vendredi 30 août 2013

Pour apprendre, vos nuits sont plus belles que vos jours...

Au fil de mes lectures, j’ai découvert cette citation du créateur de la psychanalyse, Freud :
Chaque nuit, les êtres humains déshabillent leur esprit et mettent de côté la plupart de leurs acquisitions psychiques. Et ainsi, ils se rapprochent de très près de la situation dans laquelle ils étaient quand ils ont commencé à vivre...

Lorsque l’on exerce le métier de formateur, la question de savoir ce qui va rester et ce qui va sombrer dans l’oubli est une vraie question. Le temps qui nous est donné pour modifier des comportements, pour transformer des individus est en général très court, quelques jours au mieux.

Que restera-t-il de ces quelques jours ?

C’est une question importante, à la fois pour le formateur dont le salaire dépend de la réponse à cette question, mais aussi pour le DRH ou le directeur de la formation, pour qui cette même question caractérise un nécessaire retour sur investissement !

Cette citation donne quelques éléments de réponse. La nuit est un moment de retour, de remise à zéro, d’effacement, de "reboot" : comme si le cerveau redémarrait, se réalignait.

Pendant la nuit, il se passe des choses qui ne pourraient se passer le jour… Ce que j'aime à dire, c'est qu'à chaque jour de formation, sont transmises de petites séquences adossées à des émotions susceptibles de modifier un comportement, comme des virus dont certains sont entendues et s'accumulent dans les mémoires. Durant la nuit, certaines trouvent leur chemin et viennent s'insérer dans le programme principal et profitent de ce "reboot" pour le modifier à jamais… Sans le savoir, vous vous réveillez transformé !

Ainsi, s'il est difficile de dire ce qui va rester de deux jours de formation, il est possible de dire qu'il en reste toujours plus lorsque la formation se déroule sur plus d'une journée…


jeudi 29 août 2013

La gamme de nos émotions...

Vos présentations n'ont qu'un objectif : modifier ce qu'il pensent et ce qu'ils ressentent.
Parce qu'ils ne se souviendront pas des informations que vous allez leur transmettre. Parce qu'ils ne se souviendront que de ce que vous leur aurez fait ressentir...

Du coup, il est intéressant de se rappeler que l'être humain, tout complexe qu'il est n'est sujet qu'à six émotions différentes : la joie, la colère, la surprise, la peur, la tristesse et le dégoût.
Ce savoir ne rend pas les choses plus faciles. Les déclinaisons de ces six émotions de base sont millions, tout comme le requiem de Mozart est composé des déclinaisons d'une gamme de huit notes. Mais c'est un début. Une manière de visualiser votre cible !

mercredi 28 août 2013

L'abandon de Marion Bartoli...


Marion Bartoli vient de décider d’arrêter sa carrière... Au moment où le succès est là, où la réussite lui sourit et où tous les efforts réalisés payent enfin, elle prend la décision d’arrêter.

C’est une décision surprenante qui confirme une chose : le potentiel de réussite est le même pour toutes et tous et vous êtes ce que vous croyez être et non ce que vous êtes vraiment...

Marion Bartoli est une femme comme toutes les femmes qui a pris la décision un jour de devenir une championne. Son père a pris en main son entraînement dès l’âge de six et a su donner envie à sa fille de pratiquer le tennis pour qu’un jour elle se hisse au plus haut niveau de cette pratique.

Petite fille comme toutes les autres petites filles, sans qu'il existe un gène ou une facilité naturelle, elle a su par son travail devenir une championne. Une vraie championne.

Seulement, dans l’esprit du père, la croyance d’un gène, d’un quelque chose en plus, d’un truc inexplicable, n’était pas complètement éteinte...
Pour lui, Marion « n’était, à la base, pas faite pour le haut niveau ». Ainsi qu’il l’a toujours dit, ajoute le journaliste. Pour moi, il est évident que cette croyance s’est installé dans l’esprit de Marion Bartoli. Quelle est sa part de responsabilité dans cet abandon ?

