque jour, à chaque minute. Sans compromis.

Vous pouvez changer le système.

mercredi 22 mai 2013

Ma cassette ! Ma cassette !

Il y a quelque chose que les Américains (Etats-Uniens) ont et que nous n’avons pas, ce sont ces cassettes motivationnelles... Dire que nous ne les avons pas est inexacte... Nous y avons accès, mais nous ne les utilisons pas ou peu !
Et pourtant, quelle puissance il y a là. Contre une cinquantaine d’euros, vous avez la possibilités de vous connecter, d’entendre et d’entrer en résonance avec quelques-uns de ces grands esprits qui ont consacré leur carrière toute entière à comprendre et transmettre comment aller à l'excellence...

Est-ce parce que j’ai vécu aux Etats-Unis, mais il m’arrive souvent d’utiliser mon lecteur mp3 pour écouter ces présentations d’un genre particulier (motivational speeches) d’un Zig Ziglar, d’un Anthony Robbins ou d’une Julia Cameron, pour n'en citer que trois.

A chaque écoute, je découvre de nouveaux indices, de nouvelles façons d’envisager ma pratique qui ne me seraient pas venues à l’esprit sans le travail acharné de ces hommes et de femmes. Je redécouvre aussi tout le pouvoir de la voix et de la communication parlée. Je pourrais lire mille fois ce que disent ces individus, cela ne donnerait pas le même résultat. Les entendre, dans toute la fougue de leur enthousiasme, toute la palette de leurs émotions et dans toute l’authenticité de leur démarche me donne un tonus nouveau, une envie de me dépasser et de marcher dans leurs traces !

Si vous êtes intéressées et si vous avez travaillé votre anglais (!), vous n’êtes qu’à quelques clics de grands moments de présentations ! A vos souris !

Exemple :
Zig Ziglar : Your words are so important - gratuit - iTunes
https://itunes.apple.com/fr/podcast/your-words-are-so-important/id192820274?i=101590656&mt=2

mardi 21 mai 2013

Il est peut-être temps pour vous de changer de boss ?

On me demande souvent : comment puis-je faire comprendre à mon boss que la communication est importante ?
Comment lui faire entendre qu’il doit améliorer sa capacité à inspirer et stimuler ses équipes, mieux présenter nos projets et nos travaux à son propre boss...

Ma réponse : soyez exemplaires. C’est à vous voir présenter et communiquer en excellence que votre boss finira par vous demander de lui expliquer ce que vous faites qui marche si bien et qui vous permet d’atteindre les résultats que vous désirez.

Vous devez être le changement que vous souhaitez voir s’accomplir chez les autres. Ce n’est pas de vous plaindre du manque de leadership de votre patron ou de l’absence de décisions dans votre organisation qui modifiera la donne. C’est à vous de jouer. Faites ce que personne ne fait : prenez des initiatives, prenez le risque de faire différemment, sortez du lot et exposez-vous à la critique, au cynisme, aux réflexions de jalousie...

Si votre organisation ou votre boss vous remarquent et vous donnent le crédit pour ce que vous tentez d’accomplir, persévérez et montrez leur ce qu’il est possible d'obtenir par de l’audace et de l’imprudence.

Si votre boss ou votre organisation exigent de vous de rentrer dans le rang, de continuer de servir le status quo et de vous taire aussi longtemps qu’il vous sera possible : changez-en ! Vous valez mieux que cela !

Il existe sur cette terre et dans ce pays des dizaines de structures, d’entreprises et d’organisations, de boss, de patrons et de chefs qui rêvent de rencontrer quelqu’un comme vous !

lundi 20 mai 2013

A la recherche de la "slide" parfaite !

Qu'est-ce qu'une slide parfaite ?

Vous êtes nombreux dans l'entreprise à passer un temps considérable sur PowerPoint et à utiliser une quantité importante de vos capacités créatives pour la production de "slides".

Vous les voulez toujours plus animées, toujours plus connectées entre elles, toujours plus vivantes et séduisantes, toujours plus sexy... Vous les voulez qui donnent un juste reflet de vous-mêmes et de la qualité de votre travail. Vous bossez votre "présentation", autrement dit vos "slides". Et vous vous fourrez le doigt dans l'oeil !

