lundi 31 décembre 2012

Jour après jour...

Premier jour de l'année. Pour certains, jour de résolutions, comme ce fut le cas l'année dernière au même moment.
Les résolutions ne marchent pas parce qu'elles sont incantatoires.
Ce qui marche, c'est ce premier pas vers l'objectif que vous vous êtes fixé, ce premier pas que vous vous sentez prêt à faire dès demain... puis d'enchaîner le deuxième, et le troisième... et de s'engager à ne jamais rompre la chaîne, jour après jour. Voilà ce qui marche.

vendredi 28 décembre 2012

Votre boss est mauvais !

Vous avez, vous, compris tout ce qu’il y a à gagner à devenir un bon présentateur. Tout ce que ce média peut vous apporter et son extraordinaire puissance lorsqu’il s’agit d’influencer les autres…

Seulement voilà, votre boss, lui, s'obstine à n'y rien comprendre. Parfaitement ignorant qu’il est, il continue d’aligner les bullet points, de lire ses slides, de ne regarder que ses notes, de rester dans sa zone de confort et d’ennuyer profondément tous ceux qu’il croise en présentation, en réunions d’équipe, en debriefing...

Ce qui vous désespère le plus : il est persuadé d’être bon ! Il n’a aucune idée de son pouvoir anesthésique, aucune idée de ce que tout le monde pense une fois qu’il a fini de prendre la parole… Il fait ce que tout le monde fait, ni plus ni moins et il s’en contente… D’ailleurs, personne ne vient le lui reprocher !

Vous savez tout ce à côté de quoi il passe et vous aimeriez pouvoir l’aider ! Pouvoir lui donner les quelques outils qui feront de lui un manager influent, capable de plus, de mieux et de plus grand ! Vous savez que s'il monte, vous allez monter avec lui !...

En premier lieu, bien que vous soyez parfaitement dans le vrai, ne lui en dîtes rien. Vous avez raison, mais tout ce que vous ferez pour attirer son attention sur la chose se heurtera à toute l’étendu de son ignorance. Vous le savez, l’ignorance est une bénédiction ! Pour cela, il ne vous écoutera pas !

Ensuite, il va vous falloir avancer avec tact et à petits pas. Vous devez avoir confiance en son intelligence et sa capacité à analyser et tirer les conclusions qui s'imposeront des perches que vous allez lui tendre.
Vous devez avancer par questionnements successifs. Il vous demande de préparer 5 slides ultra denses pour une présentation devant trente personnes le lendemain… demandez-lui quel est l’objectif de la présentation et ce qu’il souhaite en obtenir… et donnez lui ses 5 slides ! c’est tout ! Ne rentrez pas dans un débat. Posez la chose sur la table et laissez le réflechir. La première fois, cela ne prendra sans doute pas… La deuxième sera peut-être la bonne…
Il vous demande à nouveau des slides, proposez lui des slides sur fond sombre… il vous demandera pourquoi et vous lui expliquerez que c’est mieux pour son public, qui ne sera pas ébloui. Il vous parlera de charte graphique. Vous lui demanderez s'il vaut mieux respecter la charte graphique et gêner 50 personnes ou passer pour un orateur professionnel et s'assurer que les messages sont transmis avec efficacité. Puis vous lui envoyez les slides sur fond blanc ! Et ainsi de suite... par petite touche de bon sens, vous parviendrez à le faire bouger un peu, à créer assez de déséquilibre pour occasionner un mouvement !

Souvenez-vous que la meilleure manière de faire avancer votre boss est que vos présentations soient effectuées en excellence.Qu'il vienne vous voir et vous demander comment vous faites pour captiver vos auditoires de la sorte !

jeudi 27 décembre 2012

Topless ?

J’entends souvent dire qu’il est difficile d’exiger de votre auditoire de ranger leurs ordinateurs ou leurs téléphones portables lorsque vous présentez. Ce serait l’époque qui voudrait ça. Il n’y aurait plus aucun problème à regarder son écran d’ordinateur alors même qu’un orateur fait ses meilleurs efforts pour tenter de vous convaincre.

