mercredi 31 juillet 2013

Entrepreneur du jour au lendemain...

Aux Etats-Unis, il n’est fait aucune différence entre l’individu et l’entrepreneur.
Si vous êtes un individu, vous êtes un entrepreneur, donc une entreprise en puissance. Vous avez la possibilité de générer de l’activité, du travail, de l’emploi. Par conséquent, tout est fait pour que ce potentiel puisse s’exprimer : facilement, simplement et rapidement.
Donc, n’importe quel individu peut facturer ce qu’il produit. Simple.
Le montant de ces factures est ensuite dûment déclaré, l’impôt dûment payé.

Bien sûr, si cette activité isolée devait prendre de l’ampleur, s’il devait y avoir embauche ou investissements, il devient nécessaire de consolider cette activité par la création d’une structure pouvant supporter ce type d’actions. Mais la possibilité d'entreprendre est là, dès la naissance ! Parce que cela est possible, cela créé un état d’esprit.

Dans notre pays, cela n’existe pas. Dans notre pays, l’individu est avant tout un salarié en puissance : un vassal ! S’il choisit le chemin de l’entreprise, il va d'abord devoir faire le choix de créer une entreprise. Un choix assez lourd dans ses implications.

Le gouvernement précédent avait établi un statut qui sans être l’équivalent de ce qui se passe outre atlantique avait le mérite de permettre, sans trop de complexité, d’entreprendre à l’envie et d’en obtenir une rémunération : le statut d'auto-entrepreneur. Une façon de reconnaître que l’individu peut choisir de faire acte d’entreprise sans pour autant entrer dans un processus lourd de déclaration et d’engagement à long-terme...

Le gouvernement actuel souhaite réviser ce statut au motif qu’il occasionnerait une distorsion de la concurrence.

Il n’y a pas une grande logique à cela.

Par son étendu et ses possibilités, le statut d’auto-entrepreneur s’adresse avant tout à des individus qui recherchent un complément de rémunération ou une rémunération faible. Ce statut s’adresse à des gens qui désirent tester une activité. Autrement dit, il s’adresse à des amateurs.

Si vous êtes un professionnel et que des amateurs peuvent délivrer le même service que vous, avec la même qualité que vous, alors vous feriez mieux de repenser ce que vous faites et comment vous le faites.
Un vrai professionnel n’a rien à craindre d’un amateur.

Plus embêtant de mon point de vue, et sans la moindre connotation partisane : il est regrettable de limiter ainsi ce statut qui avait l’avantage énorme de rappeler qu’il est possible d’entreprendre, de prendre des risques, de créer, d’innover et cela dès demain et de commencer à en faire une entreprise : facilement, simplement, rapidement.

mardi 30 juillet 2013

Le divin qui est en vous !

Namasté !

C'est ainsi que l'on se salue au Tibet, en Inde ou au Népal. La signification de ce salut est : "Je salue le divin qui est en toi."

Il y a du divin en vous, lorsque vous sortez de vous-mêmes, que l'humain qui est en vous se connecte à l'humain qui est en eux, que vous êtes ouverts et disponibles, que vous souriez, que vous ne craigniez pas de perdre ou de manquer, que vous rendez service, prenez soin d'eux, que vous acceptez de donner sans trop vous soucier de ce que vous allez recevoir, que vous vous rendez a l'évidence d'une parole de sagesse, d'une chanson ou d'un instant d'émotion.
Lorsque vous oubliez vos résistances pour entrer dans l'inconnu, lorsque vous reconnaissez qu'il y a peut être un ailleurs, un autrement.

Il y a du divin en vous. 

lundi 29 juillet 2013

A quoi sert le Storytelling dans vos présentations ?

Parce que nous en sommes nourris depuis notre plus jeune âge, nous avons tous une capacité naturelle à raconter des histoires. Nous en avons le goût. Nous avons tous développé, pour la plupart à notre insu, une réelle aptitude à raconter les événements de notre vie.
Pour cette raison, dans la vraie vie, lorsque vous souhaitez convaincre quelqu’un de faire quelque chose, vous ne sortez pas PowerPoint, mais les métaphores et les histoires qui vous permettront d’être entendu et suivi.