La présentation, c'est vous !

Les slides ne servent à rien d'autre que d'accompagner ce que vous dites.

Même si vous êtes celui qui a inventé "La slide" parfaite, si votre prestation ne passe pas la barre, personne ne la remarquera votre "super slide", parce que votre auditoire est concentré sur vous et que c'est vous qu'il est venu voir.

Si vous cherchez à créer le diaporama parfait, qui vous permettra de faire passer vos idées, d'inspirer votre auditoire, de les captiver à la seule vision de ce que vous projetez sur le mur, vous cherchez un Graal qui n'existe pas. Vous perdez votre temps et, plus gênant, celui de votre auditoire.



vendredi 17 mai 2013

L'ingrédient numéro 1 d'une présentation réussie

Mon mot préféré de langue anglaise : "commitment".
Nous n’avons pas d’équivalent.

Le plus proche serait : "engagement" ; mais l’on s’engage dans une aventure ou dans un projet et ce mot là ne rend pas compte avec autant de clarté de l’intention de terminer ce qui a été commencé et de produire quelque chose de concret.

Sans « commitment », vous ne deviendrez pas cet orateur ou cette oratrice reconnu(e).

Ce « commitment » est précisemment ce qui vous permet de prendre les risques qui sont à la clé lorsque vous vous lancez dans une entreprise différente de ce que tout le monde fait. C’est lui qui vous permet de franchir les obstacles lorsque tout le reste de votre esprit et de votre corps vous intiment d’arrêter, hurlent que cela ne sert à rien et que vous feriez mieux de vous concentrer sur autre chose !

Une présentation qui n’est pas donnée, sur scène, face à votre auditoire n’est pas une présentation. C’est ce « commitment » qui vous aide à faire ces derniers pas vers le centre de la scène...

Vous en aurez besoin...

jeudi 16 mai 2013

La communication des leaders...




La meilleure façon d’amener quelqu’un à l’action est d’engager une conversation avec cette personne. A vous de voir de quelle action il pourrait être question, selon vos responsabilités ou vos objectifs dans l’organisation dans laquelle vous travaillez.
Le bénéfice essentielle d’une interaction en directe est que vous pouvez vous assurer que la personne en face de vous à compris ce que vous attendez d’elle, même si cette personne prétend avoir compris alors qu’il est manifeste que ce n’est pas vrai !
Une conversation vous permet de rectifier le tir, immédiatement et d’apporter les éléments dont la personne peut avoir besoin pour avancer.

Deux êtres humains en face à face se lisent à livre ouvert, se comprennent ou ne se comprennent pas, mais il est impossible de faire semblant... sauf à vouloir se mystifier soi-même.

Cette capacité à conduire autrui à agir est ce qui fait l’essence de tout leadership. Le job numéro un de tout leader : faire faire. Mais faire faire mieux qu’il ne l’aurait fait lui-même !
Le secret : savoir présenter, savoir engager des conversations en face à face qui soit mémorables, inspirantes et uniques...

Que vos interlocuteurs n’aient d’autre choix que de donner le meilleur d’eux-mêmes, que de donner leur meilleur art.

mercredi 15 mai 2013

Tout est affaire de goût...

Ce qui différencie l’artiste est dans une large mesure son goût, son goût pour le beau, pour la beauté au sens large et son désir de rendre cette beauté malléable, compréhensible, transmissible. C’est ce goût, pour l’art et pour le beau, qui pousse à vouloir produire de l’art.

C’est de là que vient la démarche de l’artiste. Le sens de l’harmonie, le sens des couleurs, des mélanges, tout cela est question de goût.

Le goût, comme tout le reste, est certes quelque chose qui se travaille et qui s’entretient. Cependant, il faut aussi considérer qu’il existe pour tout artiste débutant ou néophyte un décalage entre ce goût et le produit. Ce que je veux dire par là, c’est que parfois, ce que vous dit votre goût et ce que vous êtes capable de produire sont en décalage. Bien sûr, ce décalage est rarement positif. La plupart du temps, lorsque vous démarrez dans une nouvelle activité, votre goût envisage les choses d’une certaine manière et ce que vous produisez n’y correspond pas !

