jeudi 28 février 2013

Savez-vous utiliser vos toilettes !...

Messieurs, court rappel sur "comment utiliser les toilettes" :

1- Se présenter face aux toilettes
2- Soulever l'abattant et la lunette
3- Se détendre - vider votre vessie
4- Rester concentré pendant toute l’opération précédente de façon à conserver au jet une direction constante
5- Essuyer avec du papier les quelques gouttes qui n’auraient pas atteint leur objectif et se seraient retrouvées par terre ou sur la porcelaine
6- Vérifier l’état des toilettes et essuyer toute trace de votre passage
7- Tirer la chasse en utilisant le modérateur de consommation d’eau si vous en disposez
8- Abaisser la lunette des toilettes.
9- Chez vous : abaissez la lunette !
10- Dernière vérification d'ensemble
11- Eteindre la lumière et sortir

Voici comment utiliser des toilettes ! Façon d’être considéré comme civilisé par la personne qui vous suit.
Pourtant, il suffit d’entrer dans les toilettes masculines de la plupart des lieux publics pour se rendre compte de l’étendu du problème ! Les hommes (petit "h") sont pour la plupart dans l’ignorance la plus absolue de ce qui est en jeu lorsqu’ils se soulagent la vessie !

Pourquoi tout ceci dans ce blog ?
La conscience ! Restez conscient à tout instant de ce que vous faites. Cette conscience est votre sauf-conduit pour une vie exaltante et formidable. Elle seule peut vous renseigner sur qui vous êtes, ce que vous aimez, ce que vous voulez.
La conscience est ce qui vous permet d’installer des relations fructueuses et respectueuses parce que c’est elle qui vous permet de vous mettre à la place de l’autre et de mieux le comprendre.

Aiguiser votre conscience, c'est rester conscient dans les moments les plus anodins et les plus triviaux de l'existence... parce que le diable se cache dans les détails. Lorsque vous quittez les toilettes, l’état dans lequel vous les laissez raconte qui vous êtes à la personne qui vous suit... et qui sait qui peut être cette personne ?

mercredi 27 février 2013

Animer !

L’une des premières choses que j’ai entendu lorsque j’ai créé ma société de formation et que j’ai commencé à transmettre les outils de l’influence et de l’impact personnel dans le monde de l’entreprise c’est ceci :
« Assez rapidement, il faut que tu cesses d’animer. Le directeur général ou le fondateur d’une société ne peut pas animer, cela ne fait pas sérieux. Le job d’animateur doit être sous traité et tu dois te concentrer sur le commercial et les clients de hauts-profils. »
Authentique !
Je pense que c’est ainsi que la plupart des entrepreneurs de la formation voit ce métier, leur métier...

Pas moi.

Pour moi, tout est dans l’animation. Je suis un passeur. Ce que je transmets dépend en partie de qui je suis et de la passion que je mets dans mes actions et pour une autre partie des process et de la méthode que je propose.

S’il est possible de confier l’animation d’une formation à quelqu’un d’autre, cela ne peut se faire qu’après un apprentissage ce ces process et de la philosophie défendue. Sinon, c’est n’importe quoi !

Lorsque vous contactez une entreprise pour la formation de vos collaborateurs, ils sont ce que vous avez de plus précieux pour permettre à votre entreprise de se développer et de gagner.  Assurez-vous que le directeur général de la société que vous contactez est toujours sur l’affaire, qu’il anime, qu’il mouille sa chemise, que la passion de transmettre vit toujours en lui...

Faute de quoi, ce que vous achetez est rance et périmé.

Transmettre est une tâche exigeante et je ne pense pas qu’il soit possible d'affirmer que telle ou telle formation est aboutie pour de bon.

Ce qui ne peut plus progresser doit progresser ! En matière de formation, ce qui ne progresse plus, meurt...

Le monde change et change vite. Il faut les meilleurs pour comprendre ces changements... Dans la partie qui est la mienne, cela ne peut se faire que face à vous, au plus près de vous !

mardi 26 février 2013

Se faire signe...

Les motards se font signe. Ils font partie d’une tribu. Il suffit de se poser sur un deux-roues (qui ne soit pas un scooter !) équipé d’un moteur dont la cylindrée est strictement supérieure à 125 centimètres cube et voilà ! Vous êtes motard. A ce titre, vous serez salué d’un petit signe par les autres motards. Ca n’a l’air de rien, mais chaque petit signe renforce la différence et le sentiment d’exception. Une exception qui a ses codes, ses attributs et un certain sens de la solidarité.
Les motards s’entraident les uns les autres. Pas les automobilistes.

C’est ce qu’il vous faut. C'est ce que créent les leaders. Un groupe d’individus qui se font signe, se reconnaissent et développent ce sens de solidarité, de générosité.

lundi 25 février 2013

Savez-vous taper ?!