Toutefois, cela ne veut pas dire que nous sommes tous capables de raconter de bonnes histoires. Il ne suffit pas de dire ce qui s’est passé pour prétendre avoir raconté l’histoire de ce qui s’est passé. C’est un point de départ intéressant, mais dans la grande majorité des cas, cela ne suffira pas. L’un des éléments fondamentaux de la narration est ce qu’on appelle la dramatisation. C’est à dire ce qui va permettre de transformer un contenu intéressant et ancré dans une réalité en une histoire captivante et universelle. Pour tout conteur, c’est la dimension universelle qui fait l’histoire.

Le storytelling est là pour vous aider. Ce savoir-faire est conçu pour transformer la matière brute - ce qui s’est passé - en un contenu narratif structuré, qui évolue avec un but précis et défini : créer de l’émotion. Parce que les émotions sont universelles.

Dire ce qui s’est passé vous permettra d’avoir leur attention, mais il y a fort à parier que cela n’ira pas plus loin.
Raconter ce qui s’est passé après avoir travaillé à structurer votre contenu avec le storytelling vous garanti l’impact de l’émotion...

Si l’être humain a tendance à oublier les informations qui lui sont transmises, il n’oublie pas ce qu’il a ressenti.

vendredi 26 juillet 2013

Question de confiance...

Le job de tout communicant est de créer suffisamment de confiance pour que l’auditoire accepte de passer à l’action...

Mais il est impossible de créer cette confiance avec tout le monde et à chaque fois.
Impossible de produire des présentations qui font mouches avec tous et toutes et à tous les coups.

Dès lors, le job devient de vous présenter devant eux avec assez d’authenticité pour qu’ils vous donnent le bénéfice du doute. Qu’ils acceptent de vous suivre non pas parce qu’ils vous font confiance, mais parce que vous avez su entamer ce mur de méfiance. C'est tout et c'est suffisant.

Ce n’est que dans la relation que vous parviendrez à gagner leur confiance, pleine et entière.
Au long cours.

jeudi 25 juillet 2013

PowerPoint for dummies!...




This book cover is absurd!
PowerPoint will not help you create a presentation! Let alone, a "striking presentation!"

PowerPoint was not invented, programed and sold to create presentations. That is what you would like to believe. What the writers of this book and of many other books of the same kind want you to believe, so they can sale more of this message: "PowerPoint is a software that can make the presentation in your stead, therefore you will not have to stand in front of your audience, take risks, stand out, feel exposed, etc."

You are the presentation!  The presentation is You! It can only be You!

Because a presentation is not a bunch of (sleeping) human beings reading a deck of slides!
A presentation is one human being talking to other human beings!

You don't need PowerPoint for that!

The proper use of PowerPoint during a presentation is a skill. It takes a lot of preparation to make sure that your slides are perfectly intertwined with your words. That each slide is here to help your audience understand what you are saying.

Now unfortunately, when you use it without this knowledge and without preparation, PowerPoint may very well make you look like a dummy! 

mercredi 24 juillet 2013

Quelle est la mission ?



Entendu dans la bouche d'un pilote militaire : « Le job d’un pilote de chasse n’est pas de voler. Le vol est transparent pour nous. Le job, c’est la mission... »

Bien sûr, si vous ne savez pas voler, pas la peine de tenter d’accomplir la mission... mais cette compétence est nécessaire pour que vous puissiez vous concentrer sur ce qui a de l’importance : la mission, les résultats...

Trop souvent, je vois des managers venir à moi et me demander de les aider à devenir de meilleurs communicants. La plupart d’entre eux n’ont qu’une idée vague de ce que cela leur permettra d’accomplir. Je ne peux alors pas grand chose pour eux.

Communiquer, pour tous leaders et managers est essentiel dans l’accomplissement de leur job, comme l'est voler pour un pilote de chasse, mais cela doit rester transparent, ce qui est primordial, c'est la mission.

mardi 23 juillet 2013

Vous allez aimer être méchant !