Il y a deux façons de gérer ce « problème »…

La première consiste à considérer cette situation comme un challenge et de vous donner pour objectif de faire en sorte qu’aucune des personnes présentes ne regarde son écran aussi longtemps que vous serez en train de parler. Il va vous falloir vous montrer suffisamment captivant et convaincant pour y parvenir ! C’est un bon test de vos capacités d’orateur et de votre aptitude à influencer vos semblables !

C’est un challenge qui n’est pas à la portée de tout le monde. Je me le lance de temps à autres, mais j’ai derrière moi des années de pratique et l’avantage de savoir exactement ce que je fais !

La seconde demande un rien d’audace. Elle s’inspire d’un diction anglais entendu notamment dans le film « The king’s speech » et il donne : « My Castle, my rule ».
Dans ce film, un orthophoniste dont on reconnaît le caractère unique de la méthode est prêt à accepter le roi d’Angleterre pour élève à une seule condition : que le roi lui-même se plie à ce qui lui sera demandé. Que le roi se plie aux règles qui lui permettront de devenir meilleur orateur, en l’occurrence, un orateur qui ne bégaie pas.

Lorsque vous présentez, vous êtes seul maître à bord. C’est votre moment. C’est vous qui devez les convaincre et vous pouvez exiger le respect de certaines règles. Parmi ces règles, il peut y avoir que lorsque vous parlerez, il ne pourra y avoir d’ordinateur sur les tables, pour une raison simple et de bon sens : il est impossible d’écouter et de vérifier ses emails dans le même temps…

Vous êtes en droit de l’exiger, l’alternative pour vous étant de parler dans le vide et vous n’avez pas de temps à perdre !

Les réactions que vous risquez d’obtenir seront sans doute contrastées. Certains comprendront immédiatement et d’autres s’y refuseront, prétextant je ne sais quelle urgence, quel besoin de rester connecté 24h/24h !!

Rien dans le monde professionnel n’exige un tel niveau de disponibilité. Ou alors de façon tout à fait exceptionnelle. Indiquez leur que la présentation ne durera par exemple qu’une heure et qu’à l’issue de cette heure, il leur sera tout loisible de se reconnecter et de vérifier leurs emails, tweets et autres sms !

Quoiqu’il arrive, s’ils n’écoutent pas, s’ils sont distrait ou font autre chose : taisez-vous ! Cessez de présenter… Vous perdez votre temps ! Et il est précieux ! Très précieux…

mercredi 26 décembre 2012

Bonnes intentions...

A l'aube d'une nouvelle année, la question qui se pose reste la même : qu'attendez-vous ? Qu'est-ce qui continue de se placer entre vous et votre intention de devenir l'oratrice, l'orateur captivant(e), convaincant(e), écouté(e), envié(e) que vous souhaitez devenir ?

La réponse vous appartient entièrement... Mais si vous preniez le temps de vous la poser non pour vous juger et mettre un peu plus de pression sur vos épaules, mais authentiquement : qu'est-ce qui manque ? De quoi auriez-vous besoin pour commencer demain ?

C'est sur cette liste que vous allez pouvoir vous concentrer cette année...

lundi 24 décembre 2012

13

Une explosion à mi-chemin entre la terre et la lune et une réplique célèbre : "Houston, nous avons un problème..."...
A cet instant précis, des milliers d'ingénieurs confrontés au challenge de leur vie : sauver d'une mort certaine des astronautes prisonniers d'un vaisseau spatial à moitié détruit...

Leur réflexe : trouver la cause de la panne. Trouver l'origine du mal et travailler à une solution...

Jusqu'au moment ou Eugene Kranz, le directeur de vol demande d'arrêter et pose une question : "Prenons les choses d'un point de vue fonctionnel : qu'avons-nous sur ce vaisseau qui marche ?..."

Confronté à un problème : quels sont vos atouts, qu'est-ce qui marche, de quoi disposez-vous déjà, sur quoi vous pourrez vous appuyer pour trouver votre solution ?

Pour l'orateur que vous souhaitez devenir, même question : qu'est ce qui est déjà là, de quoi disposez-vous déjà, qu'est ce qui marche ?