Dans votre carrière professionnelle, un grand nombre de choses vous sont demandées pour lesquelles le système éducatif qui est le nôtre ne vous a absolument pas préparé.
Certaines d’entre elles sont à ce point centrales dans une carrière que l’on pourrait se demander dans quel monde évoluent ceux qui font les programmes et décident de ce qui est important dans l’apprentissage d’un enfant.
Bien sûr, la communication parlée fait partie de ces aptitudes dont il vous aurait été bien utile de maîtriser les rudiments avant d’entrer dans la vie active ! De l’avis de beaucoup, ce ne sont pas les quelques exposés que vous avez ânonné devant vos camarades de classe qui vous ont donné les armes dont vous auriez bien besoin, maintenant que devant vous ce ne sont plus tout à fait des camarades, mais des prospects, des clients ou des collaborateurs !

Mais il en est certaines, plus basiques, plus simples dont la nécessité n’est jamais venu à l’idée de personne, semble-t-il et qui pourtant vous rendraient de fiers services si vous les aviez appris plus tôt.
L’une de ces aptitudes est de savoir taper à la machine (notez comme dans notre langue, maîtriser la seule interface homme/machine qui existe vraiment se dit encore « taper à la machine » !!).
Que vous le vouliez ou non, il n’existe pas aujourd’hui et sans doute pour encore longtemps d’autre manière d’interagir avec ces machines qui se sont installées dans notre quotidien que de maîtriser un clavier ! Le temps passé chaque jour sur un clavier est phénoménal ! Pourtant, combien sont-ils à savoir « taper » avec leurs dix doigts ?!

Le plus triste, c’est que cela ne semble pas évoluer. Pour vos enfants, ce sera la même galère.
J’avoue ne pas avoir de véritable explication à ce phénomène... Aux Etats-Unis, tout le monde ou presque sait "taper". Parce que c'est utile et que le gain en temps et en efficacité est considérable. Une considération qui semble nous avoir échappé !

Ce billet vous concerne sans doute moins que vos enfants. Si vous avez la chance d’être parent, je ne peux que vous encourager à prendre le relais et à proposer à vos enfants d’apprendre à « taper » ! Rien à voir avec le métier de secrétaire ! Rien de dégradant ! Rien de bêtement manuel !

Quelque chose qui leur rendra de fiers services une fois devenus adultes et pour lequel ils vous remercieront !

vendredi 22 février 2013

La tentation du spectaculaire...

Cette semaine sort au cinéma le film « die hard 5 »... J’en ai vu la bande annonce...

Lorsque vous n’avez rien à dire, la tentation est grande de faire dans le spectaculaire et d’abandonner le fond pour un enchaînement d’explosions toujours plus destructrices, plus immenses, plus coûteuses !
Ces explosions laissent un goût d’absurde.

Le spectaculaire ne compense pas pour l’abscence d’histoire. Parcequ’il est plus difficile d’écrire une belle histoire que de faire exploser une tonne de dynamite, il est facile de se laisser berner par la difficulté technique de ce challenge. Pour le public, cela ne changera rien au fait qu’il n’y a là rien d’intéressant.

C’est un peu ce que je vois lorsque des présentateurs bien intentionnés arrivent avec des diaporamas chargés d’animations, de liens, de vidéos... La surenchère du PowerPoint spectaculaire...

Il n’existe pas de films dont on se souvient pour la seule qualité des effets spéciaux ! Il n’existe pas de présentations dont on se souvient pour la seule qualité de supports PowerPoint !

Renoncez au spectaculaire. Restez simple et direct. Vous, eux, une histoire à leur raconter. Les trois piliers d’une présentation réussie !

jeudi 21 février 2013

Rendre humain ce que nous faisons...

Faire le même produit chaque jour...

Certains commentaires m’ont fait remarquer que c’est exactement la philosophie industrielle : faire des produits qui soient tous les mêmes, déshumanisés !

C’est vrai, il est impossible de distinguer telle chaussure de telle autre, parce que le process industriel ne nous permet pas de savoir qui a fait cette chaussure. C’est une chaussure de la marque "untel" et c’est à cela que nous la reconnaissons. Nous valorisons les marques pour cela. Nous plaçons notre confiance dans la marque et non dans les individus qui fabriquent les produits.

Les marques font tout ce qu’elles peuvent pour effacer toute trace d’humanité dans ce qu’elles nous vendent. Elles visent une sorte de perfection marketing sur laquelle viendront se greffer fantasmes et désirs. Le discours, l’imagerie marketing sont tout sauf humains. Ce sont des masques de perfections. Et cela marche plutôt bien pour les marques. Cela marche nettement moins bien pour les individus qui travaillent derrière ces marques - ces masques...

A l’inverse, ce que je propose est quelque chose que je suis le seul à proposer ! Ce que je propose me ressemble, est assumé par moi et je veux qu’il soit clair que c’est moi qui le fait ! Moi, et non une enseigne de formation, un logo rouge et quatre lettre sur fond blanc !
Ce que vous vivrez si nous travaillons ensemble est une expérience que vous ne vivrez nulle part ailleurs.
Une expérience humaine dont vous pourrez clairement identifier la source, avec qui vous pourrez avoir un véritable échange et qui s'adresse à l'humain qui est en vous.

Rendre humain ce que nous faisons, c'est dire au monde "c'est moi qui le fait"... C'est plus risqué, mais tellement plus satisfaisant !


mercredi 20 février 2013

Des formations qui permettent le changement...