Je l’ai déjà écrit ici, pas de bonne histoire sans conflit...
Je rajoute : pas de bon conflit sans bon méchant ! Sans qu’existe un personnage qui incarne ce conflit et contre qui les efforts du héros vont se concentrer.

En matière de narration, les plus grands l’ont dit et de la façon la plus simple qui soit : meilleur est le méchant, meilleur est l’histoire.
Le méchant de l'histoire, s’il est réussi, s’il a occupé une bonne partie de l’attention et des soins du ou des scénaristes, va devenir le miroir du héros, sa part d'ombre, et il n’est pas rare que le héros se reconnaisse dans l’anti-héros, que les deux ne soient que les deux faces d'un même personnage.

C’est une règle simple, mais il n’est pas si aisé de la suivre, parce que la tentation est grande de se concentrer sur les héros, sur ceux qui vont réussir, ceux qui vont surmonter les obstacles et conduire le monde à sa félicité !

Pas facile à suivre, parce que cela veut aussi dire qu’il est nécessaire de regarder dans le miroir et prendre le risque de ne pas apprécier ce que ce reflet a à offrir.

Si vous décidez d’utiliser la narration pour faire de vos présentations des moments mémorables et intenses, vous devez penser au méchant de votre histoire, cet « objet narratif » qui incarne le conflit que vous souhaitez surmonter. Non seulement vous devez y penser, mais vous devez le connaître aussi bien que vous vous connaissez vous-même.

lundi 22 juillet 2013

Quand dans le doute...



Il est, de mon avis, bien plus intéressant et profitable de vivre dans le doute que dans la certitude.

Le doute est inconfortable et les gens ont tendance à vouloir l’éviter.

Dans cet endroit ou je vous invite souvent : c’est à dire en dehors de votre zone de confort, le doute fleurit facilement. Il n’est rien que vous puissiez y faire, sauf à vous y habituer et à en devenir l'expert.

Les plus grands artistes, les plus grands entrepreneurs sont ceux qui ont su apprivoiser leurs doutes et accepter que la réassurance ne peut être un état permanent...

vendredi 19 juillet 2013

Ce qu'il y a au bout du voyage...

Prendre la parole en public est quelque chose de difficile.
Le trac, la pression, l’enjeu, autant d’éléments qui peuvent vous conduire à perdre vos moyens, à ne pas obtenir les résultats que vous aviez décidé d’obtenir.
Une fois de plus, cette pression et ce trac se maîtrisent avec un peu de technique, de méthode et beaucoup de travail. Je ne le dirai jamais assez.
La vidéo ci-dessous est celle d’un artiste qui prend la parole avec ce qu’il est possible de considérer comme la pression ultime : il doit jouer devant le président des Etats Unis d’Amérique et Sir Paul Mc Cartney et un parterre de 250 personnes triées sur le volet !
L’aisance dont ce comédien fait preuve, la qualité de sa préparation, la finesse de son texte, cette manière de rester politiquement incorrect et de rire de ses hôtes sans dépasser les limites, tout en les dépassant, cette sensation de facilité et de décontraction, cette absolue maîtrise de l’espace, du corps, de la voix, du rythme, du texte, c’est ce qu’on appelle la perfection. L’excellence.

Cela fait parfois du bien de voir ce que tout ce travail que vous fournissez pourrait, à terme, vous permettre d’accomplir dans le domaine qui est le vôtre, faisant face à votre président (qui ne sera pas celui des Etats-Unis !), à cette personne que vous admirez tant (sans doute pas Paul Mc Cartney non plus !), à la pression qui sera la vôtre, aux enjeux qui seront les vôtres...




jeudi 18 juillet 2013

Toujours plus...


Travailler vos présentations vous rendra meilleur... lors de vos présentations, c’est une évidence !

Mais ce travail révèlera d’autres surprises.