Le pouvoir des mots...
Le pouvoir des croyances...
Mais aussi le pouvoir du désir. Ce qu’il a fallu de force à cette petite fille et à cette athlète pour se hisser à un tel niveau force l’admiration. Peut-être n'est-ce pas son corps, l’ennemi, mais une simple petite phrase ?

mardi 27 août 2013

Choisir de changer

Le changement est à la racine de tout ce qui fait le sel d'une vie. Le changement est la vie ! S'il n'y a pas de changement, comment savoir que le temps est passé ?

Pourtant, certains préfèrent ne pas changer, parce qu’on leur a appris à craindre le changement. A avoir peur de ce qui n’est pas prévisible, borné, précis et défini.

Les entreprises d’aujourd’hui sont face à ce paradoxe. Elles souhaitent des employés innovants, capables de prendre des initiatives... Elles veulent des présentations sans slide, vivantes et captivantes ! Dans le même temps, elles continuent de fonctionner selon des standards, des process, des moyens de sécuriser, de limiter les risques, de permettre à ceux qui veulent se cacher de continuer de le faire.

Pour elles, comme pour vous, il vient un moment où il est nécessaire de choisir, de faire le pas, de se lancer, de prendre la décision... de changer.

lundi 26 août 2013

Enchantement...

Je viens de vivre trois expériences qui toutes ont un point commun.
La première est une visite récente à la FNAC, ce point de raliement passé de tout ce qui s’éditait et de tout ce qui était Hi-Tech. Mon sentiment en parcourant les rayons : celui que j’aurais dans les rayons du Franprix du coin. Une épicerie. Le monde a beaucoup à donner et il n’est plus possible de tout rassembler en un seul point de vente et de continuer prétendre vendre le meilleur de ces univers. La FNAC, si elle reste ce qu’elle est est condamnée à disparaître, parce que ce n’est plus ce que nous attendons d’un point de vente. Présenter des produit sur des étagères, comme ils le seraient sur une page internet ne suffit plus. Cela fonctionnait lorsqu'il n'existait pas d'alternative. Plus maintenant.  Comme rien de nouveau ne vient : le sourire et la compétence des vendeuses et des vendeurs par exemple, les consommateurs vont s’en détourner. Cela prendra du temps, mais c’est inévitable. La FNAC, cet endroit où l'on venait découvrir les dernière avancée de la technologie, n'impressionne plus personne, n'enchante plus. La FNAC n'est plus qu'un point de vente comme d'autres.

Au sortir de la FNAC, je reçois un appel d’un client. Paniqué, il m’appelle pour me parler d’une prise de voix réalisée la veille. Tout le monde semblait ravi du résultat. Seulement voilà, quelque chose ne va pas. Le débit de l’enregistrement est trop lent et ne colle pas avec les images sur lesquelles ma voix est sensée se poser.
Après une brève vérification de mon agenda, je réponds que je suis disponible dans l’après-midi pour reprendre ces prises. Quelques rendez-vous à déplacer, rien de grave. J'annonce que cette session sera payante, mais en revanche, celle de la veille devient gratuite. Mon client laisse passer un temps, comprend, respire et m’attend avec un sourire !
Je ne vends pas du temps. Je vends de l’enchantement. Lorsque j’enregistre, je fais tout pour être différent, plus rapide, plus enthousiaste, plus innovant. Lorsque quelque chose ne va pas, qu’il faut revenir, que quelque chose de pénible se produit : je me rends disponible, je résouds le problème et c’est tout : sans coût supplémentaire. Parce que je sais que pour ce client, c’est gagné.

Enfin, une fois cette prise de son effectuée, je croise sur mon chemin du retour une petite librairie dans le 11ème arrondissement de Paris. Je vois en vitrine un stylo qui me plait. Je rentre. J’assiste alors à un festival d’attention, de précaution, de précision. Je passe une demi-heure à parler stylo, plume et papier... Enchanté ! J’en ressors avec le sentiment d’avoir passé un bon moment, dans un état que la FNAC ne sera jamais capable de me faire sentir. Content d’un achat, certes, mais aussi d’une rencontre.