Imaginez que vous alliez chez le même boulanger tous les jours pour y chercher votre pain et chaque jour, vous trouviez un pain différent. Le même nom, mais un pain différent. Un peu plus de sel, un peu plus de croûte, un peu moins de mie...

Je ne sais pas quel effet provoque en vous cette perspective, mais je la trouve déconcertante. Une part de ce que j’apprécie lorsque je vais chez « mon » boulanger, c’est que je sais que je vais y trouver la même délicieuse baguette tradition et que la seule nuance par rapport à la veille portera sur le temps de cuisson qui peut légèrement varier d’un jour sur l’autre et d’une baguette à l’autre.

Chaque jour, le même produit. On imagine assez mal ce que cela demande d’efforts pour le boulanger. Ce que cela implique dans le dosage des ingrédients, leur mélange, leur cuisson... Cela implique un process rigoureusement contrôlé et une application tout aussi rigoureuse. La qualité du pain tient tout autant à ses qualités intrinsèques qu'au talent du boulanger de pétrir chaque jour un pain semblable à celui de la veille.

Dans l’univers dans lequel j’évolue, celui de la formation, ce devrait être la même chose. Un client achète pour une équipe une session de deux jours. Lorsque trois mois plus tard, il décide d’acheter le même module pour une nouvelle équipe, il devrait être sûr de recevoir le même produit et la même qualité.

Ce n’est pourtant que rarement le cas. Un de mes clients m’a avoué récemment avoir acheté un module de « prise de parole en public » pour une équipe de 6 personnes auprès d’une grosse entreprise de formation pour découvrir que la prestation avait été sous-traitée auprès d’une autre entreprises avec laquelle il avait décidé de ne pas travailler ! Il ne savait pas ce qu'il achetait !

Vous aider à changer, à transformer vos comportements pour vous rendre ce talent d’influence qui vous appartient, cela requiert l’application de process rigoureux, un dosage minutieux de participation et de psychologie, une attention particulière à chaque instant du processus d’apprentissage. La garanti d’un produit exactement similaire d’un jour sur l’autre.
La seule grande différence et ce qui fait que chaque session est unique (et pourtant semblable) : c’est vous !

lundi 18 février 2013

Le grand lavage de cerveaux...

Les professeurs étaient en grève...

Alors que cette grève commençait, voici l’histoire qui m’était racontée.
Une histoire qui malheureusement n’est pas unique en son genre, mais dont les dégâts et les conséquences pèsent sur notre société et nos organisations d’une manières que nous n’envisageons pas dans toute leur immensité !

C'est l'histoire de Léo.

Léo a 10 ans. Il est en CM1.

Lundi dernier était jour de première pour Léo.  Il devait présenter son premier exposé !

Assez peu conscient de ce que cela représente, il le prépare en partie avec sa maman. Il fait quelques recherches sur Internet. Il complète par ce qu’il pense être important. Il se fait aider pour la mise en page de quelques supports.
Pour sa maman, pas d’inquiétude. Léo a 10 ans. C’est une première. Inutile de trop en faire.

Le lundi matin, Léo arrive à l’école avec une boule au ventre. Forcément. Sa maman le regarde rejoindre ses camarades et le voit se retourner une dernière fois avec un petit sourire un peu apeuré... Elle lui répond d’un sourire et lui fait un large signe d’encouragement.

A 17h, elle retrouve son Léo recroquevillé sur lui-même, la tête dans les épaules, paralysé et tremblant de... honte.
Il lui faudra beaucoup de patience pour comprendre ce qui s’est passé...

Léo a bien présenté son exposé. Intimidé, cette première performance n’a probablement pas été aussi captivante qu’il l’aurait voulu. Il a oublié certains passages. Il a voulu en finir un peu plus vite. Il a bafouillé. Rien que de très normal pour une première. A 10 ans, il a encore la vie devant lui pour progresser, trouver ce qui marche...
Il ne lui restait que quelques minutes quand sa professeur interrompt l’exposé et qualifie sa prestation de « nulle », les arguments « trouvés sur Internet » (??!) et l’exposé en lui-même : « ennuyeux ». Elle demande à Léo de retourner à sa place, sans lui laisser terminer son exposé.

Bien sûr, à l'écoute de cette histoire, mon coeur s'est arrêté de battre. Une immense tristesse m’a envahi. C’est une chose que de ne pas reconnaître le talent qui vit en chaque enfant et de vouloir obstinément qu’ils rentrent tous dans un même moule, c’en est une autre de pratiquer ce type de violence. Pour Léo, il faudra du temps avant de retrouver le goût de venir parler devant un auditoire de ce qu’il aime, de partager avec les autres ses goûts ou ses projets.
Je tremble à l’idée de l’immensité des dégâts que cette personne va encore causer, cette année et celle d'après puis encore celle d'après...

Tous ces enfants sont généreux, talentueux, originaux et lumineux ; ils l’ont tous été au moins une fois dans leur courte vie. Ils méritent de se retrouver devant des enseignants qui ont une toute petite idée de ce qu’ils font.