Parce que c’est un art, parce que cela vous ouvre à la prise de risque, à la remise en question de ce qui est là depuis toujours et que trop d’individus ne souhaitent plus remettre en question, parce que c’est de votre rapport à l’autre dont il est question et de toute la richesse que cela peut vous apporter, dans tous les sens de ce terme, parce qu’il est impossible d’être un grand orateur sans respect et sans amour, pour soi et pour les autres, parce que ce travail changera pour jamais la vision que vous avez de vous-même et de vos capacités... travailler vos présentations fera de vous quelqu’un de meilleur... dans tous les domaines de la vie !

mercredi 17 juillet 2013

Si vos prospects ne méritaient pas votre produit...

Si vous voulez qu'ils pensent que vous êtes le meilleur, que votre produit est remarquable, ne le leur dites pas !
Ne leur dites pas non plus qu’à la fin de votre présentation vous leur aurez démontré que votre produit est parfait pour eux, qu’il va leur rapporter quatre fois plus de profits et qu'il est temps pour eux d'en faire l'acquisition...

Ne le dites pas, parce qu’en face, leur première réaction sera inévitablement : « Ah oui ! Vraiment ! Je serais curieux de voir ça ! ». Vous obtiendrez l’effet inverse de celui que vous vouliez créer.

Si votre produit est vraiment si merveilleux que cela, commencez par leur dire qu’il ne le mérite peut-être pas ! Laissez-les vous démontrer qu'ils en ont vraiment besoin. Une fois que vous serez vraiment convaincu de ce besoin, alors envisagez d'en parler. Pas encore de le vendre. Juste d'en parler.

Oui, vendre est difficile... Faites en sorte que cette difficulté soit celle de vos prospects !

mardi 16 juillet 2013

Travail et effort ne vont pas forcément de pair...

S’il est une évidence, et je n’ai cessé ces derniers mois de vous le rappeler, c’est que vous ne parviendrez pas à devenir un orateur brillant sans travail.
Le travail est la source de tous les résultats, de tous les talents et de toutes les réussites, quel que soit le domaine, l’art ou l’industrie...
La bonne nouvelle, c’est que travail ne rime pas forcément avec effort... Pas toujours...

Les premiers pas vont vous demander un effort. Vous allez devoir sortir de votre zone de confort. Petit à petit, à force de travail et d’efforts, vous allez non seulement vous familiariser avec cet inconfort, mais aussi devenir meilleur et donc en constater le bénéfice.

Une fois devenu meilleur, vous allez constater que ce qui est difficile devient facile. Qu’il ne vous faut plus autant d’efforts pour parvenir au résultat recherché. Travailler vous demandera de moins en moins d'efforts.

Le piège dans lequel vous pourriez tomber serait de vous dire que cet absence d’effort induit une absence de valeur (judéo-christianisme quand tu nous tiens !). Au contraire ! Ce que vous produisez sans effort est nécessairement ce que vous avez travaillé (parfois sans vous en rendre compte), il est donc là, votre art !

C’est aussi cela que vous devez vendre cher, très cher... Parce que si cela ne vous demande plus aucun effort, il y a fort à parier que cela reste difficile pour les autres...

lundi 15 juillet 2013

N'attendez pas la grande occasion...

Il y a peu de temps, j’écrivais ceci sur Guillaume Pepy.

Aujourd’hui, il est face à un pays tout entier et il ne faiblit pas. Il est prêt. Non pas à faire de la langue de bois ou à s’exhiber dans un fatras technique et insensible. Il est prêt parce qu’il n’a pas attendu la grande occasion, le moment de vérité pour se préparer à prendre la parole et à le faire avec sensibilité, force et charisme.
Il force l’admiration, peut-on lire un peu partout dans la presse.
Ce n’est pas dû au hasard.

N’attendez pas que les circonstances vous mettent au défi pour vous préparez. Commencez dès à présent... Pour beaucoup de leaders et de managers, ce n’est pas de savoir si vous aurez un jour à affronter des circonstances similaires, mais bien quand cela vous arrivera...

Ce jour là, votre entraînement et votre préparation pourraient bien sauver votre entreprise... et votre carrière. 

vendredi 12 juillet 2013

"Stagiaires" no longer needed... Employees are next?!...