Et c’est de cette déception que proviennent la plupart des abandons et des renoncements que je constate si souvent.

Bien sûr, vous savez que vous ne parviendrez pas à la perfection en quelques heures, et c’est quelque chose que vous pouvez accepter, mais il vous est difficile de reconnaître que ce que vous faites puisse être aussi grossier, maladroit et fragile. Vous trouvez que ce que vous produisez est de mauvais goût, imparfait, risible presque... et c’est cela qui vous pousse à abandonner. Un peu comme si un bébé reconnaissait qu’il lui est impossible de marcher correctement dès les premiers pas, mais ne parviendrait pas à surmonter le sentiment de honte et de rabaissement que lui inspirerait le fait de marcher comme un canard, les jambes arquées et le ventre en avant !

Ce que tout cela veut dire, c’est qu’en plus d’être difficile et insécurisant, vous serez déçu par ce que vous allez produire dans les premiers temps ! Et cette déception sera d’autant plus terrible que nous avons tous un certain talent pour porter sur nous-mêmes des jugements assassins !

Une fois de plus, tout ce que je puis vous dire, c’est que cela va prendre du temps et des efforts avant que vous ne parveniez à produire quelque chose qui soit à la hauteur de votre goût d’artiste. Cela va prendre beaucoup de temps avant que vous ne deveniez le présentateur numéro 1 de votre organisation. Beaucoup de temps et de travail. Il n’y a pas de raccourci, pas de sauf-conduit ou de pots de vin à verser.

En ce qui me concerne, pour m’affranchir de ce sentiment de décalage, je me souviens de l’histoire de ce chanteur africain, star en son pays qui un beau jour décide de rester chez lui, de ne plus composer et de cultiver son jardin...
Lorsqu’on lui pose la question de savoir pourquoi il ne chante plus, il répond : « Mais parce que je suis dans mon champ ».

Le résultat ne compte pas plus que cela, au moins dans les premiers temps... Ce qui compte, c’est d’être là, de faire et de produire. Le reste viendra.

Je vous souhaite d’être dans votre champ, et d’y être bien...


Ce billet est inspiré d’une citation d’Ira Glass que vous trouverez ici (en anglais) : http://writerunderground.com/2011/04/28/ira-glass-on-creativity-or-the-gap-between-our-taste-and-our-work/

mardi 14 mai 2013

Les meilleurs sont les voleurs !



Les grands artistes volent, dérobent, subtilisent...

Votre mission est de faire pareil et de dérober ce qui marche, ce qui swing, ce qui groove, ce que les autres font et qui vous a donné des ailes lorsque vous l'avez vu ou entendu pour la première fois...

Les artistes le savent : ils réutilisent, remix, recyclent, revisitent, relancent, recollent, respectent, retouchent...

Votre art, parce qu'il est le vôtre est unique par essence. Copiez, collez, testez... Dansez !


lundi 13 mai 2013

Le traitement ultime de l'angoisse et de l'anxiété...




Angoisse et anxiété sont des ressentis communs chez les orateurs et les oratrices en herbe.
Qu’est ce que sont ces ressentis ?

Rien du tout !

La meilleure façon de traiter l’angoisse est de partir de ce simple constat ! L’angoisse, ce n’est rien. Rien du tout.
C’est une histoire que vous vous racontez et qui vous parle de scénario du pire, de pendaison imaginaire, de lynchage public improbable...
L’angoisse n’a qu’un besoin pour être muselée : en parler ! Supprimer l’angoisse n’exige rien d’autre de vous que de la partager, que ce soit avec votre compagne ou votre compagnon, que ce soit un collègue auprès de qui vous vous sentez en confiance ou que ce soit votre psychothérapeute. Supprimer l’angoisse demande que vous vous tourniez vers autrui.

C’est tout.