Quand ceux que nous avons choisi pour éduquer nos enfants, les réduisent et les minimisent parce qu’un certain standard ou idéal n'est pas atteint, c’est une tragédie.

Dans le cerveau du petit Léo cette idée sournoise a pris forme qu’il n’a pas le talent, la force et l’intelligence pour parler devant ses petits camarades.

Le lavage de cerveau a commencé...

vendredi 15 février 2013

Mon manifeste...

J'avais commencé à écrire un billet sur le système qui est le nôtre et ce changement que vous vivons, puis au fil des lignes, je me suis rendu compte que j'écrivais mon manifeste, ce qui est ma passion, ce qui fait que chaque jour est un jour de chemin, débarrassé de l'angoisse... et j'ai décidé de le partager avec vous !

Le mot "manifeste" dans le sens ou il est utilisé dans ce qui suit vient de "mettre sous la main". Voilà qui me va bien : je remets ce que je fais, sous votre main !


Ce billet commençait ainsi :


Beaucoup d’entre vous et je vous vois tous les jours, pensez qu’ainsi va le monde et que le modèle dans lequel nous évoluons est le meilleur des modèles possibles. Il nous a apporté longévité, prospérité, stabilité, paix, tranquillité...
Nous vivons dans une démocratie de plus de 300 ans ! 300 ans ! Si l’on oublie les Napoléons, accidents de l’Histoire !

Il est vrai que ce système, cette société nous ont bien apporté de nombreux bienfaits. Mais à quel prix ? Qu’avons-nous du payer pour en bénéficier. Ne nous leurons pas, ce système porte un nom que vous connaissez bien : le capitalisme. Et, à moins que je ne me trompe du tout au tout, la philanthropie n’est pas au programme d’un système qui porte un tel nom !

Alors, qu’avons-nous abandonné ?

Nos rêves ! Le désir que nous portons tous à notre naissance de nous accomplir pour ce que nous sommes et parce que nous sommes et non d’aller remplir des allées de bureaux impersonnels ou encore d'alourdir nos présentations de diaporamas PowerPoint indigestes et absurdes ! (il faut bien que je parle de présentations, sinon, je suis hors-sujet !)
Nous y avons laissé ce formidable pouvoir de croire que chacun dispose à sa naissance de tout le talent et de toutes les aptitudes nécessaires pour s’accomplir comme il le souhaite. Pourvu qu’il le souhaite.

Il y a 300 ans, à l’aube de notre démocratie, soit hier à l'échelle du vaste continuum temporel, personne n’avait un travail, un salaire, un horaire, un CV, un diplôme. Personne n’allait pointer le matin. La majorité d’entre nous vivions de ce que nous faisions.

Je ne suis pas en train d’écrire que c’était mieux ! Ce que je dis, c’est que c’était à des années lumières de ce que nous vivons aujourd’hui... Il y a 300 petites années.
Tout le monde s'accorde à dire que la vitesse des changements que connaît notre monde s'est accélérée et ces 300 ans dans le passé pourrait bien n'en représenter que 30 dans le futur... Il se pourrait donc que dans 30 ans, soit dans une seconde à l'échelle du vaste continuum temporel, tout ce qui caractérise notre monde ait totalement changé. C'est possible. Je pense même que c'est probable.

La question que je pose est la suivante...

Si notre système change... et nul ne le conteste (pour ceux qui n’aurait pas encore remarqué cette crise qui n’en fini pas), et si ce changement est ouvert à plus d’art, plus des ressources de chacun, plus d’innovation... et une fois encore nul ne le conteste... alors, où en êtes-vous de votre rêve ?

Il se pourrait bien qu’il vous rattrape... Non parce que le temps passe, mais parce que vos clients pourraient bien vous le réclamer !

Et c'est là qu'il subsiste un malentendu entre vous et moi.
Lorsque je contacte les entreprises, beaucoup assimilent encore mon travail à ce qu’on appelait, au début des années 90, de la "prise de parole en public". Cette "prise de parole en public" est un produit de l’ancien système. Un produit destiné à faire de vous, non pas des orateurs brillants et captivants, mais à vous distraire et vous faire croire que décidément, vous n’êtes pas artistes.

Bien sûr, je ne fais pas de la "prise de parole en public" ! Ce n’est pas là qu’est mon Art ! Vous vous doutez bien que je me moque de vous voir faire des exercices de diction, de vous aider à allumer et éteindre vos vidéoprojecteurs, comme je me moque que vous découvriez telle scène de Molière ou tel alexandrin de Corneille...
Le travail que je vous propose est différent. Il est celui de construire votre talent, celui que vous avez oublié.  Parce que lorsque vous aurez le courage de vous tenir devant un auditoire et de dire « JUGEZ-MOI, JE N’AI PAS PEUR ! », lorsque vous envisagerez la désobéissance comme une voie possible, lorsque vous agirez en artiste, unique, personnel et connecté, alors ce monde aura une chance de plus de changer pour le meilleur !

jeudi 14 février 2013

Qu'est ce qu'un livre ?

« Nous sommes à l’air du tout digital ! »

Non.