Un des problèmes du moment : les stagiaires ne trouvent plus de stages !
Pourquoi ?
Parce que les organisations n'ont plus besoin de ce que faisaient les stagiaires :
c'est à dire un ensemble tâches de plus ou moins faible valeur ajoutée... Tout ce que les organisations confiaient à leurs stagiaires, tout cela n’existe plus ou presque plus...

Parce que la technologie, les changements récents dans nos façons de travailler font que ces tâches redondantes et de faible intérêt, nous n'en avons plus besoin : plus besoin de photocopies, de rapports reliés...

Les stagiaires sont les premiers à partir... Parce qu'il n'y a plus de place aujourd'hui pour l'à peu près, le médiocre, le presque à l'heure, le presque bien.

Le niveau d'exigence de vos clients, de vos auditoires, de vos actionnaires, de vos clients internes... s'est accru. Considérablement. Et si vous pensez pouvoir les convaincre avec les recettes d'il y a seulement quelques années, vous vous trompez...

Les stagiaires sont les premiers à en souffrir... parce qu'il n'ont pas eu la possibilité de se former et d'anticiper...

Vous, vous avez cette possibilité.


jeudi 11 juillet 2013

Un peu de drame !


Une connaissance, même sommaire de la dramaturgie, suffit à transformer vos présentations.

La dramaturgie est ce qui rend une histoire fascinante, ce qui explique qu’un Steven Spielberg puisse captiver le monde entier avec l’histoire d’Indiana Jones. Les ressorts d’une histoire, ses points forts, ses transitions, c’est tout cela que la dramaturgie se propose d’étudier.

Comme pour tout art, la dramaturgie repose sur un certain nombre de règles et de techniques.

Si ces techniques et ces règles permettent des résultats aussi extraordinaire, il est évident que les utiliser pour vos présentations peut devenir une arme redoutable. A la fois pour leur efficacité, mais aussi pour leur pouvoir de différentiation.

Une des règles fondamentale de la dramaturgie est le lien entre l’incident déclencheur, qui propulse le héros dans une zone conflictuelle, qu’elle soit interne ou externe et la résolution de ce conflit que l’on appelle le « climax ». Une fois le conflit résolu, la paix revient. En matière de cinéma, la paix n’a pas grand intérêt : le film est terminé.

Il en est de même pour vos présentations, si elles n’évoquent pas ou ne s’appuient pas sur quelque chose de conflictuelle, à résoudre ou à comprendre. Si toute leur structure ne tend pas vers la résolution de ce conflit et si leur fin ne permet pas la résolution de ce conflit, il est possible que votre prise de parole soit aussi ennuyeuse qu’un film de série Z.

mercredi 10 juillet 2013

Impossible n'est pas français !

Des français ont décidé de lancer hier un nouveau moteur de recherche : Qwant.
La tâche qu’ils se sont donnés d’accomplir est impossible. Faire mieux que Google est impossible, si vous souhaitez ravir la place qu’occupe Google aujourd’hui.
Pourtant, je ne pense pas que ce qu’ils font est inutile. Je pense que les projets impossibles ont quelque chose de formidable : ils ne font subir aucune pression à ceux qui les initient. C’est impossible... alors...
Cette absence de pression peut, parfois, conduire à des résultats extraordinaires. Conduire à réussir quelque chose de nouveau et d'inédit, à bouger les choses, à questionner ce que nous faisons...
Partir pour l’impossible n’est pas si déraisonnable que cela...

Ce qui est déraisonnable, c’est de partir pour le facile, pour ce qui est évident, pour ce qui ne demande ni effort, ni travail... parce que vous pouvez être certain d’une chose, ce qui est facile ne vous rapportera rien. Parfois même, moins que cela ! Le facile ne marche pas.

Entre les deux, il y a ce qui est difficile, ce qui demande du travail et de l’engagement. Ce qui est réalisable, au prix de longues journées d’effort - Ce qui parfois à l'air impossible, mais est réalisable. Ces projets là sont les plus audacieux...