La parole vous aidera à entendre que ces scénarii du pire ne sont que des scénarii élaborés par votre cerveau reptilien pour que vous vous teniez à l’écart de tout ce qui pourrait ressembler, même de loin, à une prise de risque. Elle vous aidera à entendre que ce ne sont que des histoires. Vos histoires et qu’il est en votre pouvoir de les changer, de les réinterpréter, de ne pas en avoir peur.

Le problème avec l’angoisse, c’est quelle est surévaluée par notre société. Qui n’a pas entendu parler de crise d’angoisse, de crise de panique inexpliquée, d’anxiété incontrôlable ? Conséquence, ces ressentis sont devenus paralysants et seraient des symptômes d’un mal plus profond.
Ce n'est pas vrai. Tout cela n’est rien. C’est normal. C’est l’indice de moments d’enjeux, de remises en question. Vous avez les moyens de faire face.

Etre angoissé est un indice. Une indication. Ce n’est en rien un passage obligé. Mieux : être angoissé ne sert à rien d’autre et ne vous rend sûrement pas meilleur que vous n’êtes.
Débarrassez vous-en et commencez à préparer votre prochaine présentation, quelle soit meilleure que la précédente ! L'angoisse est soluble dans l'action !

vendredi 10 mai 2013

Vos présentations, s'il y avait une app' pour ça !


Imaginez une application qui permette de voter anonymement lorsque ce qui se passe sur scène devient ennuyeux. Vous prenez votre smartphone, appuyez sur un gros bouton rouge « Ennui ». Une fois que plus de la moitié de la salle a appuyé sur ce bouton, l’orateur est prévenu qu’il n’a plus que quelques minutes pour en finir, ou pour changer quelque chose.

Imaginez dans la même application, la nécessité de prévenir du temps prévu de parole avant de commencer et que cela soit obligatoire. Qu’il ne soit pas possible de commencer à parler avant de s’être engagé sur un temps de parole. Une fois ce temps de parole terminé, une alarme, un son, un signal retentirait sur tous les smartphones présents dans la salle et préviendrait : « cette personne est censée avoir fini, elle est train de prendre du temps à la personne qui suit !... »

Imaginez la possibilité pour l’orateur d’envoyer en temps réel pour tous les participants des documents, des listes de données qu’ils pourront consulter plus tard, leur laissant ainsi le temps de se concentrer sur ce qui est dit, plutôt que de vouloir tout ingérer, digérer dans le même temps. Dès lors, l’orateur pourrait aussi envoyer des images, des vidéos...

Imaginez une application qui vous permette de placer vos questions dans une file d’attente, de façon à ce qu’à la fin de la présentation, les questions soient déjà là et qu’il ne soit plus nécessaire d’attendre dans l’embarras, que le plus courageux ne se lance !

Imaginez dans la même application, la possibilités pour les participants d’interagir avec l’orateur, discrètement, mais de lui signifier en temps réel leur intérêt pour ce qui se dit, leur besoin d’éclaircissements, d’approfondissements. Un simple gros bouton vert : « Plus ! ».

Imaginez un système de vote pour faciliter la prise d’action à la fin de la présentation...

Et surtout, surtout, un système qui permet de savoir ce que les gens présent ont l’intention de faire, de concret, qui soit en lien direct avec la prestation de l’orateur.

Et que l’orateur y ait accès. Qu’il puisse même savoir qui a l’intention de ne rien faire...

Imaginez qu’il y ait une app’ pour vos présentations !

Et tout le temps de gagné que cela représenterait !


Si un développeur lisait ce blog !...

jeudi 9 mai 2013

Entrer dans la dynamique !

Il y quelque chose avec la pratique. Elle marche mieux lorsqu’elle est régulière. Lorsqu'elle est quotidienne. Lorsque d’un jour sur l’autre, vous vous appuyez sur les enseignements de la veille.
Ce que vous avez travaillé est encore là, frais et disponible : malléable, comme une glaise. Vous êtes en train de sculpter cet autre vous-mêmes !

C'est cette notion de dynamique et de rythme. Un rythme et une dynamique ne se brisent pas, parce qu’une fois brisés, il faut beaucoup de temps et d’efforts pour revenir à la même aisance, au même sentiment de flux.