Qu’est ce qu’un livre ?
Est-ce un fichier que l’on consulte sur son ordinateur ou est-ce un souvenir, un moment de magie qui se dévoile de nouveau lorsque le regard passe sur sa tranche.
Est-ce un pdf, quelques bits entassés dans les profondeurs d’un disque dur et qui n’a pas été feuilleté ? Ou est-ce un lien physique entre l’auteur et le lecteur, quelque chose qui habite votre maison avec vous et la rend plus mystérieuse, plus immense, plus secrète...
Est-ce un fichier anonyme ou ce morceau de mur qui vous raconte, qui découpe votre vie en tranche de lecture, qui vous emmène en voyage à chaque fois que vous passez devant.

Lorsque je suis parti aux Etats-Unis, je me suis séparé d’une grande partie de ma bibliothèque. Elle me manque tous les jours.

Etes-vous déjà entrés dans une maison sans livre ? Une maison "digitale" (?). Le livre, c’est nous, nos idées, nos envies de bouger, de changer les choses, de le dire, de l’écrire ! Les livres, ce sont les abeilles des idées. Sans livre, pas de culture, pas de floraison, pas d’innovation, pas de projet, de désir !

Pour se souvenir d’une idée, il faut une madeleine, un paysage, une émotion diffuse. Il faut un livre...



mercredi 13 février 2013

Qui dirige le vol d’étourneaux ?


Personne.





Chaque individu prend le leadership et le cède. Celui le mieux placé pour prendre la décision d’aller à droite, celui qui voit, celui qui se sent de le faire !

Pour n’importe quelle organisation, cela s’appelle le chaos ! L’impensable !

Pourtant, cela marche pour les étourneaux. Leur ensemble est harmonieux et parvient à ses fins : donner l’impression que la somme des individus est en fait un seul individus plus gros, trop gros pour être mangé.

Lorsque nous regardons un vol d’étourneaux (ou un banc de sardine pour ceux qui ont la chance de vivre sous la surface des océans), notre première impression est qu’il existe un lien, une connexion subliminale entre ces êtres. Nous pensons qu’il est impossible de parvenir à une telle entente sans magie ou sans télépathie, ce qui revient au même...

Les scientifiques ont étudié la question et leur réponse est simple : c’est possible. Aucun étourneau ne dirige le vol d’étourneaux - tous les étourneaux dirigent le vol d’étourneaux.

L’image est trop belle. Imaginez votre organisation, votre équipe capable de cette fluidité, de cette souplesse, de cette adaptabilité, de cette élégance... Tentant ?
Maintenant considérez ce qu’il vous faudrait lâcher de contrôle pour vous en approcher : Terrifiant ?

C'est pourtant la direction à prendre...

Dans un monde ou tout change à des vitesses telles, ou l'entreprise qui pourrait racheter ou mettre en péril la vôtre dans deux ans n'est pas encore créée aujourd'hui, rien d'autre ne pourra vous sauver que la souplesse, la réactivité et l'élégance du vol d'étourneaux.

Maintenant, si chaque collaborateur, en fonction de son savoir, de son expertise, de son parcours, pourrait être amené à prendre le leadership du navire tout entier, même pour une fraction de seconde, parce qu'à ce moment là, c'est lui qui détiendra la clé, à vous de voir à quel niveau de conscience vous souhaitez le savoir ?!

Pour moi, cette conscience commence par savoir se lever et DIRE : "Allons par là !" d'une façon qui soit suffisamment captivante et convaincante pour que tout le reste suive à l'unisson !

Comme un vol d'étourneaux !


mardi 12 février 2013

Repousser les frontières de l'entendement...

Au moment où le pape renonce à son pontificat, il me vient cette réflexion...

ll est toujours stupéfiant de constater que ce qui n’était il y a deux mille ans qu’une secte, étrange et lointaine soit devenue une religion. Une doctrine spirituelle considérée non pas comme une étrangeté, mais comme une partie intégrante de ce qui défini notre société et qui régit notre rapport au divin.

Qu’est ce qui a permis un tel succès ?
Parce qu’il s’agit bien d’une entreprise humaine dont le génie à toujours consisté à nous faire croire qu’elle était divine ! Parce que, fils de l’Homme ou pas, partie d’une sainte trinité ou pas, Jésus de Nazareth n’a pas bénéficié de la baguette magique de Dieu son "père"  pour s'assurer la pérennité de son enseignement.
Nulle part il n’est fait mention d’un moment universel de prise de conscience : « ça y est ! » une religion est née !
Pour Jésus comme pour Mozart, Dieu n'est pour rien dans cet accomplissement. C'est Dieu lui-même qui l'admet : "il s'est fait homme" ! Tout le crédit en revient donc à Jésus, l'homme.
Les Ecritures, saintes ou pas, selon les croyances de chacun, mais authentiques, quel que soit votre bord, atteste de l’effort et du travail que cela a représenté, des risques qui ont été pris et des vies humaines sacrifiées...

Qu’est ce qui a permis à la volonté d’un homme de la Judée d’il y a 2000 ans de lui survivre aussi longtemps. Je ne dis pas de traverser les siècles, parce que quelques centaines d’années plus tard, une fois le relais pris par d’autres puissances, le lien n’est plus aussi net.