La plupart des projets que vous allez initier dans votre vie font partie de cette catégorie. Si vous les évitez pour l'impossible ou le facile, vous prenez le risque de ne voir aboutir que peu de chose dans votre vie professionnelle !

mardi 9 juillet 2013

Vous avez du potentiel ! Faites-en quelque chose !

Saint Augustin l’écrivait : on s’émerveille de la beauté des montagnes ou des paysages qui nous entourent, de la beauté de notre terre, de l’art que certains ont le courage de produire... et l’on passe à côté de soi sans un regard, sans une attention...

Nos capacités, nos aptitudes, nos potentiels sont tellement plus importants que ce que nous en savons. Il faudrait, par ne prendre qu'un exemple, trois immeubles de supercalculateurs pour parvenir à la puissance effective d’un seul cerveau humain et ces trois immeubles bourrés de technologie ne parviendraient toujours pas à produire ce que n’importe quel être humain produit dès son plus jeune âge : une pensée !

Le moment est venu de porter sur vous un nouveau regard. Votre potentiel à devenir une oratrice ou un orateur remarquable, capable d’inspirer ses auditoires, de les captiver et de les convaincre est plus important que vous ne le pensez ! Il ne vous reste qu’à en prendre conscience et à le libérer...

Je suis témoin de ce genre de prise de conscience et de libération chaque jour.

Et si vous pensez que ce billet ne vous concerne pas, que vous n'avez décidément rien qui joue pour vous, sachez que c'est aussi ce que pensaient la plupart de ceux dont le potentiel s'est enfin révélé !

lundi 8 juillet 2013

Ce besoin d'avoir raison !


Je suis toujours sidéré par ce besoin que vous avez d’avoir raison. Quelles que soient les circonstances, le débat, le sujet, avoir raison est une priorité !
Quelque chose en vous murmure qu’il est dégradant et gênant de ne pas savoir, de ne pas être reconnu comme étant celui qui dispose de la vérité, que votre vision du monde n’est pas universelle.
J’ai une mauvaise nouvelle pour vous : votre vision du monde n’est pas universelle. Elle ne l’est pas du tout ! Elle est même unique puisqu’il n’y a que vous qui voyiez le monde comme vous le voyez !

C'est avant tout une bonne nouvelle puisque cela vous rend passionnant : cette vision là, ces expériences, vous êtes seuls à les avoir expérimentées comme vous l’avez fait... Cela fait de vous quelqu'un de rare et de précieux...

Mais cela peut aussi vous rendre exaspérant lorsque vous vous mettez à vouloir imposer cette vision du monde à d’autres, qui n’en ont cure !

C’est pour cela qu’existent les conversations, les débats, les échanges, les présentations, pour que vous puissiez lentement et calmement, à force de travail et de préparation, amener vos auditoires à partager votre vision, à vous comprendre, à modifier la façon dont ils voient le monde pour l’enrichir de votre point de vue... Ce n’est pas d’avoir raison, de faire table rase de ce que l’autre pense pour lui imposer vos idées et vos façons de faire, mais c’est un enrichissement mutuel, une danse fragile et aussi féconde... C’est l’exercice de la communication !

Vous n’y parviendrez jamais aussi longtemps que vous continuerez de vouloir avoir raison à tout prix !

vendredi 5 juillet 2013

Qu'est devenu le bon temps des "focus groups" ?!

Lorsque j’étais étudiant en école de commerce, la "vérité" venait bien souvent de "focus groups". Ce que ces groupes "focusaient" n’est pas très clair, mais pour certains, il était évident que de regrouper des individus choisi au hasard (et pour atteindre ce hasard, le processus pouvait être laborieux), et de leur poser les bonnes questions, allait permettre d’anticiper sur les réactions et les décisions du plus grand nombre.

Ainsi, tout département marketing organisait-il son "focus group" pour le lancement de tel ou tel produit, de tel ou tel nouveau packaging... et des catastrophes étaient évitées - grâce au "focus group"...

