mardi 23 juillet 2013

Vous allez aimer être méchant !


Je l’ai déjà écrit ici, pas de bonne histoire sans conflit...
Je rajoute : pas de bon conflit sans bon méchant ! Sans qu’existe un personnage qui incarne ce conflit et contre qui les efforts du héros vont se concentrer.

En matière de narration, les plus grands l’ont dit et de la façon la plus simple qui soit : meilleur est le méchant, meilleur est l’histoire.
Le méchant de l'histoire, s’il est réussi, s’il a occupé une bonne partie de l’attention et des soins du ou des scénaristes, va devenir le miroir du héros, sa part d'ombre, et il n’est pas rare que le héros se reconnaisse dans l’anti-héros, que les deux ne soient que les deux faces d'un même personnage.

C’est une règle simple, mais il n’est pas si aisé de la suivre, parce que la tentation est grande de se concentrer sur les héros, sur ceux qui vont réussir, ceux qui vont surmonter les obstacles et conduire le monde à sa félicité !

Pas facile à suivre, parce que cela veut aussi dire qu’il est nécessaire de regarder dans le miroir et prendre le risque de ne pas apprécier ce que ce reflet a à offrir.

Si vous décidez d’utiliser la narration pour faire de vos présentations des moments mémorables et intenses, vous devez penser au méchant de votre histoire, cet « objet narratif » qui incarne le conflit que vous souhaitez surmonter. Non seulement vous devez y penser, mais vous devez le connaître aussi bien que vous vous connaissez vous-même.

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