Pour vous tous, quelle que soit votre profession, l’enchantement fera la différence. Cet enchantement ne peut exister que si vous êtes meilleurs ou différents. L’alterative : être moins cher. Ce qui n’entousiasme personne.

vendredi 23 août 2013

Le travail que cela représente d'être soi-même

Il est toujours surprenant de constater le soulagement qu’éprouvent les individus lorsque la possibilité leur est donné d’être eux-mêmes ! La possibilité de se laisser aller à être qui vous êtes, à exprimer ce que vous souhaitez exprimer, sans contrainte. 
Dans ces moments, ce qui est complexe devient simple, ce qui est confus devient limpide, ce qui est tendu se détend... 

Etre vous-mêmes est un accomplissement en soi. Dans une société où tout est fait pour qu’à chaque instant de votre vie vous soyez en situation de vous conformer à quelque chose, une règle, un programme, une volonté, un souhait, une attente (formulée ou pas)..., savoir être soi est un vrai travail ! 

Que se passerait-il si vous aviez la capacité de dire qui vous êtes, de faire savoir vos opinions, vos vraies opinions et non pas celles que l’on attend de vous. Etre capable d’exprimer vos ressentis, parce qu’ils existent et qu’ils méritent d’exister, ici et maintenant...

jeudi 22 août 2013

Apaisez !

Le pouvoir de vos présentations : créer du lien. Aller au devant d’eux et exister en eux... 

 La solitude est partout.

Allez ! Parlez ! Connectez-vous ! 

Apaisez !

mercredi 21 août 2013

Vous savez, même si vous pensez ne pas savoir...

S’il est une chose que j’ai appris à apprendre, c’est que lorsqu’il s’agit de moi et de ce dont j’ai besoin, mon cortex, cette partie de mon cerveau qui pense, analyse et réfléchit, n’est que rarement de bon conseil. Lorsqu’il s’agit de moi, mon cortex ne sait que peu de choses. Il pèse le pour et le contre, entre dans des raisonnements interminables dont il ne ressort rien de bien concret. Il mesure et tente de satisfaire toutes les parties... Et cela ne fonctionne pas. 

Il est une partie de moi-même qui sait, et il m'a fallu du temps avant de l’écouter et de lui faire confiance. Cette partie s’appelle le cerveau limbique. C’est, dans le cerveau, l'endroit où siègent les émotions. 

Lorsqu’il s’agit de vous, votre cerveau limbique sait. Il sait ce que vous voulez. Il sait ce dont vous rêvez. Il sait ce à quoi vous aspirez. Il sait. Il sait tout. Il est impossible de lui cacher quoi que ce soit, parce que tout vient de là et tout y revient... Ce qu’il sait, il vous le dit. Pas avec des mots. Il parle la seule langue qui lui soit abordable : celle des émotions, celle des ressentis. Il vous dit ce que vous devez entendre. Il attend que vous l’écoutiez... 

En substance, il vous dit : quand allez-vous cesser de prétendre que vous ne savez pas !

mardi 20 août 2013

La beauté des métaphores

Métaphore... Le mot vient du grec. Il signifie : transfert... 

Il est ce que les histoires s’efforcent de créer, un endroit en dehors du récit ou de l’information. Un endroit où se cumulent et se superposent le sens et un certain alignement entre vous et ce sens... 

 Vos présentations n’existent pas pour ce qu’elles contiennent d’informations, mais pour leur capacité à créer ce transfert. Un grand orateur n’est pas celui qui permet à son auditoire de se souvenir, mais celui qui donne et ouvre à son auditoire le plus grand et le plus beau des voyages, celui de l’émotion.

lundi 19 août 2013

Mémorisation et présentations

Je rencontre souvent chez ceux avec qui je travaille cette grande angoisse de la mémoire et de ses limites. Ce que la plupart tente de décrire par ces mots : "je veux que l’auditoire se souvienne de mes messages." 
 Je les rassure immédiatement : la mémoire et la mémorisation sont sans importance. Le talent de l’orateur ne se mesure pas à sa capacité à conduire l’auditoire à se souvenir de messages. Voire, ces messages dont on fait tant de cas sont-ils si importants pour vos auditoires ? Ils le sont sans doute pour vous, puisque vous avez choisi de venir en parler, mais pour eux ? Dans une immense majorité des cas, vos messages seront entendus puis oubliés. Et c’est une bonne chose, parce que c’est ainsi que nous fonctionnons. C’est ainsi que nous sommes ! Nous sommes une partie de ce que nous avons perdu. Nous entendons, nous oublions, puis parfois, au juste moment, un morceau de savoir nous revient. Pour disparaître de nouveau... 
 Ce qui fera la force de vos présentations, ce ne seront pas vos messages, qui sur l’instant n’auront d’importance que pour vous, mais ce sera ce chemin que vous aurez dessiné qui mène vers ces moments. Cela se situe hors des mots. Quelque part entre eux et vous.

vendredi 16 août 2013

Etre jugé sur ce que vous ne faites pas !