Aujourd’hui, on ne parle plus autant de focus group, parce que l’imprévisible est la loi. Vous n’êtes plus là où on vous attendait. Vous, le consommateur ! Vous l'auditoire ! Vous le citoyen !
Le focus group ne représente plus que lui-même.

La vérité d’aujourd’hui : "shoot, fail (or succeed) and learn". "Deliver, fail (or succeed) and learn"...

Le monde de demain n’est pas un monde où il sera possible d’acheter pour pas cher un peu de sécurité.

C’est la fin des focus group.

jeudi 4 juillet 2013

A quoi sert une présentation ? Sérieusement !...


Vous seriez surpris par le nombre de présentations qui sont données chaque jour sans que l’orateur ai la moindre idée du pourquoi il est là, en train de parler !
Si vous lui posiez la question, il vous répondrait sûrement qu’il est là pour parler pendant vingt minutes d’un sujet dont il est expert.
Certes, lui diriez-vous, mais pourquoi allez vous parler pendant vingt minutes de ce sujet là, de cette expertise là, devant ces gens là et à ce moment là ?
Lui vous repondrait : parce que je dois parler pendant vingt minutes de cette expertise là, devant ces gens parce que cela les intéresse et à ce moment là parce que je suis disponible !
Vous lui répondriez alors : mais pourquoi ? Quel est le but ? Quel est l’objectif de cette présentation ? Pourquoi faire ? POUR QUOI FAIRE ?

Silence

Lorsque vous parlez, quelle que soit la situation, quel que soit votre auditoire, quel que soit le moment ou l’endroit, la première question que vous devez vous poser et à laquelle vous avez obligation de trouver une réponse est : pourquoi vais-je parler ? Pourquoi faire ? Pour produire quoi ?

Si vous n’avez pas de réponse claire et articulée. Si votre réponse est fumeuse, incertaine ou vague, alors taisez-vous ! Vous vous apprêtez à perdre votre temps et celui de votre auditoire.

mercredi 3 juillet 2013

Agissez en professionnel !

Cette anecdote pour vous rappeller combien il est facile de prendre soin de soi et à quel point la plupart d’entre nous passons à côté de cette nécessité la plus élémentaire !

Los Angeles, une chaine de télévision auditionne. Elle recherche un animateur pour une émission de "prime time".
Deux candidats sont en lice avant le choix final. Le premier est un vieux de la vieille, habitué des plateaux. Le second est de la nouvelle génération. Le sang neuf !
Le jour de l’audition, un tremblement de terre matinal secoue la ville. Rien de dramatique, mais suffisamment pour créer des embouteillages monstres.
L’audition qui doit se tenir à 10h est maintenue.
A 9h30, le premier candidat se présente. Il s’installe tranquillement dans la salle d’attente et demande une bouteille d’eau à température ambiante. Il est détendu, relax. Pro.
A 9h45, une première assistante vient chercher les candidats. Le second n’est toujours pas arrivé. Elle propose au premier de passer au maquillage. Ce dernier suit la jeune assistante. Il se sent en forme et flirte un peu. Il lance un mot d’humour. Elle lui répond d’un sourire et cela le met de bon humeur !
Alors que la maquilleuse peaufine son travail sur une peau habituée à ces mauvais traitements, le jeune candidat arrive essouflé et éreinté. Stressé. Il s’effondre dans son siège. Il est en nage. L’audition commence dans quelques minutes...
Les deux hommes se lèvent. L’un est prêt, l’autre est à l’ouest.
Le second demande au premier comment il a fait pour être à l’heure en dépit des embouteillages et du chaos qui règne à l’extérieur !?

Il lui répond qu’il a trouvé un petit hôtel à deux blocs de là. Il est arrivé la veille et il y a passé la nuit. Il a dormi du sommeil du juste. Il est arrivé avec plus d’une demi-heure d’avance. Il a eu le temps de prendre un café au Starbuck du coin. Il se sent prêt.

Les pro se facilitent la tâche. C’est à ça qu’on les reconnaît.