Je pense que c’est, entre autres, la profonde compréhension qu’avait cet homme là du pouvoir de la parole. Tout chez lui est parole, tout est échange, tout est entente. Il parle à tous ceux qu’ils rencontrent. Ils racontent ses paraboles. Il demande de s’assoir autour de lui et de le laisser dire « la bonne parole ». Il dit "Ecoutez la Parole de Dieu...".
Jésus d’ailleurs n’a rien écrit. Il n’a pas souhaité laisser derrière lui quelque chose qui puisse être identifié comme étant écrit de sa main. Jésus n’a fait que parler. Jour après jour. Nuit après nuit. A ses apôtres, aux passants, aux inconnus. Il a parlé de sa passion pour l’homme. Pour le pouvoir illimité du lien d’amour et de respect entre les hommes et les femmes. Il y a donné sa vie, dans tous les sens de cette expression.

Si l'on y regarde même de plus près, Jésus dans sa courte vie n'a pas fait grand chose. Le nombre de ses actions est assez chiche. Son vrai talent est d'avoir su en parler. Il est aussi d'avoir su donner envie à ses apôtre d'en parler à leur tour. Mieux, de leur avoir appris comment en parler, de cette façon dont des témoins diront ensuite qu'elle donnait l'impression qu'ils s'exprimaient dans toutes les langues simultanément !

Ce qui explique ce succès, c’est ce mélange de passion et de parole. Ce mélange qui placé entre les mains d’un homme intimement convaincu que l’essentiel est spirituel et non matériel, donne un pouvoir capable de repousser les frontières de l’entendement.

Aujourd'hui, on parlerait d'une bande de quatorze hippies illuminés qui parlent d'amour. Comme ce fut sûrement le cas il y a 2000 ans.  C'est dire l'immensité de ce prodige !

Le vrai miracle de Jésus, c'est celui de nous rappeler, deux mille après que sa voix se soit tue pour jamais, que son accomplissement le plus sidérant, le plus improbable, le plus miraculeux est à la portée de chacun d'entre nous !




lundi 11 février 2013

Digital ! Nous voulons du digital !

J'entends parfois :

« Digital !
Nous voulons du digital !
Du lien digital, de la relation digitale, de l’émotion digitale, des prospects digitaux que se transforment en client digitaux qui se transforment en bon argent... (analogique !) »

Mes amis, si digital vient bien de « digitus », qui si mes souvenirs de latin sont exacts signifie bien « doigt »... Je pense que vous êtes à deux « doigts » de vous mettre celui-là dans l’oeil !

La relation digitale est un phantasme ! Au même titre que croire que PowerPoint peut faire la présentation à votre place !

La relation entre êtres humains, que l’on appelle communication, pour être longue, prospère et fructueuse ne peut passer que par un moment de lien ! Un moment de rencontre. Un moment de reconnaissance de ce que chacun peut apporter à l’autre, teintée de la contribution qu'apporte chacun à ce monde !

Le digital est un nouveau Veau d’Or inventé par votre peur d’aller au devant d’un inconnu pour lui demander comment il va, sans savoir ce qui se passera ensuite, de prendre des risques !

Bien sûr les réseaux sociaux existent... Utilisez-les, mais utilisez-les intelligemment, cela veut dire humainement. Ces outils ne sont pas là pour modifier notre nature, mais pour l’amplifier, nous permettre de nous concentrer sur ce que nous avons de lumineux et non de sombre et de terrorisé !

Avant de vous former aux multiples arcanes de ces réseaux, commencez par vous demander ce qui se passera une fois qu’il faudra vous dévoiler et vous présenter à l’autre dans toute votre magnifique vulnérabilité !



vendredi 8 février 2013

21 trucs pour devenir le meilleur orateur du monde (marche à tous les coups, gratuit et 100% garanti orateur professionnel !)

Dans l’univers des blogs et des publications professionnelles en général, je constate une pléthore de billets, de posts et d’articles qui commencent ainsi :
« 10 façons de devenir le meilleur à... » ou encore « Cinq astuces pour... »

A force, on pourrait penser que ces sujets finiront par se tarir, les gens appliquant ces conseils et parvenant aux résultats qu’ils attendent...
Nous devrions tous êtres les meilleurs managers de notre département, résister à tous les stress, parler en public sans aucun effort, pour avoir lu des dizaines de fois ces dizaines de papiers et leurs 10 astuces, leurs 5 trucs !

Et pourtant... Ces trucs et ces astuces, pourtant piqués au coin du bon sens ne nous changent pas !
Nous avons beau lire et relire ces astuces, les modifications d’attitudes et de comportement sont mineures. Ces articles font la fortune de ceux qui les publient, génèrent un trafic immense pour les blogueurs qui les recyclent... mais ils ne changent rien, ou si peu...

Pourquoi ?

Parce que ce n’est pas ainsi que nous apprenons ! Parce qu’il ne suffit pas de dire, de façon incantatoire, ce qu’il faut faire pour que cela marche !