J’entends parfois, notamment à la radio, certains critiques ou chroniqueur parler d’un artiste et tout en lui reconnaissant de grandes qualités dans un certain domaine, affirmer par la suite qu’il n’en avait aucune dans un autre.
Exemple : tel compositeur était un extraordinaire interprète, mais ce n’était sûrement pas le plus grand des compositeurs, c’était même un compositeur assez médiocre...

A quoi cela sert-il ? Parce qu’à bien y regarder, cela revient à dire qu’un grand pâtissier est un mauvais skieur ou qu’un immense poète est un piètre romancier... Ce n’est pas le même travail ! Ce n’est pas la même expertise et il n’y a aucun sens à reprocher à un artiste de ne pas être ce qu’il n’a pas choisi de devenir !

Il est probable que vous entendrez des affirmations similaires vous concernant, lorsque vous commencerez d’être remarqué pour la qualité de vos présentations ! Certains auront à coeur de reconnaître la valeur de votre travail mais tenteront de se rassurer, de vous ramener à leur niveau et vous diront incapable produire le même résultat en anglais (par exemple) ou de dire que vous êtes un bon orateur, mais pas le meilleur des managers. Cela n’a pas d’importance : vous savez ce que vous voulez accomplir et il est probable que la plupart ne le comprendront pas ou verront vos efforts avec méfiance.
Continuez !
Les critiques et les donneurs de conseils parlent avant tout d’eux-mêmes et de leur insécurité. Soyez bienveillants à leur égard et continuez... Sans vous retourner !

jeudi 15 août 2013

Ce qui se trouve au bout du raccourci...


Il m’arrive assez souvent de me promener en montagne et lors de ces promenades, je suis souvent témoin sur les sentiers de ces raccourcis absurdes !

Le problème en montagne est que ces raccourcis hors des sentiers balisés créent des ravines.

Pourtant, les gens qui parcourent ces sentiers sont des gens en vacances. Le but de la promenade est de se promener et non d’atteindre le sommet ou le point de vue le plus rapidement possible !

Pourquoi ? Ces raccourcis n’ont aucune utilité !

Selon moi, ils sont le résultat de ce programme qui s'est insinué dans vos cerveaux dès votre plus jeune âge qui veut que le plus court chemin est toujours le meilleur et qu’il y a quelque chose à gagner à moins en faire, moins marcher, moins travailler, moins produire d’efforts...
Ce programme est d’une telle puissance que même en situation de vacances, il est difficile à ces marcheurs d’aller contre... et ils choisissent la récompense à court terme que cela leur procure : "c’est bien, tu marcheras moins, tu produiras moins d’effort, cela mérite reconnaissance !"

Dans la vie, ce programme vous condamne. Le seul chemin, le vrai chemin, qui vous mène à l’artiste, à l’orateur abouti que vous rêvez de devenir, ne connaît aucun raccourci... Le chemin du raccourci ne vous conduit qu’à un peu plus de médiocrité et de ce que tout le monde fait. La voie de la facilité. La facilité n’est pas votre amie, quoi que vous en dise ce programme...

Le vrai chemin est long et laborieux, mais lui seul compte ! C’est sur ce chemin que vous ferez toutes les rencontres et les découvertes dont vous aurez besoin plus tard...

L’artiste ne cherche pas le raccourci, il cherche le chemin le moins fréquenté... Sans jamais savoir où il mène...

mercredi 14 août 2013

Entrez en résistance...