Tous les musiciens, tous les comédiens, tous les artistes (et vous en êtes), vous le diront : pratiquer, c’est l’affaire de tous les jours. Même si ce n’est qu’un peu : ne pas briser le flux...

Seinfeld, pour garder le rythme et la dynamique de son écriture gardait derrière lui un grand calendrier et il cochait de rouge les jours durant lesquels il avait fourni ses heures de travail... Il ne cochait rien si aucun travail n’avait été fourni. Son but : ne pas rompre la chaîne de rouge ! Garder le rythme et tenir le flux. Quoiqu’il en coûte !

Pour vous transformer et trouver en vous l’orateur de talent que vous êtes, vous devez trouver les ressorts de cette pratique quotidienne... Et ne plus rompre la chaîne !

mercredi 8 mai 2013

Elle dit tout de vous, avant même votre entrée...
































Il est une règle à laquelle aucun comédien ne peut se soustraire : celle de devoir être à l’heure.
Un comédien en retard est un comédien mort ! La force qui retient le comédien et l’empêche d’être ponctuel ne peut qu’être énorme !
Si cela semble évident en ce qui concerne les représentations, cela l’est aussi pour les répétitions et tous les rendez-vous qui composent le cycle créatif dans lequel un comédien s’engage régulièrement.
D’une façon assez surprenante, cela ne pose pas de problème. Pour tous les comédiens que j’ai rencontré et avec qui j’ai travaillé, être à l’heure est devenu une habitude, une évidence, un trait d’eux-mêmes.

Je suis toujours surpris par la laxité qu’entretiennent la plupart de mes semblables avec les horaires et l’heure prévue des choses !

Pourtant, être à l’heure, être ponctuel, c’est, comme le dit l’expression, la politesse des rois.
Je crois fermement à ce principe, à ce commandement, à cette loi : il est important d’être toujours à l’heure.

Ce que raconte votre ponctualité tient en quelques phrases :

Cette ponctualité parle de vous comme de quelqu’un qui respecte le temps d'autrui autant que le sien, qui connaît la valeur du temps et qui, parce que le temps est précieux sait en faire un usage mesuré et juste, qu’il s’agisse du sien ou de celui des autres.

De quelqu’un qui tient sa parole et ses engagements. Etre à l’heure à un rendez-vous raconte comment vous vous comporterez ensuite, lorsque ce contrat sera signé, cette décision sera prise. Serez-vous au rendez-vous des différentes dead line ? Votre ponctualité en dit plus long que vos promesses, vos références ou vos intentions !

De quelqu’un qui tient son agenda d'une main de fer, parceque le temps est précieux, mais aussi parce qu’un agenda bien géré est le reflet de quelqu’un qui sait où il va et ce qu’il peut accomplir en une journée ou en un rendez-vous. Etre à l’heure raconte que vous avez préparé votre rendez-vous, que vous savez ce que vous espérez en obtenir et le temps que vous êtes prêt à y consacrer. Cela raconte aussi que vous avez un rendez-vous qui suit celui-là, que vous êtes sollicités, que vous êtes pris. Pour votre interlocuteur, cela commande de respecter votre temps. C’est précieux.

De quelqu’un qui prend ses responsabilités. Etre ponctuel, c’est l’apanage des vrais leader. C’est la première chose que l’on remarque de vous lors d’un premier rendez-vous. C’est donc capital. Je ne me souviens pas d’un seul rendez-vous avec un grand responsable ou un « haut-dirigeant » qui n’ait commencé parfaitement à l’heure. Ce n’est pas un hasard.

De quelqu'un qui est conscient de ce qu'il fait et qui donne de l'importance à tout ce qu'il fait. Si ce que vous entreprenez ne vaut pas le temps que vous avez décidé d'y consacrer, ne vous y lancez pas. Si cela vaut ce temps là, consacrez-y ce temps là, mais pas plus.

Le temps, parce qu'il est si exactement ce qui nous emporte vers la fin est sans aucun doute le plus précis des outils de mesure de notre niveau conscience de la vie.

Vous avez tout cela à gagner à rester ponctuel, à anticiper et à rester conscient du temps qui passe.