Prenez soin de vous, comportez-vous en professionnel !

mardi 2 juillet 2013

Etes-vous vraiment aussi moyen que ça ?




Nous ne nous connaissons pas, mais je suis prêt à parier que vous vous pensez être dans la bonne moyenne. Vous pensez sans doute que vous n’êtes pas le plus talentueux de votre organisation, pas le plus brillant, mais que votre investissement et votre dévouement vous garantissent un salaire qui est la juste récompense d'un travail bien fait. Pas exceptionnel, bien fait.

La plupart d’entre vous se voient... moyen... Juste moyen.

Et cela est suffisant. Suffisant pour faire le job qui vous est demandé, suffisant pour manager ce que vous avez à manager, suffisant pour satisfaire votre boss et pour que le boss de votre boss soit satisfait. D’ailleurs, pourquoi votre boss voudrait-il que vous soyez brillant ?  Cela voudrait dire que vous voulez sa place et ce n’est pas le cas ! Vous ne voulez pas la place de votre boss !

Tout cela est une arnaque et c’est la pire de toute ! Vous n’êtes pas moyen ! Vous êtes brillant ! Vous pouvez le devenir tout au moins... Le jour où vous cesserez d’acheter ce qu'on vous fait croire depuis tellement d'années : que vous n'êtes pas le plus talentueux, le plus brillant...

Vous êtes brillant, vous êtes talentueux ! A votre façon. Avec ce que vous avez d'unique et de particulier ! Avec ce quelque chose qui n'appartient qu'à vous !

Vous n’êtes pas moyen !

Cessez d’agir comme si vous l’étiez !

lundi 1 juillet 2013

Do no evil...

Je ne suis pas le premier a subir les désagréments de ce droit si précieux à notre pays : le droit de grève.
Voici ma petite histoire et ce que j’ai choisi d’en retenir.

Aéroport de Pau, jour de grève des contrôleurs aériens. Une heure avant l’heure prévue du décollage, nous ne savons pas si le vol est maintenu. Le pilote prend la décision d’embarquer les passagers. A l’heure prévu du décollage, annonce est faite que rien ne se passera avant une heure de temps. Vingt minutes plus tard, nous apprenons que le vol est annulé et que nous devons donc quitter l’avion.
Pour tous les passagers, la galère commence. Rien de dramatique, à l’évidence. Il n’y a pas mort d’homme, pas de vies en danger, pas de drame... Juste la galère de n’avoir par été prévenu, de n’avoir pu anticiper, de se sentir piégé, déconsidéré, maltraité.

Dans l’avion, au moment de débarquer, un jeune père tente de rassurer son tout jeune fils et de lui expliquer pourquoi il ne sera pas là ce soir.

Il n’est pas de cause qui justifie de séparer un père de son enfant, une heure, une minute, une seconde... A mes yeux, il n’est pas de violence dont il soit possible de se dédouaner, de se distancier. En refusant de travailler de cette façon, le choix est de faire souffrir, d’user de violence, de jouer la carte de l’abus.
Le droit de grève n’est pas un argument de négociation. Il n’est pas là pour se substituer au dialogue. Il n’est pas un moyen de faire le mal en se persuadant, parce que c’est un droit, que l’on fait le bien. Il n'est pas un moyen d'abandonner une responsabilité à une cause ou un collectif.

Communiquer, dialoguer, enrôler l'autre dans votre vision du monde est quelque chose de complexe qui demande un travail long et ardu. C'est un art. C'est une expertise faite de patience et de respect. C'est l'exercice de l'attention à l'autre.
Parce que c'est difficile, certains préfèrent prendre un raccourci et user de violence. Cela me désole, parce que cela devient la règle. La loi du plus fort. C'est une régression.

Lorsque vous faites le « mal », quelles qu’en soient l’intensité et la portée, ce « mal » vient se cumuler à tout ce que notre planète a de tordu !

Les conséquences ricochent et se répercutent durablement et ajoutent à la dureté de notre monde.

Soyez les orateurs du respect et de l'entente.

Do no evil...