On me fait souvent la réflexion suivante : « Ce que vous proposez est très bien, mais je ne vois pas comment je vais faire pour l’appliquer ! »

Cette petite phrase, anodine, est pourtant primordiale et explique pourquoi, en dépit d’une conscience aiguë du problème que rencontre une immense majorité d’entreprises en française dans leur communication, les choses ont autant de mal à changer !

Ce que j’enseigne va vous mettre en résistance ! Vous allez commencer par aimer cela, puis vous allez me détester pour ce que je vous aurai appris, parce que vous saurez que ce que je vous propose est ce qui marche, ce que vous avez toujours fait devenant ce qui ne marche pas. Le choix sera alors de votre côté ! Et vous aurez le choix. Vous pourrez, si vous le souhaitez, continuer à faire ce qui ne marche pas, parce que c’est cela qui est attendu de vous... Vous pourrez tourner le dos à ce qui marche, mais vous n'aurez plus d'excuses pour l'absence de résultat que cela va générer !

Ou vous pourrez embrasser cette résistance et commencer à vous demander comment faire pour que cela marche pour vous !

Cette résistance, ce léger malaise dans le creux de votre estomac, est un bon signe. Elle est le signe que vous touchez quelque chose d’intéressant pour vous et pour votre développement. Elle est le signe que vous allez sortir du lot, confortable et rassurant, pour entrer dans les terres peu peuplées de ceux qui vivent dans la résistance permanente, de ceux qui chaque jour entreprennent quelque chose qui les terrorise ! Parce que c'est ainsi que vivent les artistes !

mardi 13 août 2013

La force des mythes...


Il n’est pas besoin d’étudier la dramaturgie bien longtemps avant de faire la connaissance de Monsieur Joseph Campbell.
Ce monsieur est l’auteur de nombreux ouvrages sur un sujet bien particulier : les mythes. Ces mythes qui nous accompagnent, nous les êtres humains, depuis la nuit des temps. Ces histoires que nous continuons de nous raconter et de transmettre, de générations en générations...
Je vous recommande vivement la lecture de « The Power of Myths ». Vous y comprendrez beaucoup sur ce qui fait un mythe, ce qui le construit et ce que vous pourriez en faire pour construire le mythe de votre organisation ou de votre équipe !

Qu’est ce qui fait que certaines histoires restent plus que d’autres, qu’est ce qui fait que certaines d'entre elles deviennent des mythes, des histoires plus larges, plus intenses que les autres et de celles que l’on se transmet.

Les organisations ont leurs mythes. Vous les connaissez sûrement. Le mythe fondateur. Le mythe de cette vente réussie contre toutes attentes et qui a tout changé...

Pourquoi ces histoires nous marquent-elles plus que les autres. Qu’est ce qui nous pousse à les transmettre, à vouloir les raconter, à nous identifier à elles ?

Les mythes parlent de vous, de votre organisation mais d’une façon magnifiée... Les personnages sont rendus au statut divin, sortis de leur humanité... Ils sont ce que nous sommes lorsque nous touchons à ce que nous avons de meilleur, lorsque l’excellence nous anime.
Au moment de raconter ces mythes, nous parlons de ce à quoi nous aspirons, de nous au sommet, de nous après tous les efforts et le travail, capables de l’impossible, de l’impensable, du surprenant, du phénoménal.

lundi 12 août 2013

Bravoure !


Bien sûr, l’essentiel de mon travail consiste à faire de vous de meilleurs communicants et je suis convaincu qu’une fois que la capacité à produire des présentations exceptionnelles vous sera acquise, vous serez un communicant hors pair...

Mais lorsqu’on me pose la question de savoir ce que je fais, je réponds parfois que j’enseigne la bravoure !

Cela fait sourire, parce que rare sont ceux qui perçoivent ce que cela représente et à quel point cette qualité d’âme qu’est le courage n’est pas enseigné à nos enfants, à nos étudiants !

Lorsque je vous donne les outils pour faire de grandes présentations, il est évident que je vous donne les outils qui vous permettront d’avoir le front, le courage, d’aller au devant d’eux et de leur proposer ce que vous avez préparé avec toute votre différence, votre engagement et votre foi... Votre art ! Prendre ce risque, de façon authentique, n’est rien d’autre que de la bravoure !