Nous autres les humains, nous apprenons par les sens ! Par expérience et par expérimentation. Au travers de répétition et d'exercices ! "15 minutes par jour !", disait votre professeur de piano ! Ce même professeur ne vous a jamais donné ses 5 trucs pour devenir Chopin du jour au lendemain !

Proposer des trucs et des astuces, c’est placer le processus d'apprentissage directement au niveau de la performance. Cela ne marche pas. On peut comprendre, mais pas retenir, intégrer, faire sien et réutiliser à l'infini, sans effort et sans y penser !
Devenir le meilleur orateur de votre département, cela commence par se confronter à un auditoire et de vivre, par les sens, ce qui se passe, puis de placer cette compréhension dans le corps, dans la pratique. A force de répéter et avec la bonne formation, vous deviendrez un bon "performer" ! Pas avant !

Aristote écrivait : « L’excellence est un art que l’on n’atteint que par l’exercice constant. Nous sommes ce que nous faisons de manière répétée. L’excellence n’est donc pas une action mais une habitude. »

Cette vérité aristotélicienne est connue depuis le 3ème siècle avant Jésus Christ ! Alors, pourquoi ces articles ont-ils autant de succès ?!

Parce que vous croyez à la magie ! Parce que vous êtes trop pressés ! Parce que travailler, répéter, ça n'est pas sexy ! Plutôt le mythe du talent, du type né comme ça, du chanceux ! Parce que vous voudriez les résultats sans fournir le travail !
Quelque part en vous, une petite voix vous dit que vous pourriez bien devenir le meilleur après avoir lu deux pages de ces âneries ! Ca ne marche pas, il ne manquerait plus que ça ! Mais c’est séduisant !

Vous voulez devenir le meilleur orateur de votre département, de votre entreprise, de votre industrie ?
Une autre petite voix en vous sait très exactement ce qu’il faut faire ! Elle est plus ténue et vous refusez souvent de l’écouter parce qu’elle vous parle de travail et d’effort, mais c’est bien elle qu’il vous faut suivre !

La bonne nouvelle : ça marche ! A tous les coups !

jeudi 7 février 2013

Aller contre le programme !

Une stagiaire, belle et lumineuse m’a récemment posée cette question :
« Si j’utilise les outils que vous me donnez, je risque de donner l’impression de vouloir écraser mes collègues. Comment faire pour qu’ils ne se sentent pas diminués ?! ».

Une fois de plus, cela touche à l’inconfort qu’il y a à sortir du lot, à embrasser votre brillance et accepter de la montrer en plein jour !
Une immense majorité d’entre nous avons été programmés à obéïr, à correspondre à un certain standard, à rentrer dans le moule et à ne pas faire de vague. Dès notre plus jeune âge, nous avons tous reçu la même éducation (alors qu'il est avéré que nous n'apprenons pas tous de la même manière !). Cette éducation n’avait qu’un but : faire de nous les loyaux et obéïssants maillons d’un système et d’une société qui avait alors besoin de consommateurs consentants et de travailleurs dociles.  C’est à peine une caricature !
Résultat : sortir du lot, sortir de la masse, c’est désobéïr. C’est refuser le programme ! Et le programme résiste.
Cette résistance se manifeste par de l’inconfort.

La première chose qu’il vous faut savoir, c’est que vous êtes dans le vrai. Le choix que vous faites de briller est le bon ! Il va dans le bon sens parce que c’est cela que le monde, notre société et vos clients attendront de vous...
L’inconfort que vous ressentez s’aténuera à force de pratique, parce qu’à force de pratique et de répétition, vous obtiendrez des résultats qui vous apporteront la reconnaissance qui confortera votre choix.

Quant à vos collègues, leur malaise vient de ce qu’ils voient en vous la brillance qu’ils n’osent extérioriser.
Apprenez-leur ! Montrez-leur le chemin !

Mais n'oubliez jamais que ce malaise est LEUR problème. Ne les laissez pas vous retenir de devenir l'orateur ou l'oratrice magnifique que vous souhaitez devenir !

mercredi 6 février 2013

CD


J'ai eu la chance de passer quelques jours auprès d'amis chers pour ces fêtes de fin d'année. Un privilège.
Un matin, au réveil, le lecteur de CD diffusait l'une de mes chansons...

Je suis toujours surpris par l'inconfort dans lequel cela me met. Entendre ce que j'ai composé ainsi n'est pas quelque chose de confortable. C'est comme devoir prendre la parole au moment où je m'y attendrais le moins. Le sentiment d'être pris par surprise. 

L'art et le fait de le donner est quelque chose d'inconfortable.

Dans votre quête pour plus d'impact, une fois sur ce chemin, on parlera de vous, on fera référence à vous, vous verrez les autres embrasser votre point de vue. C'est une responsabilité et ce n'est pas quelque chose que vous pourrez éteindre ou ignorer. 

La bonne nouvelle : ce n'est que lorsque vous acceptez de donner votre art que vous êtes véritablement vous-mêmes. Toutes les connexions ainsi créées ramèneront aisément cet inconfort au second plan !

mardi 5 février 2013

A quoi bon ?