Et autant à perdre à ne pas l'être...

mardi 7 mai 2013

Vous détenez un pouvoir et vous ne l'utilisez pas !



Vous avez le pouvoir de convaincre, le pouvoir de donner envie, de faire bouger les choses autour de vous... Ce pouvoir, chaque être humain en dispose, c’est celui de l’empathie, du contact, de la relation...
Grâce à ce pouvoir, tout est possible, ou presque !

Ce pouvoir, vous ne l’utilisez qu’à moitié. La plupart d'entre vous ne l’utilisez même pas du tout, parce que cela demande du temps, du travail et l’absolue nécessité de vous exposer, de vous mettre en danger, de prendre le risque de vous adresser à un inconnu et de lui dire ce que vous attendez de lui...

Les marketeurs l’ont compris, ce qui marche pour assurer la promotion de leurs produits, ce n’est plus de dépenser des millions en spots publicitaires à des heures de grandes écoutes !  Ce qui marche, c’est vous ! Vous et ce pouvoir ! Ce qu'on appelle "le Buzz". Lorsque vous aimez quelque chose et que vous en parlez, vous devenez irrésistibles ! Ceux qui vous entourent veulent ce que vous avez. Ils désirent cette lumière dans vos yeux lorsque vous racontez cette expérience unique que vous avez vécu. C’est cette lumière qu’ils veulent acheter, pas le produit... Mais seul le produit est à vendre ! C'est l’expérience qui les attire ; le produit n'est qu'un raccourci - défaillant la plupart du temps !

Une bonne manière de commencer à mettre ce pouvoir en action est de cesser de vous cacher derrière des moyens de communication peu impliquant qui donnent de moins bons résultats.

Lorsque vous avez le choix entre un mail, un mémo, une note de service, un diaporama plutôt que d'aller au contact, créer du lien, nouer des relations nouvelles, et que vous choisissez de rester invisible, vous renoncer à utiliser votre pouvoir !

Lorsque vous présentez : à quoi servent vraiment vos slides si ce n'est à vous cacher ?

Lorsque vous prévoyez d’envoyer un email, demandez-vous si parler à la personne ne vous permettrait pas d'atteindre à ce que vous voulez plus vite, plus simplement, plus efficacement !
Décrochez votre téléphone et usez de votre pouvoir ! Maintenant !

Allo ?

lundi 6 mai 2013

Je n'en peux plus


Voici la couverture du magazine allemand « Der Spiegel » de la semaine dernière :


"Ich kann nich mehr" - "Je n’en peux plus"
"Génération stress - Quand l'école rend malade"

Lorsque l’on sait que le système éducatif allemand a pour principale différence avec le nôtre qu’il permet aux enfants de ne pas travailler l’après-midi et de se livrer à des activités sportives et culturelles, on se demande bien ce qu’il se passe !

A l’évidence, le débat sur le temps scolaire est un non-débat parce qu’il ne fait que cacher la totale inadaptation de notre système d’éducation à ce que notre monde est devenu !
Ce n’est pas d’être trop à l’école qui fatigue les enfants, c’est d’y être dans les conditions qui leur sont imposées.

Si les enfants s’amusaient à apprendre, ils ne seraient pas fatigués ! Si les petits allemands passaient leurs matinées à comprendre le monde, à découvrir les clés de leur vie de demain, à développer leur curiosité et à envisager toutes les beautés de notre planète, ils ne seraient pas épuisés au point de dire : Ich kann nicht mehr.

Que se passe-t-il ? L’école telle qu’elle existe aujourd’hui casse les rêves des enfants. Elle vole leur désir d’être différent et unique. Elle tente de leur inculquer des règles et des schémas qui n’ont plus cours depuis une bonne vingtaine d’années. Pour les enfants, le décalage est tellement évident, tellement assourdissant, qu’il devient générateur de stress et d’angoisse. Pour les adultes qui les entoure, cela se traduit par une incompréhension et donc une répression grandissante et pour ceux qui interviennent auprès d'eux comme les professeurs, les enseignants, par une sorte de renoncement : « on ne comprend plus les jeunes d’aujourd’hui, ils sont différents, on ne peut plus les tenir ! »

C’est évidemment faux, les jeunes d’aujourd’hui sont des jeunes. La seule différence avec les jeunes d’hier est qu'ils sont d’aujourd’hui !... Et aujourd’hui, le monde est à la différence, à la connexion, au social, au lien, tandis qu’hier il était à la consommation, à l’obéissance, dans la foulée de ce qu'imposait l’ère industriel.