Vous serez surpris de tout ce que la nature vous a offert... et de tout le mal que vous vous êtes donnés à n'en faire aucun cas !


vendredi 21 décembre 2012

Soyez ce leader !...

Réunion avec des camarades comédiens… L’enjeu : continuer de faire notre métier, de nous amuser, de faire de la scène en plus de nos immenses responsabilités de formateurs.

Une réflexion se fait vite jour dans le débat : le collaboratif ne marche pas ! Il faut un leader, quelqu’un qui va prendre les décisions, se charger de mettre le groupe en ordre de bataille, faire la leçon à ceux qui ne se réveillent pas le matin, mettre tout le monde au diapason et permettre à ce projet de ne pas s’effondrer avant que d’avoir commencé…

Des dizaines d’années de management, de recherche et de tentatives collaboratives, d’invention de la psychologie, de l’Analyse Transactionnelle et que sais-je encore  pour en arriver là… Quatre artistes faisant le constat que ce qui marche, c’est la dictature !

Bien sûr, c’est faux ! La dictature « marche » à court terme puis s’enlise et disparaît.
Le collaboratif fonctionne. Pour qu’il fonctionne, il lui faut des leaders forts, tellement forts qu’ils acceptent de partager ce leadership, tellement forts qu’ils en comprennent qu’il est ok de ne pas vouloir se lever le matin et qu’il est de leur responsabilité de faire entrevoir à ceux qui ne se lèvent pas tout ce qu’il y aurait à gagner à se mettre debout ! Les rêves tiennent les gens éveillés.

Lors de votre prochaine présentation, soyez ce leader. Soyez celui qui montre le chemin. Faites-les rêver, maintenez-les éveillés !

jeudi 20 décembre 2012

Les vents du changement...

En ces temps de crise, je constate plusieurs types de réactions...

La première est une réaction de protection.
Réduire les coûts, réduire la masse salariale, réduire les charges…
C’est une réaction d’optimisation de l’existant. Faire plus avec ce qui reste.
Ceux-là partent du principe que le monde dans lequel nous vivons dispose de ressources limitées. La part qui leur était allouée vient de diminuer. Il faut resserrer.

Certains de mes clients sont actuellement dans ce mode. Pour eux les temps sont vécus comme durs. C’est le temps des départs volontaires. Le temps des grands questionnements. Une période difficile durant laquelle beaucoup va se jouer.

En interne, cela se traduit par une très grande instabilité. Un fort questionnement des leaders. Une frustration forte des équipes. Un sentiment de décalage entre le terrain et les dirigeants.

Souffle un vent de panique.

Pour d’autres, les temps sont tout aussi durs. Les clients plus difficile à trouver et à satisfaire. Les marges sont attaquées.
Pourtant, l’attitude est différente.
Pour ceux là, la ressource n’est pas limitée, elle est en constant déplacement. Plus ou moins rapide, plus ou moins visible. Ceux qui identifient ce déplacement, l’anticipent et l’accompagnent sont ceux qui gagnent.
Les temps de crise sont des temps de déplacement, de migration.
Ces temps nécessitent plus d’agilité, plus de perspicacité et plus d’entraide.

Souffle un vent de changement. Autant de stress, autant de risque… mais une attitude radicalement différente…

mercredi 19 décembre 2012

Du mieux qu'il vous est possible...


Ce qu’ils diront de vous après votre présentation n’est pas personnel.

Jamais.

Lorsqu’ils parlent de vous, c’est leur histoire qu’ils racontent.
Qu’ils disent du mal ou qu’ils disent du bien. C’est pareil.

Votre job n’est pas de les écouter, mais de continuer à travailler et à progresser du mieux qu'il vous est possible.


mardi 18 décembre 2012

Le coach et le magicien !

Un être devient un être différent. Il est transformé.

C’est ce que nous faisons, nous autres coach, formateurs… Tout du moins ceux qui prennent le métier au sérieux…

Une autre catégorie professionnelle s’intéresse à la transformation : les magiciens.

Ce n’est pas un hasard.

Il y a bien de la magie à voir quelqu’un découvrir toute l’étendu des possibles. Cette magie n’est pas du pouvoir du coach ou du formateur, elle est tout entière contenue dans l'être qui accepte enfin de devenir autre sans être tout à fait différent.


lundi 17 décembre 2012

Pouvoir des mots...