Etre assez courageux pour dire avec force : voilà qui je suis et ce que j’ai fait !



vendredi 9 août 2013

La formation, à quoi sert-elle ?...


23% !
Lorsque vous posez la question de savoir si la formation est utile aux collaborateurs d’une organisation aux DRH français, seuls 23% répondent par l’affirmative...

Par conséquent, ce sont donc 77% des DRH français qui considèrent que la formation est inutile et ne produit pas de résultat !

S’il existe quelque chose qui mérite le qualificatif sur employé de nos jours d’hallucinant, c’est bien ceci !

Les 31 milliards d’euros engloutis chaque année dans la formation des collaborateurs des entreprises françaises le seraient en pure perte, pour rien ou pour si peu de résultats qu’ils ne mériteraient même pas qu’on s’y arrêtent !

Je vais vous dire ce que j’en pense : je pense qu’ils ont raison !

La façon dont nous envisageons la formation en France est absurde et obsolète. Il est temps de repenser ce qui devrait être au coeur de tout parcours professionnel. Largement temps.

C’est possible ! A la même question, leurs homologues anglais répondent à 42 % que la formation produit des résultats. C’est encore trop peu, mais c’est le double de ce que nous pensons de ce côté de la Manche ! C'est donc qu'il est possible de placer la formation et le développement des individus au coeur de la stratégie de conquête des organisations.

Comment une telle stratégie pourrait-elle réussir autrement ?

jeudi 8 août 2013

Que voulez-vous pour eux ?


A chaque fois que vous interagissez avec quelqu’un, vous altérez le court de sa vie... de façon plus ou moins importante, mais cette altération est indéniable.

La question qui se pose ici n’est pas de savoir en quoi votre parcours s’est vu modifié par les personnes que vous avez rencontré... même si cela est intéressant...

La question qui se pose ici est de savoir en quoi et comment vous avez modifié le parcours de ceux que vous avez croisé et avec qui vous avez engagé une conversation, une relation ?

En quoi les avez-vous transformé et est-ce que cela correspond à ce que vous souhaitiez ? L’aviez-vous prévu, voulu, planifié ?

En quoi sont-ils différents après vous avoir parlé, après avoir travaillé avec vous ? En quoi sont-ils changés ?

La plupart du temps, ce changement ne vous sera pas visible, mais il est possible de vous questionner là-dessus ? Surtout, il est possible de prendre conscience de ce pouvoir et d’en anticiper les effets.
En quoi voulez-vous les voir changer et qu’aller vous faire pour produire ce résultat ?

Pour moi, la réponse est simple : je veux vous voir devenir de meilleurs communicants. Je veux que vous laissiez s’exprimer l’artiste qui est en vous et que son humanité vous permette de nouer des relations riches et fructueuses et que vous sachiez passer cette richesse à chaque personne que vous croisez, chaque jour de votre vie...

C'est ce que je veux pour vous. C'est ma mission.

mercredi 7 août 2013

Potentiel illimité

Quand vous dites à un enfant qu’il n’a pas ce qu’il faut pour devenir un grand artiste ou un grand sportif, parce qu’il est trop chêtif, indiscipliné, rebelle, soumis, indifférent, passionné de jeux vidéo, ou que sais-je... vous réduisez sensiblement son potentiel.

Lorsque vous dites à un enfant que la seule manière d’apprendre et de réussir est d’obéir, de répondre aux questions et de se soumettre à ce que tout le monde fait depuis des décennies... vous réduisez son potentiel.

Lorsque vous laissez un enfant croire que son potentiel est limité, qu’il n’a pas les clés de son destin entre ses mains et que des forces obscures jouent déjà dans l’ombre contre le pompier, l’artiste, le vétérinaire qu’il rêve de devenir... Vous tuez ce potentiel.

mardi 6 août 2013

Vous êtes ce que vous faites...

« On ne fait pas bien ce qu’on ne fait jamais ! »
C’est le bon sens qui commande cette affirmation entendue il y a peu dans la bouche d’une grande artiste française, Françoise Hardy.

Le corollaire à cela : on devient meilleur à ce qu’on fait souvent !

