vendredi 15 février 2013

Mon manifeste...

J'avais commencé à écrire un billet sur le système qui est le nôtre et ce changement que vous vivons, puis au fil des lignes, je me suis rendu compte que j'écrivais mon manifeste, ce qui est ma passion, ce qui fait que chaque jour est un jour de chemin, débarrassé de l'angoisse... et j'ai décidé de le partager avec vous !

Le mot "manifeste" dans le sens ou il est utilisé dans ce qui suit vient de "mettre sous la main". Voilà qui me va bien : je remets ce que je fais, sous votre main !


Ce billet commençait ainsi :


Beaucoup d’entre vous et je vous vois tous les jours, pensez qu’ainsi va le monde et que le modèle dans lequel nous évoluons est le meilleur des modèles possibles. Il nous a apporté longévité, prospérité, stabilité, paix, tranquillité...
Nous vivons dans une démocratie de plus de 300 ans ! 300 ans ! Si l’on oublie les Napoléons, accidents de l’Histoire !

Il est vrai que ce système, cette société nous ont bien apporté de nombreux bienfaits. Mais à quel prix ? Qu’avons-nous du payer pour en bénéficier. Ne nous leurons pas, ce système porte un nom que vous connaissez bien : le capitalisme. Et, à moins que je ne me trompe du tout au tout, la philanthropie n’est pas au programme d’un système qui porte un tel nom !

Alors, qu’avons-nous abandonné ?

Nos rêves ! Le désir que nous portons tous à notre naissance de nous accomplir pour ce que nous sommes et parce que nous sommes et non d’aller remplir des allées de bureaux impersonnels ou encore d'alourdir nos présentations de diaporamas PowerPoint indigestes et absurdes ! (il faut bien que je parle de présentations, sinon, je suis hors-sujet !)
Nous y avons laissé ce formidable pouvoir de croire que chacun dispose à sa naissance de tout le talent et de toutes les aptitudes nécessaires pour s’accomplir comme il le souhaite. Pourvu qu’il le souhaite.

Il y a 300 ans, à l’aube de notre démocratie, soit hier à l'échelle du vaste continuum temporel, personne n’avait un travail, un salaire, un horaire, un CV, un diplôme. Personne n’allait pointer le matin. La majorité d’entre nous vivions de ce que nous faisions.

Je ne suis pas en train d’écrire que c’était mieux ! Ce que je dis, c’est que c’était à des années lumières de ce que nous vivons aujourd’hui... Il y a 300 petites années.
Tout le monde s'accorde à dire que la vitesse des changements que connaît notre monde s'est accélérée et ces 300 ans dans le passé pourrait bien n'en représenter que 30 dans le futur... Il se pourrait donc que dans 30 ans, soit dans une seconde à l'échelle du vaste continuum temporel, tout ce qui caractérise notre monde ait totalement changé. C'est possible. Je pense même que c'est probable.

La question que je pose est la suivante...

Si notre système change... et nul ne le conteste (pour ceux qui n’aurait pas encore remarqué cette crise qui n’en fini pas), et si ce changement est ouvert à plus d’art, plus des ressources de chacun, plus d’innovation... et une fois encore nul ne le conteste... alors, où en êtes-vous de votre rêve ?

Il se pourrait bien qu’il vous rattrape... Non parce que le temps passe, mais parce que vos clients pourraient bien vous le réclamer !

Et c'est là qu'il subsiste un malentendu entre vous et moi.
Lorsque je contacte les entreprises, beaucoup assimilent encore mon travail à ce qu’on appelait, au début des années 90, de la "prise de parole en public". Cette "prise de parole en public" est un produit de l’ancien système. Un produit destiné à faire de vous, non pas des orateurs brillants et captivants, mais à vous distraire et vous faire croire que décidément, vous n’êtes pas artistes.

Bien sûr, je ne fais pas de la "prise de parole en public" ! Ce n’est pas là qu’est mon Art ! Vous vous doutez bien que je me moque de vous voir faire des exercices de diction, de vous aider à allumer et éteindre vos vidéoprojecteurs, comme je me moque que vous découvriez telle scène de Molière ou tel alexandrin de Corneille...
Le travail que je vous propose est différent. Il est celui de construire votre talent, celui que vous avez oublié.  Parce que lorsque vous aurez le courage de vous tenir devant un auditoire et de dire « JUGEZ-MOI, JE N’AI PAS PEUR ! », lorsque vous envisagerez la désobéissance comme une voie possible, lorsque vous agirez en artiste, unique, personnel et connecté, alors ce monde aura une chance de plus de changer pour le meilleur !

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