Vous êtes ce que vous dites. Vous êtes votre parole.

Ce que vous dites vous défini et défini ce que les autres vont penser de vous.

De la même manière, avec vos seuls mots, vous êtes capable de soulager, détruire, apaiser, anéantir, faire grandir…
Par leur seul pouvoir, vous pouvez, par exemple, persuader un enfant dans le doute qu’il a toutes les capacités requises et le talent pour devenir l’artiste, l’architecte, le pompier qu’il rêve de devenir…

Ou le contraire…

Dans un cas, comme dans l’autre, l’histoire vous donnera sans doute raison… Ce ne sera pas vous qui en payerez le prix…

Lors de votre prochaine présentation, à quoi allez-vous employer ce pouvoir ?

vendredi 14 décembre 2012

C'est dans l'air...

Je suis étonné par le nombre d’individus qui me rétorquent qu’ils n’ont pas besoin de faire un show, qu’on en attend pas autant d’eux, qu’ils peuvent se contenter d’être médiocre pour que leurs idées soient entendues, qu’ils ne sont pas comédiens, parce que s’ils avaient voulu être comédiens, ils ne seraient pas là à s’ennuyer à longueur de réunions.

Je suis étonné d’entendre de la part de gens intelligents et plein de potentiel que la vie en entreprise doit être ce qu’elle est parce que l’entreprise n’est pas humaine -  par définition.

Le temps du seul management est fini. Le temps de la masse avec lui. Certaines entreprises ont pris ce tournant. Google, Dropbox, GoreTex, Amazon, Apple… autant d’entreprises qui ne managent plus. Autant d’organisations qui font différemment et qui gagnent !

Dans toutes ces entreprises, un point commun : la parole est libérée. Il est possible de dire, librement, ce qui va et ce qui ne va pas, ce qui pourrait aller mieux et comment le changer. Il est possible de dire et d’être écouté. C’est tout. Il est possible d’être humain.

"Parole", "attitude", "changement", "possible", "autonomie", "risques".

Si ces mots vous paraissent étrangers à l’organisation dans laquelle vous vous exprimez aujourd’hui, demandez-vous dans quelle mesure vous pourriez être le moteur de cette transformation...

Et si cela vous démange, dites-vous que vous êtes dans le vrai. Votre heure approche...

jeudi 13 décembre 2012

Continuer de sourire...

La plupart des gens ne se soucient pas de ce que vous faites, créez ou présentez…
La plupart des gens ont des vies bien remplies, des soucis et l’envie de partir en vacances plutôt que d’être là, à vous écouter !

La plupart des gens ne se soucient pas de vous.

Vous ne devez pas vous en soucier !

Continuez de faire ce que vous faites. Continuez d’apprendre à devenir un meilleur orateur, un meilleur artiste, un meilleur professionnel…
Continuez de travailler, de rédiger les billets de vos blogs, de supporter un organisme caritatif, de sourires aux gens dans la rue, d’aider les enfants de votre quartier… Continuez…

Et une fois de temps en temps, relevez-vous de votre établi, quelle qu’en soit la forme, prenez une grande respiration et extasiez-vous du chemin parcouru ! 

mercredi 12 décembre 2012

Vous êtes des artistes...

Vous êtes des artistes. Devenir captivant, stimulant, inspirant exige que vous mettiez en avant vos qualités d’artiste.
Pour exister dans le monde tel qu’il s’annonce, vous n’avez pas d’autres choix que de devenir l'artiste... que vous êtes.

Ici, lorsque je prononce le mot « artiste », certains visualisent un peintre à son chevalet, excentrique, décalé, intéressant mais d’un autre monde. Lorsque je me présente comme « acteurs », ce sont les mêmes images d’Epinal : celles de l’artiste qui se débat dans l’inutile beauté de son jeux, les matinées solitaires à la terrasse d’un café à repenser le monde, les ambiances de troupes !… Bref, rien de sérieux… Rien qui ne soit capital à notre monde. Utile, mais pas capital.