Notre système éducatif ne les prépare pas pour le monde qui les attends, mais pour le monde d’hier et ces deux mondes sont aux antipodes ! Nous éduquons nos enfants avec un train de retard !

vendredi 3 mai 2013

Qui fabrique les entrepreneurs de demain ?

Je parle souvent de prise de risque, parce qu’à moins d’embrasser le fait que vous allez devoir en passer par des moments d’inconfort, vous ne parviendrez jamais à devenir l’excellent orateur que vous souhaitez
devenir !

Notre système éducatif ne vous a pas appris à prendre des risques. Notre système éducatif vous a appris à jouer la sécurité. Il vous a appris que si vous jouiez le jeu, alors vous pourriez bénéficier du système. Il vous a appris que les têtes qui dépassent sont celles que l’on coupe en premier et qu’il est dangereux de sortir du lot. Il vous a programmé à viser la sécurité, le salariat, la maison de campagne, les attributs d’un certain confort consumériste, qui, s’il faut en croire les statistiques de consommation d’anxiolytiques en tous genres, ne correspondrait pas totalement à nos aspirations... Mais là n’est pas où je veux en venir !

Notre système éducatif vous a programmé à obéir et à faire ce que l’on attend de vous. Il ne vous a pas préparé à la prise de risque, à l’entreprise, au risque d’échouer, à devenir les artistes que vous êtes. Il a tout fait pour vous mettre en garde contre l’échec, pour vous angoisser lorsque vous ne savez pas, pour que vous soyiez terrorisé à la seule idée de l’inconnu, du changement, de la nouveauté...

Une fois entrés dans la vie active, vous avez joué de votre mieux avec ce programme... Mais il était trop tard. Le mal était fait !

Une belle manière de s’en convaincre est de voir le taux d’entrepreneurs, de créateurs d’entreprises qui sortent de nos grandes écoles de commerce, pourtant sensées fournir le pays en forces de nouveauté et de renouvellement économique : 0,8%, si l’on en croit ce tableau ! Tandis que 73,8% occupent des postes salariés !




C’est atterrant et c’est pourtant la terrible vérité !
Ils sont plus nombreux à partir en année sabbatique ! (Sans activité volontairement : 1%).

Les grandes écoles de commerce qui se targuent de recruter la crème de la crème ne font que recruter les meilleurs de ceux qui sauront mieux que personne assurer, ne pas changer, viser des postes salariés, se couvrir les uns les autres pour ne pas prendre de risques... La crème de la crème des anti-entrepreneurs. Ce n’est de la faute de personne, car tout bien considéré, le système qui éduque nos enfants, les entrepreneurs de demain, les artistes de demain est un système qui est aujourd’hui hors de tout contrôle et ne sait plus très bien à quoi il sert. Il y a éducation, mais on la dirait sans but, sans maîtrise, sans désir !

Le problème pour vous est qu’il n’y a pas de véritable bonheur ailleurs que dans la création, dans l’entreprise, dans la nouveauté et l’invention. Notre vrai programme, c'est celui-là... et non d'assurer, de thésauriser, de sécuriser...


Prendre des risques, se tromper, échouer, recommencer : cela fait partie de la vie, de la vraie vie...
Ceux qui réussissent tout du premier coup sont soit des menteurs, soit des faussaires.


Vous pouvez aller contre le programme et laisser s'exprimer l'artiste qui est en vous !

jeudi 2 mai 2013

Répétez ! Il en restera toujours quelque chose !