A quoi bon ?

A quoi bon me lancer dans l’apprentissage long et laborieux d’un instrument de musique si je n’ai pas de velléité professionnelle ?…
A quoi bon aider ce pauvre bougre dans la rue ? Ce n’est pas l’euro que je vais lui donner qui changera grand-chose à sa misère…
A quoi bon sortir de ma routine et prendre un risque que je ne peux pas quantifier ?
A quoi bon continuer à me former si ce que je fais déjà suffit à me procurer un salaire tous les mois et à contenter mes supérieurs ?…
A quoi bon faire mieux si je m’en sors avec médiocre et si personne ne vient me le reprocher ?…
A quoi bon faire plus si je peux me contenter de moins ?…
A quoi bon devenir cet orateur reconnu, ce leader envié, cet individu dont tout le monde parle si c’est pour en subir l’inconfort et le surcroît de responsabilité ?

A quoi bon ?

Notre société valorise ces "à quoi bon ?", parce qu'ils garantissent qu'aucune tête ne dépasse, que la Machine fonctionne correctement.

Vous n'êtes pas une machine, pas plus qu'une pièce détachées de cette machine. Alors, laissez-vous tenter par le chemin et allez acheter cette guitare, trouvez une formation qui vous permette d'avancer sur votre développement personnel, allez contre le courant, posez des questions !



lundi 4 février 2013

Ce que je propose n'est pas pour tout le monde...

Vous démontrer que vous êtes uniques et que vous pouvez atteindre l’excellence en matière de communication parlée n’est pas une chose facile.
Chaque jour, un nouveau coaché, un nouveau groupe et chaque jour le même chemin...
Chaque jour cette même réflexion : ça pourrait ne pas marcher aujourd’hui...

Ce que je fais n’est pas pour tout le monde. L’immense majorité d’entre vous qui lisez ce blog est encore sceptique sur cette assertion, celle que vous pouvez devenir d'excellents présentateurs. Ce scepticisme conduit à une certaine passivité. Le pari que je fais, c’est qu’un jour vous croiserez quelqu’un ou expérimenterez quelque chose qui déclenchera assez de mouvement pour vous sortir de cette passivité et cliquerez sur le lien qui mène à mon adresse mail !
Pour beaucoup, les coaching, les formations, ce blog ont représenté une opportunité de se confronter à cette réalité. Certains d’entre eux sont effectivement devenus des orateurs reconnus et respectés !
Une minorité d’entre eux embrassent totalement et spontanément ce que je propose et transforme en l’espace de quelques sessions toute leur communication. Les résultats sont spectaculaires. Cela arrive.
Pour une autre minorité, en revanche, rien ne change. Voire, la situation se dégrade encore...
1% des participants ne captent pas ce qui est en jeu, n'envisagent pas le pouvoir qui est à leur portée. Ils n’appliquent pas les méthodes que je leur transmets parce qu’ils n’en voient pas l’utilité. Ils trouvent indigne de s’échauffer avant de parler, idiot et dangereux de ne pas utiliser de « slides ». La plupart me reprocheront ensuite l’absence de résultat et le temps perdu passé en ma compagnie.

Je pourrais redoubler d’effort et tout faire pour porter ce pourcentage à 0,5% ou même à 0. Et après ?

Cela fait partie du jeu. Ce que je propose n’est pas pour tout le monde.
Je travaille à faire de votre tête celle qui dépasse, celle que l'on remarque.

A vous de voir où vous vous situez ?

vendredi 1 février 2013

La peur de faire des vagues

Une fois de plus, au cours d'une formation, cette remarque : « You’re going to get us fired! » - « Vous allez tous nous faire virer ! »

L’alternative à faire quelque chose que tout le monde fait, ce qui dans le monde des présentations professionnelles correspond à 150 slides, un sommaire au début, une slide de « merci ! » à la fin et des tonnes de bullet points indigestes entre les deux, implique que vous preniez le risque (qui n’est qu’apparent) de faire différemment et celui de vous tromper.

Bien sûr, cela veut dire que ça ne sera pas confortable. Vous allez croiser sur votre chemin des individus qui vous accuseront de leur faire de l’ombre et vous reprocherons de vouloir briller et de les éclipser ! Certains pointeront tout ce qui ne marche pas encore dans votre présentation et tenteront de vous faire revenir dans les rangs des présentateurs gris et ennuyeux.
Etre parmi les premiers à changer vous contraint à modifier la règle, ce que tout le monde fait et à remettre en question les formats anciens. Vous allez faire des vagues. On parlera de vous et cela en agacera plus d'un. Les résistances sont imposantes et elles font peur !

Pourtant je peux vous assurer une chose : lorsque vous aurez choisi cette direction, lorsque vous aurez décidé que vous pouvez être influent et captivant et reconnu pour cela, vous ne voudrez plus jamais revenir en arrière, aux centaines de slides, aux sommaires et au bullet points...

Même si cela veut dire vous faire virer ! Quelle entreprise digne de ce nom se contenterait de ce qu'il y a de médiocre en vous quand vous pourriez révéler le leader dont elle a tant besoin !