Ce n’est pas cela d’être artiste.

Si pour vous c'est encore un Kurt Cobain suicidaire, un Dali délirant, un Brad Pitt "doriangrayesque", il est temps de repenser vos références et vos définitions…

L’art, le vrai, est ce que fait l’homme, ce qu’il fabrique, ce qu’il assemble. Pour cela art et artisanat puisent à la même racine et qualifient le même processus.
L'art est ce qui donne le piquant à la vie, parce que c'est votre création, votre invention... L'art c'est exploiter votre talent, votre différence... Votre truc !

Lorsque vous travaillez, prenez des risques, défiez les modèles existants, osez prendre des chemins différents, une décision contre l’avis générale, vous vous comportez en artiste. C’est ce type d’attitude et de comportements qui sont attendus de vous aujourd’hui. S’ils ne le sont pas encore dans votre entreprise, ne vous méprenez pas, cette transformation s'annonce. 

Bien sûr, il existe encore de nombreuses entreprises dont les managers continuent de penser que les fonctionnement existants sont les seuls applicables. Il faut un leadership clair, un chef, une cascadante hiérarchique, un organigramme, un plan, une organisation, une structure…
Regardez bien tous ces mots. Ils auront bientôt disparu de votre horizon professionnel.

Le monde vous veut vif, réactif, connecté, relié, vivant, autonome... et votre entreprise aussi, même si bien souvent, elle ne le sait pas encore !


mardi 11 décembre 2012

Et si manager n'était que du cinéma ?

Et si le cinéma était en avance sur l’entreprise en matière de management ?!

Aucune chance d’obtenir quoique ce soit d’un acteur s’il est sous pression, si le stress le dévore, si l’enjeu l’empêche de jouer.
Les réalisateurs, auteurs de leurs films, l’ont compris depuis longtemps et ils ont adapté leur leadership et les nécessités de leur métier à cette évidence : « pour obtenir le meilleur de mes acteurs je ne peux pas leur mettre la pression, je ne peux pas les faire souffrir, sinon je n’obtiendrai rien ! »

Voici comment s’y prenait Renoir. C’est Blier qui raconte :
Après la première prise, Renoir s’approchait de ses acteurs. Comme tout acteur, chacun attendait le verdict : on l’a tient ou il faut la refaire…
Invariablement : « Elle est bonne, les enfants… Jamais je n’aurais cru qu’il soit possible de donner tout ce que vous venez de donner. C’est exactement ça ! Et même mieux ! Pour moi, on peut avancer, on continue… Vous pouvez aller vous reposer ! »

Parce qu’il ne castait que des professionnels consciencieux, toujours en quête d’excellence - Renoir a cette réputation d'avoir toujours su s’entourer des meilleurs, acteurs et techniciens - il en était toujours un pour dire… « On peut en refaire une, non ? Si c’est possible ?... Je pense que je peux faire mieux ! »

Renoir de répondre : « Mieux que ce que tu viens de faire ? C’est pas possible ! Je veux bien, mais ce n’est pas pour moi ! On est bien d’accord !?... On y retourne !… »

Il n’était pas rare que la bonne prise ne se révèle qu'une fois la quatorzième dans la boîte, mais pour les acteurs, cette bonne prise est déjà dans la boîte depuis longtemps. Pas de pression, juste du travail, du bon, du beau travail. Détendus, sereins, chacun prenant en parfaite proportion, sa part de responsabilité.

Du grand art…

Les artistes sont des managers, les managers sont des artistes...

lundi 10 décembre 2012

Agir seul ou demander du soutien ?

La question de savoir si vous avez besoin d’aide n’en est pas une. Qui que vous soyez, où que vous soyez, quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouvez : vous avez besoin de soutien. Vous devez trouver du soutien. Ce n’est pas une possibilité, une éventualité ou un luxe, c’est une nécessité.

Vous n’y arriverez pas seul et tenter d'y arriver seul est une forme d’arrogance !

Notre civilisation valorise le pionnier solitaire, le self-made (wo)man, qui ne demande rien à personne… C’est une erreur.