La question qui se pose pour vous, c’est de savoir ce que vous faites souvent. Car, quoi que vous fassiez, vous faites quelque chose ! Et c’est ce que vous faites qui vous défini, parfois à votre insu. C’est ce que vous faites qui fait de vous ce que vous êtes !

Que faites-vous de façon répétitive et constante qui vous permet de devenir meilleur ?

Faites-vous de l’art ? Donnez-vous de précieux retours plein de bienveillance à vos équipes ? Râlez-vous à longueur de journée sur ce qui n’est pas là, ce que vous ne pouvez pas faire à cause d’un tel, de votre boss ou de toutes les contraintes de la vie ? Etes-vous généreux et ouverts avec les inconnus ? Cherchez-vous de nouvelles idées, de nouveaux concepts ?

Que vous faites de vous ?

lundi 5 août 2013

Ces fautes font aussi partie de vous...


Vous l’aurez remarqué, mon billet de vendredi dernier faisait allusion au gène et non à la gêne !

Il y avait bien une faute d’orthographe !

L’occasion pour moi d’écrire que chaque jour, Je prépare ces billets pour vous. Je les rédige pour vous. je les publie, avec parfois leurs fautes d’orthographe et leurs fautes de syntaxe !...

L’occasion aussi de répéter que si l’orthographe est importante, elle n’est qu’un outil au service d’une idée. L’orthographe n’est que l’expression écrite d’une forme originellement orale ! Elle est imparfaite par essence. Elle ne prime pas sur le contenu, sur ce qui a destination à vous toucher, vous émouvoir ou vous faire réfléchir...
Si la présence de fautes, d’imperfections sur une oeuvre, une toile, un billet de blog (que je considère aussi comme étant de l’art) vous empêche d’être touché et modifié à leur lecture ou à leur contact, alors vous abandonnez une part de vous-même pour vous transformer en correcteur orthographique.

L’important, ce n’est pas la perfection de ce que vous faites, ce n’est pas que rien ne dépasse... L’important, c’est que cela parte, que cela soit donné. Le reste vient après.

L’orthographe d’aujourd’hui n’est pas celle de demain et n’est plus celle d’hier. Ne la laissez pas devenir l’arbre qui cache la forêt ! Attendre d’avoir terminé n’est qu’une façon de ne pas envoyer, de ne pas montrer...
N’attendez pas que ce soit parfait ! Montrez-vous ! Avec vos défauts, vos imperfections, votre incapacité à tout contrôler... Votre humanité !


vendredi 2 août 2013

Le gêne du sprinter, le gêne de l'orateur...



Jeux Olympiques de Londres. Final du 100m. Une caractéristique : tous les compétiteurs sont musclés, élancés, beaux, presque sublimes et... noirs ! Ils ont tous cette formidable caractéristique : leur peau est noire. A la vérité elle est plutôt marron, mais c’est ainsi qu’on le dit.
Même si ces musculatures saillantes et dessinées représentent la preuve des efforts surhumains fournis par ces individus pour figurer dans cette finale, j'ai trop souvent entendu dire, murmurer, que les noirs avaient un avantage gênétique et que leur mérite en étaient amoindri... Car enfin, comment expliquer autrement une telle suprématie ! Il existerait chez les noirs un gêne qui leur donnerait une aptitude physique que les autres n’auraient pas. Il y aurait un gêne du sprinter qui expliquerait que les noirs soient les meilleurs en sprint... Les autres seraient plus "intellectuels" ce qui expliquerait qu’ils se distinguent dans des activités plus subtiles comme la perche, le saut en hauteur. Partout où la course compte moins.
Une telle affirmation est raciste.
Car enfin, le racisme, débarrassé de ses connotations négatives n’est que le fait d’affirmer que le simple fait d’appartenir à une race vous rend différent.
Evidemment tout cela est faux ! Il n'y pas de différence. Il n’y a pas de gêne du sprinter et être noir n’entre en rien dans les résultats étourdissants d’un Usain Bolt et heureusement !

Ces huit athlètes noirs présents en final du 100 mètres avaient autant de chance à leur naissance d’atteindre cette finale que n'importe quel blanc, jaune, rouge ou vert, s’il en existait !