Le problème avec cette nécessité de pratiquer pour progresser, c'est que beaucoup considèrent qu’il suffit de répéter ! De faire et de refaire, jusqu’à ce que ça marche.
Bien sûr, en langue française, le mot de « répétitions » peut vous induire en erreur ! Si répéter, c’est refaire, alors comment se fait-il qu’à force de faire des présentations professionnelles, vous ne deveniez pas l’un des meilleurs... A force !
Combien j’en ai vu me dire qu’ils donnaient plus de 100 présentations en colloque et en conférence tous les ans et qu’à force, ils savaient ce qu’ils faisaient.
Hélas pour eux... J’ai de mauvaises nouvelles : à force, vous ne faites que pratiquer et répéter vos erreurs !

Pratiquer ne consiste pas à répéter inlassablement la même chose. Le risque que vous prenez, c’est de répéter des erreurs et de maîtriser ces erreurs avec tellement d’aisance qu’il vous sera difficile de revenir à ce qui est juste.

Comment ne pas tomber dans ce piège ?

Votre pratique doit être particulière. Elle doit être inspirée, systématique et systémique.

- Inspirée : vous n’êtes pas là pour faire et refaire sans vous poser de questions. Regardez votre art avec inspiration, avec bienveillance et avec désir. C'est à vous de trouver votre chemin vers l'excellence, celui qui vous correspond.
- Systématique : toute pratique, pour être efficace doit être quotidienne, renouvelée et régulière. Ne laissez jamais passer une occasion de pratiquer.
- Systémique : pour ne pas répéter la même chose, vous devez constamment questionner ce qui vient d’être produit, ce qui marche et ce qui ne marche pas. Questionnez votre progression et trouvez chaque jour de nouveaux moyens pour devenir meilleur ! C’est cela qui permet de progresser !

Atteindre l'excellence n’est pas plus compliqué que cela...
Il suffit de commencer.

mercredi 1 mai 2013

Envoyez-nous vos slides ou l'humanité pourrait bien disparaître !

Par un étonnant concours de circonstances, un collaborateur d’une société pour qui j'ai la chance de travailler a participé à quatre reprises à la même journée de formation sur : "l’influence lors de présentations techniques" !
Pourquoi quatre reprises, tout simplement parce que l’expertise de ce collaborateur est tellement spécifique, demandée et rare qu’il a terminé quatre années consécutives parmi les collaborateurs les plus innovants de l’entreprise !

A la clé chaque année : une journée de formation pour vendre le projet et faire la démonstration que le projet de l'année est celui qui mérite de figurer en tête des projets les plus innovants !

Au commencement de sa quatrième journée, il avait préparé une présentation presque parfaite.

Comme mon travail s’en trouvait grandement simplifié, nous avons pu parler un peu. Voici ce qu’il a partagé avec moi et que je partage avec vous aujourd’hui !

« Dans toutes les conférences dans lesquelles je suis invité - mon domaine est tellement spécifique que je suis invité souvent - on me demande systématiquement d’envoyer ma « présentation ». Au début, je me dégonflais et j’envoyais quelque chose, des diapositives que je pensais montrer. Aujourd’hui, je leur réponds que je n’en ai pas ! Que mes slides n’existent pas sans moi. Je leur envoie un texte sur Word de quelques pages et je leur affirme que cela suffira ! Bien sûr, certains se sont rebiffés !  Ils n'acceptaient pas que je ne fasse pas comme tout le monde ! Il leur fallait des slides à imprimer et distribuer, sinon c'était la panique ! Puis ils m’ont vu donner ma présentation ! Cette année qui vient de passer, personne ne m’a demandé quoique ce soit. Ils ont compris. Ils savent.
Ah aussi, ils se sont laissés convaincre parce que, d'après les retours que je reçois, mes présentations sont reconnues comme comptant parmi les plus intéressantes !... »

L'attachement aux "slides" frise parfois l'absurde !
Une bonne manière d'y répondre est de faire exactement ce qui est décrit là : ne rien envoyer !
Puis faire une présentation captivante dans la foulée !

Cela demande un peu de courage, mais une fois convaincu que ce que vous faites est pertinent et votre décision prise : mille montagnes ne sont plus un obstacle !

Je ne vois aucune raison pour que cela ne marche pas pour vous !