Demandez de l’aide, du soutien, de l’encouragement devrait être votre priorité…

Vous voulez captiver vos auditoires : vous n’y arriverez pas seul ! Jamais ! Pas même en un million d'années de travail solitaire...

Acceptez d’être accompagné, encouragé, guidé et vous avez une chance...

vendredi 7 décembre 2012

Il existe...

On l’a assez répété, il n’y a pas assez de managers ou de chefs d’entreprise qui maîtrisent les outils de l’influence. Pas assez d’orateurs excellents, capables d’émouvoir et d’inspirer leurs auditoires. Pas assez de présentateurs hors pairs, capables de tirer profit de chaque seconde passée en réunion !

Il n’y en a pas assez… de ces managers qui ont compris que c’est précisément cela qu’on attend d’eux. Beaucoup plus qu’un management de la reproduction, c'est d'une vraie prise de position par la parole dont nous avons besoin ! Une parole libérée, précise, enthousiasmante, stimulante, qui sache inspirer et éclairer le chemin !

Il n’y en a pas assez. Cela ne veut pas dire qu’il n’y en ait pas !

Car certains l'ont compris. J’en ai rencontré un !

Celui-là, c’est Guillaume Pepy. Président de SNCF, pas de LA SNCF mais bien de SNCF  (à moins que vous ne disiez encore L'EDF) ! La nouvelle SNCF, celle qui prend à bras le corps les impératifs de sa transformation !

Il en est un, écrivai-je. Sa prestation n'avait rien d'extravagant. Une heure de conférence avec SON style, SON humour, SA vision des choses. Il manie le "JE" tout au long de son intervention. Monsieur Guillaume Pepy nous a dressé le tableau de SON entreprise telle qu’il la voit, pour demain et le jour d’après.

Pas de langue de bois : par deux fois il n’a pas hésité à dire « Je ne sais pas répondre à cela ! », pas de discours théoriques, il le dit lui-même « je suis un pratiquant, pas un croyant », pas de temps mort…

On en sort avec le sentiment d’avoir rencontré quelqu’un. Impressionné non par ses qualités de communicant, n’importe quel dirigeant de ce calibre peut se payer un coach et faire en sorte que cela se voit (!), mais impressionné par tout ce qui ne se voit pas : le naturel , l’évidence, le personnel, le convivial, le sincère, l’authentique, le plaisir, l’humour, le vrai.

Je vous le dis, il existe.

Maintenant, je ne sais pas si l’intéressé lira un jour ce billet. Si tel était le cas, la question que j’aimerais lui poser, s’il me le permettait, serait la suivante :
"Que deviendrait SNCF si tous ses collaborateurs étaient capables du même niveau de communication, capables de dire les choses avec la même efficacité et la même simplicité… Qu’est ce que cela changerait, en termes de business, de performance, de travail d’équipe, de respect et plus généralement de transformation ?"

Sa réponse pourrait être : "Beaucoup de choses, sans doute…"et nous n’aurions d’autre choix que de nous rencontrer…

Mais ce serait une autre histoire !!!


Guillaume Pepy (au centre) 

jeudi 6 décembre 2012

Pour les ONG...

J’ai proposé il y a peu à quelques membres d’une grande association caritative de venir assister à l’une de mes formations.
Je suis convaincu que les outils de l’influence placés entre de bonnes mains peuvent donner des résultats qui changeront ce monde, là où il en a le plus besoin.
Parce que certains de mes amis sont membres actifs ou salariés de ces associations, je sais qu’ils sont sur le terrain et qu’ils font un travail remarquable… Remarquable au sens imagé du terme, parce qu’au sens littéral, c’est à dire un travail remarqué, cela ne marche pas tout à fait comme cela pourrait…

Depuis le début des années 2000, les ONG sont silencieuses. Elles travaillent et on ne les entend pas. Pourtant, elles pallient aux effets désastreux de notre système. Elles calment, rassurent et évitent que tout n’explose. On n’entend pas assez ce qu’elles ont à nous dire de notre monde et de ses absurdes dysfonctionnement.

Pourquoi ?

Je pense que c’est en partie parce qu’elles n’osent pas.