Une bonne manière de s’en convaincre et de considérer que si être noir suffisait pour courir vite et pour figurer en final du 100 mètres des JO, alors l'Afrique, qui comptent le plus grand nombre de noirs au kilomètre carré devrait avoir un grand nombre de ses ressortissants figurer en final. Logique. Seulement voilà : le nombre d'africains en finale du 100 mètres ces 50 dernières années est tristement de... ZÉRO !
La bonne question à se poser n'est pas de s’interroger sur la couleur de la peau, mais sur l’origine de ces huit finalistes.  D’où viennent-ils et d’où leur est venu ce besoin de courir vite... Très vite...
La réponse est simple. Sur les huit finalistes, quatre sont jamaïcains. Trois finiront aux trois premières places !
Cela veut-il dire qu’il existe un gêne en jamaïque qui expliquerait qu’être né sur cette île des Caraïbes procurerait des aptitudes uniques. Non, sinon nous aurions plus de Guadeloupéens en lisse pour la finale et ce n’est pas le cas !
Non, la raison est qu’en Jamaïque, la course à pied est la seule façon de se sortir de la misère. Ceux dont le niveau est remarqué sont pris en main par les universités américaines. Pour être remarqué, il faut s’entraîner et lorsqu’on a à peine de quoi manger, le seul sport qui se puisse pratiquer, parce qu’il ne demande aucun équipement, c'est la course à pied.

Usain Bolt et ses camarades courent depuis toujours avec une seule idée en tête : s’en sortir. Ils courent et ils s’entraînent...

Une fois remarqué par les universités américaines, le pli est pris, ils ne cesseront plus de courir, de vouloir aller plus vite, plus vite, toujours plus vite.

Le talent est un mythe
Le gêne est un mythe

Vous êtes aux commandes et de vos choix dépend votre succès. Vous avez le potentiel.

Cela dit, si vous êtes âgé de plus de trois ans, devenir un jour finaliste des jeux olympiques est maintenant hors de portée... mais rien ne s'oppose à ce que vous deveniez un orateur hors pair, reconnu et fascinant !


(Un grand merci à David Milne pour l'essentiel de ce billet... !)

jeudi 1 août 2013

De la colle, des brouillons, du silicone, des odeurs et de la sueur...

Si vous êtes parisien cet été, vous aurez peut-être l'envie d'aller visiter l'exposition Ron Mueck à la fondation Cartier. Ce sculpteur réputé pour ses oeuvres ultra-réalistes.


Si vous avez cette chance, je vous invite à prendre le temps de visionner le film qui vous est proposé en fin d'exposition. Vous y verrez le processus créatif de cet artiste. La patience que nécessite chaque étape. La passion des matériaux et leur compréhension. L'imbriquement des savoir-faire et leur maitrise. 

Vous serez, à l'issu de ce film, sans doute frappé par ce contraste. Celui qui existe entre ces oeuvres quasi parfaites, l'harmonie du lieu qui les accueille et ce processus créatif fait de pertes, d'erreurs, de liquides opaques et dégoulinants, de substances chimiques qui évoquent ceux d'une matrice, de patience infinie (les cheveux de chaque pièce sont implantés un à un...), de moules gigantesques à l'aspect industriel, de ponçage et de poussières, de modèles remis à la question des dizaines de fois... 

Chacune de ces oeuvres est faite de colle, de brouillons, de silicone, d'odeurs et de sueur... 


Mais rien ne tout cela ne se voit. Rien. Tout ce travail disparaît derrière l'oeuvre et ce qu'elle doit nous dire. C'est cela la vraie magie de l'art. 

Ce n'est pas de créer d'un coup d'un seul une oeuvre sublime, c'est de suer des heures et des heures pour atteindre au sublime et que cela ne se voit pas. Pas une seconde. Ne s'envisage pas. 

Les gens voient le résultat et ils n'envisagent pas tout ce que ce résultat représente de travail, de doutes, d'efforts, d'inconfort, d'énergie... 

Qu'il en soit pareil pour vos présentations. Vous vous présenterez devant eux sous votre meilleur jour, pomponné et apprêté. Rien ne viendra montrer tout le travail que cela vous aura demandé.

Beaucoup préfèreront dire que vous avez du talent... Rares sont ceux qui vous donneront le crédit d'autant de travail...