Elles pensent nous être redevables de nos dons, de notre patience à ne pas voir de grands et significatifs changement dans l’état du monde. Elles estiment que leur rôle est d’être nobles et silencieuses, de travailler dans l’ombre, lentement, profondément, loin de toutes vicissitudes.

J’ai envie de leur dire : faites tout le contraire ! Parlez, dites-nous, même à tort et à travers tous les dégâts que nous faisons au reste du monde, dites nous ce que nous pourrions faire. Votre rôle est de nous empêcher de nous endormir plus profondément que nous ne le sommes déjà !

Vous avez un devoir de parole, un devoir de parler ! Le devoir d’ouvrir grand votre grande gueule !

Vous vous planterez sûrement beaucoup plus. Les risques que vous prendrez seront sans doute plus importants. Vous allez échouer plus souvent et vous serez sûrement incompris plus que de raison…

Exactement ce dont nous avons besoin !

mercredi 5 décembre 2012

Hors de la zone !

Je vous ai entendu me répondre hier :
- « Okay, je veux bien quitter la zone de confort. Cette zone zombie ou rien de grand ne peut m’arriver !
Seulement voilà, pour aller où ? Dans quelle "zone" dois-je me retrouver pour qu’il se passe enfin quelque chose ! »

Pas tellement le choix, hors de la zone de confort, vous êtes dans la zone des possibles… Une autre façon de l’appeler : la zone d’apprentissage.

Dans cette zone, vous vous plantez quatre fois sur cinq, parce qu’il est impossible de réussir du premier coup ce que l’on fait pour la première fois. Dans cette zone, votre coeur bat plus vite, votre respiration est plus rapide ! Dans cette zone, vous vous redécouvrez une âme d’enfant. Vous avancez sans vous juger. Vous vous émerveillez sans vous blaser. Chaque pas vous grandit un peu plus !

Dans cette zone, vous devenez un artiste.

mardi 4 décembre 2012

Tous des zombies ?...

Votre zone de confort.
Enfant, vous ne vous y trouviez que rarement. Tout dans votre vie, par sa seule nouveauté, vous stimulait et donnait à votre existence ce sentiment de danger, d’excitation et d’imminence…
Adulte, vous y restez le plus clair de votre temps. C’est cette zone dans laquelle vous ne sentez rien, ou presque. Ni bien, ni mal. Vous êtes confortable, mais ce n’est pas le mot. Plus qu’une zone de confort, c’est une zone zombie.
Une zone dans laquelle rien de grand ne peut vraiment se passer, rien de grand ne se passera et rien de grand ne se passe…

Mon sentiment est que notre monde, parce qu’il nous présente le confort comme quelque chose de sûr, sécurisé et apaisé nous transforme en zombies.
Le succès de ces êtres ni morts ni vivants sur les écrans, dans les jeux vidéo, les bandes dessinées… tient probablement à ce phénomène.

La prochaine fois que vous ressentirez ce picotement dans votre estomac, que vos mains seront moites, lorsque vous vous préparerez à prendre la parole, plutôt que de chercher désespérément à revenir dans cette zone zombie dans laquelle vous êtes plus mort que vivant, dites-vous que quelque chose est sur le point d'arriver...
En bien ou en mal - hors de la zone de confort il n’y a pas de sécurité - mais au moins VIVANT !!

lundi 3 décembre 2012

Tous !

Votre problème en matière de prise de parole, c’est que vous n’avez aucune idée de jusqu’où vous pouvez aller. Vous n’avez aucune idée du pouvoir qui est à votre portée et en quoi ce pouvoir pourrait contribuer à améliorer votre carrière ou la réalisation de vos projets !

Vous n’avez pas d’autre choix que de faire confiance à ceux qui savent. Plus exactement à ceux qui en ont vu passer des dizaines qui comme vous n’avaient aucune idée de ce dont ils étaient capables !

Depuis plus de dix ans, j’ai accompagné, coaché, aidé des dizaines et des dizaines de dirigeants, collaborateurs de dizaines d’entreprises de France et d’Europe, en français et en anglais.
Tous sont sortis de notre travail avec un savoir-faire nouveau et une certitude : "C’est possible et c’est à ma portée…"

Tous.

Ne manque que vous !